"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Oklahoma est une petite fille habitant en Arizona, terre de nombreuses légendes. Une des légende conte l histoire du sorcier Yaqui qui est voleur des sourires des enfants.
Un jour, la petite fille rencontré ce vieux sorcier...
L histoire est pleine de poésie, je me suis laissée embarquer embarquer dans leurs aventures. Les mots sont beaux , l histoire montre qu'il faut croire en ses rêves et qu'il faut aller au bout de ces derniers.
Les dessins m'ont un peu moins plu car plutôt sombres ce qui coïncide en même temps avec le vol des sourires...
Mon avis
« Qu’y a-t-il au-dessus du plafond ? Le ciel, d’accord, mais plus haut, encore plus haut, derrière, qu’est-ce qu’il y a ? »
En voilà une bonne question à laquelle les Hommes tentent de répondre au fil des siècles. Pour le savoir, ils commencent par empiler des cailloux. Et puis, au fur et à mesure du temps leur modèle de construction change, évolue, jusqu’à l’apparition du béton et de l’acier. Le ciel est à portée de main, vont-ils y parvenir ?
Ce livre grand format se tisse tel le modèle de la Tour de Babel. Au fil du récit et des illustrations nous suivons l’évolution de l’architecture si complexe avec les époques et les matériaux utilisés. Le lecteur se permet de rêver à travers les siècles traversés. Il est également sensibilisé sur la responsabilité de la destruction des arbres par la folie humaine. Toujours plus, encore plus, mais à quel prix ! À noter, l’histoire de l’architecture, en toute fin d’album, un petit récapitulatif permettant au lecteur de situer dans le temps et l’espace l’ampleur du phénomène. La Tour est un regard émerveillé sur ce qui nous entoure tout en gardant conscience de sa fragilité.
L’avis d’Elijah
L’album est très joli et graphique. C’est le temps qui passe avec tout ce que l’Homme est capable de construire. Je n’ai pas tout compris dans les dates à la fin, c’est pas facile de situer ce qui se passait avant notre époque. Je comprends qu’il ne faut pas trop construire pour ne pas détruire la nature et c’est le principal.
http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2018/12/17/36946238.html
Tom Pouce fait partie des contes de notre enfance. C’est l’histoire d’un couple qui désirait si fort un enfant que même si on leur en donnait un tout petit il serait très heureux. Et c’est ce qui arriva. Tom n’était pas plus haut que le pouce. Dans ce livre on va le suivre dans toutes sortes de situations plus ou moins dangereuses mais desquelles il se sortira grâce à son imagination et à son intelligence. Le pouvoir du conte est énorme et nous montre toute la portée symbolique de la valeur d’un individu qui n’est en aucun cas lié à sa force ou à son physique. Point n’est besoin d’être grand et fort pour avoir une vie riche d’expériences. En cela les Frères Grimm sont des génies qui ont su nous faire passer bien des messages. Le livre ne serait pas ce qu’il est sans le talent de l’illustratrice qui fait encore une fois des merveilles. Il suffit de regarder la page de couverture pour être sous le charme de cette vache plus vraie que nature. C’est avec grand plasir que l’on se plonge dans ce conte étonnant qui fait appel à notre imaginaire comme aucune. Qui n’a jamais rêvé d’être aussi petit qu’une souris pour se glisser dans de tout petit endroit ou encore pouvoir espionner des conversations sans se faire prendre. Il y a aussi la notion de vendre son enfant, se fantasme effrayant pour tout enfant de savoir si ses parents seraient capables de l’abandonner contre quelques pièces. Alors voir Tom puce affronter cette peur et s’en sortir si bien c’est rassurant non ?
Un très beau livre qui fait réfléchir sur soi-même et sur sa capacité à tirer son épingle du jeu. Bonne lecture
Le petit plus, la page de garde permet de laisser une dédicace ou encore de noter le nom de l’enfant sous le titre dédié à…
Comment expliquer la notion de mort, de deuil, de départ auprès des enfants. S’il y a bien un thème difficile à aborder c’est bien celui-ci. Pourtant en lisant Comment Mémé est montée au ciel, on dépasse toutes les difficultés pour ne faire place qu’à l’émotion générée par ce beau conte pour enfant. Thomas est le narrateur, il nous présente sa Mémé qui tricote toute la journée et aime regarder le patinage artistique à la télé. Chaque année au moment de la Toussaint, toute la famille va se recueillir sur la tombe du Pépé et lorsqu’un beau jour, c’est le moment pour Mémé de monter au ciel, on comprend le sens de la vie et de la mort. Les mots sont simples et les illustrations sont magnifiques, elles nous entraînent dans une poésie bienvenue pour ne pas être trop triste. Pour un peu on serait heureux de savoir que Mémé va retrouver son amoureux au ciel et que tout se termine comme il se doit. J’ai beaucoup aimé l’idée que c’est mémé qui décide de ne pas revenir sur terre mais de belle et bien entreprendre ce magnifique voyage, cette dernière épreuve qu’est le passage vers autre chose. J’ai aussi apprécié dans ce livre qu’il ne soit fait mention nulle part à la religion ou de référence au paradis. On parle d’immensité, de ciel et d’étoiles, de nuages tout doux et c’est juste parfait. Merci pour ce très beau livre qui amène en douceur et avec respect à parler du départ de nos ainés. Bonne lecture.
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