"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Avis : DOCUMENTÉ
Je remercie Chérif Zananiri et la maison d’édition Ramsay pour le service presse de Sœurs d’armes, paru en janvier dernier.
Ce roman est un mélange entre récit historique et document d’archives ; il est à réserver aux lecteurs qui cherchent à s’approcher au plus près de la vérité de l’Histoire.
Nous sommes en 1914, à Saint-Quentin et la ville est occupée dès les premiers mois de guerre par une armée allemande omniprésente et omnipotente. Au cœur de la ville, Mathilde, Léonie, Alice et les autres femmes rencontrées au fil des pages nous montreront ce que voulait dire « être femme » durant ces années de terreur durant lesquelles les hommes étaient loin , ce qui les a obligées à tenir le pays. Toute leur intelligence servira à braver l’ennemi en étant miel au dehors pour les amadouer et vinaigre quand l’occasion était là pour les berner.
L’intérêt de ce livre est de voir vivre au jour le jour une multitude de personnages dans la continuité des jours faits de peur et d’espoir, mais surtout d’ingéniosité et de fraternité. Les femmes sont belles et courageuses, les amours sont fortes et dévouées, les actions sont souvent suicidaires. Le comportement des allemands est relaté au plus près ; ils sont les maîtres et le font sentir à tous.
L’écriture de l’auteur est riche de détails, le souffle du récit est heurté, comme soumis au temps et aux épreuves d’alors. Ce n’est pas une lecture reposante mais un moment studieux en devoir de mémoire.
Il est des lectures qui doivent être ! Juste pour dire, juste pour montrer, juste pour faire comprendre ce qu’était le temps lent et dangereux de chaque instant à certaines périodes chahutées de l’Histoire de notre pays. Rien que pour cela, merci Monsieur Zananiri.
un roman intéressant.
Quatrième de couverture :
Gaston Gatignol mène une vie paisible entre son étude notariale et son cercle où se retrouvent des gens de bonne société pour deviser des choses de la cité… et déguster quelque breuvage raffiné.
Quant à Marie, son épouse, c'est une suffragette engagée, bien décidée à faire valoir les droits des femmes quitte à se retrouver parfois au poste de police.
Alors qu'un étrange personnage prétendant posséder des lettres écrites de la main d'illustres personnages sème le trouble au cercle, une autre rencontre tout aussi inattendue va bouleverser la tranquillité des Gatignol.
Voilà que Gaston serait impliqué dans ces affaires... Mais Marie compte bien trouver la vérité, la faire éclater au grand jour, et sauver son cher mari.
Un livre instructif sur les années 1920 en province, les suffragettes. Mais je n'ai pas adhéré à la psychologie des personnages et me suis perdue dans l'intrigue…
Arthur a grandi aux portes de la butte Montmartre. Il y a construit son identité à travers ses expériences et au côté de Perlou, un voisin qui a beaucoup compté pour lui. C'est le récit de sa vie, de cette époque controversée de l'exposition universelle qu'il nous raconte au fil de ce manuscrit...
Une fois de plus, l'auteur réussit à nous emporter dans un récit visuel, vibrant, authentique. On retrouve ici le charme pittoresque du vieux Paris. Le temps semble s'être arrêté à travers les descriptions des détails qui émaillent les décors, les personnages.
Il y a une aura, une énergie, un magnétisme qui se dégage du récit. On est touché par le lien qui se créé entre Perlou et le jeune Arthur. Perlou lui transmet des valeurs de respect, d'ouverture et de cœur qui marqueront positivement et durablement le jeune garçon. On le voit grandir tandis que Paris entame sa métamorphose métallurgique.
L'écriture est fluide, riche, lettrée. L'auteur possède un véritable talent de conteur.
Avec Arthur, on traverse les années jalonnées d'étapes, d'épreuves source d'apprentissage et d'enseignement. Ce qu'il nous raconte, c'est le caractère entier de l'homme, son regard sur la vie.
C'est un roman témoin d'une époque, d'une mémoire où l'on retrouve une ambiance plus vraie que nature. Une excursion inoubliable...
Fin 19ème siècle, Émilie vit en Sologne, une vie pauvre et de labeur avec ses parents. Cette jeune fille qui rêve d'amour et de lendemain meilleur, commet des erreurs de jeunesse qui marqueront à jamais profondément une partie de son existence...
Chérif Zananiri a l'art et la manière de conter les histoires pour nous les rendre prononcées, accessibles et que nous déposions ainsi les armes. On se sent glisser dans cette Sologne, adopter son langage, les exigences de l'époque.
Il y a quelque chose d'indéfinissable qui se crée avec les lieux, les personnages, une douloureuse affinité... Lili nous émeut, nous séduit par son énergie à s'extirper d'un destin qui l'accable, ne lui convient pas. On prend sa peine, ses douleurs sur nos épaules et on avance avec elle dans les grands courants de la vie. Ses épreuves sont un peu les nôtres, elle nous rend un peu plus sage, un peu plus fort.
On admire son courage, la compassion qui la pousse vers l'autre. L'écriture est merveilleuse et à sa place. On se sent porté par ce destin de femme combatif et repentant. Lili a vécu, aimé, souffert et en a fait une vraie force, une revanche au service de l'humain et de ses difficultés.
Ce roman nous ensorcelle, nous abîme, nous illumine dans le déroulement de ces années que rien n''empêchent plus de filer...
Lili, la farfadette est devenue à nos yeux, Lili bravoure, Lili bonté !
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