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Chahdortt Djavann

Chahdortt Djavann

Née en 1967 en Iran, Chahdortt Djavann grandit à Téhéran où elle vit avec sa mère et ses quatre frères et soeurs aînés. Son père, Pacha Khan, est emprisonné par le shah, après la révolution de 1979.

 

Très jeune, c’est l’exil : après être passée par Istanbul, elle atterrit à Paris en 1993. Ne p...

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Née en 1967 en Iran, Chahdortt Djavann grandit à Téhéran où elle vit avec sa mère et ses quatre frères et soeurs aînés. Son père, Pacha Khan, est emprisonné par le shah, après la révolution de 1979.

 

Très jeune, c’est l’exil : après être passée par Istanbul, elle atterrit à Paris en 1993. Ne parlant pas français, elle connait des conditions de vie difficile, enchaînant les jobs précaires, avant de rentrer à l’Ecole des Hautes études en sciences sociales, où elle étudie l’anthropologie.

 

En 2002, elle publie son premier roman, ‘Je viens d’ailleurs’ et raconte comment elle a gardé la tête haute. Un an plus tard, ‘Bas les voiles !’ pamphlet s’élevant contre le port du voile, ici et ailleurs, lui vaut une notoriété subite.

 

Source : https://djavann.wordpress.com/

Articles en lien avec Chahdortt Djavann (1)

Avis sur cet auteur (51)

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    Couverture du livre « Big daddy » de Chahdortt Djavann aux éditions Grasset

    Dominique Sudre sur Big daddy de Chahdortt Djavann

    Big Dady, c’est l’archétype de l’homme qu’on souhaite ne jamais rencontrer. Pourtant, lorsqu’il se prend d’amitié pour un adolescent d’origine latino, c’est pour Rody comme un rêve. Rodrigues est un enfant paumé des rues et des quartiers pauvres de l’Amérique profonde, celle des malfrats et de...
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    Big Dady, c’est l’archétype de l’homme qu’on souhaite ne jamais rencontrer. Pourtant, lorsqu’il se prend d’amitié pour un adolescent d’origine latino, c’est pour Rody comme un rêve. Rodrigues est un enfant paumé des rues et des quartiers pauvres de l’Amérique profonde, celle des malfrats et de la drogue, des petits boulots et de la prostitution, des obèses et des tueurs en série.
    Condamné pour un triple meurtre Rody vient d’être emprisonné à vie sans aucun espoir de remise de peine. Son avocate vient le retrouver chaque semaine sans faillir pendant quatorze ans. Elle va progressivement l’éduquer, puis obtenir des confidences qui auraient pu faire changer l’issue de son procès. Enfin et surtout, elle va éprouver des sentiments très singuliers pour cet adolescent, elle qui se sent certainement protégée de toutes conséquences préjudiciable à son équilibre par la réclusion définitive de Rody. Les chapitres alternent la vision de l’adolescent, la vie de Big Dady, puis celle de son avocate.
    L’auteur aborde le difficile thème des condamnés à la réclusion à perpétuité sans aucun espoir de liberté conditionnelle, peine définitive et irrémédiable comme seuls les états Unis sont capable d’en prononcer, y compris pour de jeunes adolescents. Peut-être aussi l’inquiétant équilibre qui se crée entre un détenu et son visiteur de prison, en abordant les liens subtils et occasionnellement risqués qui se tissent alors. C’est sombre, violent, attachant, singulier, très surprenant même et l’issue est également tout à fait inattendue. Je découvre Chahdrott Djavann et j’ai l’impression qu’elle sort ici de son genre habituel. Son écriture est prenante et malgré le fait qu’il soit aussi violent je n’avais aucune envie de lâcher ce roman inclassable. Big Dady alterne entre thriller, roman intimiste et roman noir avec une grande subtilité.

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    Couverture du livre « Big daddy » de Chahdortt Djavann aux éditions Grasset

    SIMMARANO sur Big daddy de Chahdortt Djavann

    Il y a du polar dans ce "Big Daddy". Et plutôt du bon. Tout en étant pas vraiment un polar. Une avocate blindée va défendre un gamin meurtrier et le suivre au parloir pendant dix ans jusqu'à faire réviser l'affaire et le faire libérer. Une sombre affaire d'une sombre partie des Etats-unis que...
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    Il y a du polar dans ce "Big Daddy". Et plutôt du bon. Tout en étant pas vraiment un polar. Une avocate blindée va défendre un gamin meurtrier et le suivre au parloir pendant dix ans jusqu'à faire réviser l'affaire et le faire libérer. Une sombre affaire d'une sombre partie des Etats-unis que l'on ne situe même pas tant tout cela est glauque et violent. Le récit alterne entre les déclarations du gamin sur son enfance et sa prise en main par Big Daddy, parrain local et sanguinaire et l'analyse de l'avocate qui en dit autant sur l'affaire que sur elle-même jusqu'à un dénouement digne de David Fincher.
    Haletant et surprenant.

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    Couverture du livre « La dernière séance » de Chahdortt Djavann aux éditions Fayard

    Anne Marie PHILIPPE sur La dernière séance de Chahdortt Djavann

    Une vraie découverte pour moi, je ne connaissais pas et je suis ravie d’avoir croisé le chemin de Mme Djavann. Un livre comme je les aime, une histoire de femme déterminée, qui revendique sa liberté et le choix de mener sa vie comme il lui convient. On ne peut pas rester insensible à cette...
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    Une vraie découverte pour moi, je ne connaissais pas et je suis ravie d’avoir croisé le chemin de Mme Djavann. Un livre comme je les aime, une histoire de femme déterminée, qui revendique sa liberté et le choix de mener sa vie comme il lui convient. On ne peut pas rester insensible à cette histoire.
    Nous vivons avec Donya sa fuite d’Iran, son arrivée à Istanbul, sa lutte pour s’en sortir seule sans l’aide de sa famille et parallèlement ses séances d’analyse à Paris. Elle est très lucide sur la politique Iranienne et sur les Iraniens : « La société, au sens occidentale du terme, n’existe pas dans un pays comme l’Iran, qui sort à peine d’un système féodal d’une rare brutalité … » Un peu plus loin parlant des Iraniens : « On croit à tort les Orientaux plus chaleureux et plus humains que les Occidentaux. C’est faux, ils sont pires parce qu’ils subissent des violences et des frustrations inouïes … » Et puis il y a ses rendez-vous chez son psychanalyste, elle a besoin pour se construire de faire revivre ses années en Iran pour les exorciser, pour partir de nouveau vers cette vie qu’elle a choisie sans effacer l’autre, celle d’avant la liberté, les faire vivre côte à côte, l’une enrichissant l’autre : « J’ai quitté l’Iran, et depuis que je suis en France, je suis obnubilée par l’Iran … C’est insensé … Alors que je ne supporte pas les Iraniens … Même pas en photo … Fuir son passé ardemment, rompre obstinément avec celle qu’on a été, courir et courir… A force de mentir elle s’était perdue … » Il y aurait tant de choses à citer, tant de phrases chocs qui vous envoient un uppercut en plein figure tellement elles sont criantes de vérité. Un très bon livre. Alors je suis allée chez mon libraire, acheter un autre livre du même auteur, et bien rien, pas un seul, je suis déçue. Je ne peux résister à vous citer ce passage sur la main : « C’est quoi une main ? Que peut une main ? La main tendue, la main qui secourt, qui sauve, la main qui tue, qui trahit, qui torture, qui étouffe ou libère. La main qui caresse, qui protège, la main qui frappe, la main qui prend, qui donne, qui arrache, la main qui vole, qui viole … La main qui promet, la main qui écrit … Qu’est-ce que une main ? » Un livre plein d'émotions, très bien écrit, des paragraphes courts qui donnent du rythme, Donya est très attachante et si volontaire.

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    Couverture du livre « La dernière séance » de Chahdortt Djavann aux éditions Fayard

    Véronique Desamoury sur La dernière séance de Chahdortt Djavann

    La dernière séance raconte en alternance le destin tragique de Donya, jeune iranienne née sous le régime des Ayatollahs et ses séances de psychanalyse quand, arrivée au terme de son errance, elle tente de faire la paix avec son passé. Enfant non désirée, maltraitée, adolescente rebelle, violée...
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    La dernière séance raconte en alternance le destin tragique de Donya, jeune iranienne née sous le régime des Ayatollahs et ses séances de psychanalyse quand, arrivée au terme de son errance, elle tente de faire la paix avec son passé. Enfant non désirée, maltraitée, adolescente rebelle, violée dans les geôles des gardiens de la révolution, elle décide de quitter son pays qu'elle abhorre et réussit à atteindre Istanbul, où elle tente de se reconstruire. Donya est une survivante. En résilience elle traverse chaque épreuve grâce à une intelligence et une faculté d'adaptation hors du commun. Après deux ans de fortunes diverses Un heureux hasard va lui permettre de rejoindre la France, pays de libertés.
    Le roman est très dense, les thèmes abordés sont multiples: les régimes islamiques, caractérisés par la corruption, le mensonge et la manipulation et le rôle peu enviable réservé aux femmes mais l'auteur critique également les principes et les dérives de la psychanalyse. Une attention particulière est accordée au langage, dont Chadortt Djavann écrit qu'il reflète la pensée et la culture d'une civilisation. Dans ce sens , le français est perçu comme permettant un accès aux concepts de libertés et d'égalités.
    J'ai beaucoup aimé ce livre dont certains superbes passages m'ont renvoyée à ma propre histoire. J'ai moins aimé la description des séances de psychanalyse qui ralentissent la progression du récit.

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