Entretien avec Laurence Faron, directrice de Talents hauts : « La littérature s’est toujours conjuguée au féminin »
Entretien avec Laurence Faron, directrice de Talents hauts : « La littérature s’est toujours conjuguée au féminin »
Que dire, une fois de plus j'ai été emporté par l'écriture forte de Catherine Cuenca déjà rencontrée dans Celle qui voulait conduire le tram et Sœurs de guerre, publiés dans cette merveilleuse maison d'éditions qu'est Talents Hauts.
Ce nouveau titre dans la collection Les Héroïques, nous présente Myriam, jeune lycéenne de 17 ans dans les années 70. Elevée dans un carcan familial, elle ne sait à qui s'adresser lorsqu'un jour quelque chose de très grave lui arrive.
Nous allons vivre avec elle tous ses traumatismes, sa quête pour avouer l'inavouable et sa renaissance;
Nos corps jugés c'est un plaidoyer féministe, un coup de poing pour faire réagir hommes et femmes sur le consentement. C'est aussi en parallèle l'histoire du combat de Gisèle Halimi.
Bref, c'est un livre indispensable, fort, aux personnages très attachants et dont on ne ressort pas indemne.
Ce roman témoignage se penche sur le quotidien de femmes sous emprise de Daesh au Moyen-Orient. Mina et Amal, demi-soeurs, jeunes filles yézidies, se trouvent confrontées de deux manières différentes à l'inhumanité des actions du groupe Daech agissant contre leur peuple en Irak en 2014. La première est enlevée comme esclave sexuelle et la seconde, fuyant avec sa famille décide, lorsqu'elle apprend ce qui est arrivé à sa soeur de prendre les armes contre le groupe islamiste. Leur force et leur courage pour résister et survivre aux événements donne une lecture bouleversante qui donne envie de conseiller ce livre afin que chacun puisse comprendre histoire. Ces destins de femmes dont l’auteure s’est inspirée d’histoires vraies devraient rentrer dans la grande histoire pour mieux traduire les conflits du monde contemporain.
#NetgalleyFrance #SauverMina
C'est un échange de correspondances entre 2 fratries : une encore au Japon dont le frère est pilote dans l'armée japonaise, l'autre est expatriée aux USA et le frère s'est engagée dans l'armée américaine pour échapper aux camps d'internement.
J'avoue avoir eu un peu de mal à situer les personnages, au début, mais l'histoire se construit peu à peu et nous voilà à vivre de l'intérieur les quelques jours qui ont précédé le bombardement d'Hiroshima.
On sent bien la retenue de part et d'autres pour ne pas faire monter l'inquiétude mais l'on sent malgré tout la tension et l'angoisse montée au fil des jours.
Ce texte dévoile un pan d'histoire peu connu en France, petit à petit il a fait écho à certaines n'avaient jamais vu la mer de Julie Otsuka que j'ai lu cette année.
J'ai bien aimé le final où l'auteur imagine ce que le conflit serait devenue si la bombe n'avait pas été lâchée.
Belle histoire mais bien triste qui montre la Première Guerre Mondiale sous l'angle des femmes.
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