J’adore beaucoup de livres de Car Clarke mais celui là est sans aucun doute mon préféré. Torturé juste comme il faut pour nous captiver. Cat Clarke sait décrire les troubles de l’âme des adolescents.
Cela faisait maintenant quelques années que ce roman traînait dans ma PAL, sans que je l'en sorte. Et le jour est enfin arrivé !
On est sur une histoire de vengeance. Mais aussi de secrets. Une classe de jeunes filles part en séjour scolaire en Ecosse. Et certaines d'entre elles se retrouvent ensemble alors qu'elles ne peuvent pas supporter. Et un événement va venir tout chambouler.
L'intrigue du roman me fait penser aux films un peu horrifiques pour/avec des adolescents. C'est le même genre d'histoire, et la même ambiance. Alors là, il n'y a pas de tueur fou qui se balade, mais en dehors de ça, c'est vraiment l'impression qui ressortait de ce bouquin. Donc si ce genre de film vous plaît, il devrait en être de même pour ce roman.
Tout comme ce genre de films dont j'ai parlé, c'est un livre sympathique à lire, mais qui ne m'a pas transcendée. J'ai passé un bon moment, divertissant, à vouloir savoir ce qu'il allait advenir, mais ce n'est pour moi pas ma lecture de l'année. On retrouve les mêmes éléments avec les secrets, la vengeance, la peur, la culpabilité, celle qui veut que la vérité éclate et pas l'autre, ... Il n'y a rien qui est vraiment original à mon sens dans la construction du récit en comparaison.
Les personnages sont plutôt intéressants à suivre, mais comme l'histoire, rien de trop original non plus. On a la peste, la fille presque invisible, la sérieuse, la marginale, ...
J'ai apprécié qu'on suive l'histoire sous le point de vue d'Alice, qui est une des moins désagréables à suivre. Elle a des regrets à propos de ce fameux secret, et c'est ce qui la rend plus agréable à suivre, qui crée de l'empathie pour elle, au contraire de Cass que j'ai trouvé particulièrement agaçante. J'ai également apprécié Rae que l'on voit pourtant peu, en revanche, j'ai eu du mal avec l'hypocrisie de Polly.
Le thème de la culpabilité est d'ailleurs traité avec le personnage d'Alice. C'était intéressant à suivre, mais encore une fois, rien de novateur non plus.
Pour ce qui est des relations entre les personnages, toujours rien de particulièrement original, d'autant plus concernant Alice et le frère de Tara.
En conclusion, je n'ai pas détesté ce roman. Ce fut une lecture divertissante, mais elle a à mon sens rien de novateur. Ce bouquin joue vraiment sur les mêmes codes que certains films d'horreur avec des adolescents en protagonistes, et c'est clairement les mêmes éléments que l'on retrouve tout au long de la lecture. Ce n'est pas un problème en soit, mais ayant vu quelques-uns de ces films-là, je ne peux pas dire avoir eu de surprises ou avoir été subjuguée par une originalité du récit.
Cela reste néanmoins, comme dit auparavant, une lecture loin d'être désagréable pour autant, et cela ne m'étonne pas que ce soit un roman qui plaise. Et je pense qu'il peut justement plaire à ceux qui aiment ce genre d'histoire de vengeance, de secrets et d'adolescents.
Après l'énorme succès de Confusion son premier roman, Cat Clarke dévoile ici un roman Young Adult ténébreux, sur le harcèlement et ses dérapages.
Au lycée, Tara est la reine. Populaire mais cruelle, nombreuses sont les victimes de ses humiliations.
Pour le voyage scolaire de sa classe en Ecosse, Tara se retrouve dans la même chambre que Polly, l'exclue et invisible souffre douleur, de la solitaire Rae, et d'Alice et sa meilleure amie Cass.
Alors qu'un ultime affrontement accablant Polly éclate entre Tara et elle, le vent tournera, faisant rapidement monter la tension au sein du dortoir, pour faire place à une rancune commune et contagieuse.
Afin de prendre leur revanche pour que cesse enfin toute cette haine, les quatre persécutées s'uniront et formeront une alliance, prêtes à donner une leçon inoubliable à leur bourreau. Seulement, la situation dérape et vire au cauchemar...
Leur vie bouleversée à jamais après un terrible drame, Polly, Rae, Alice et Cass porteront seules l'horrible et lourd secret qu'elles ont en commun.
Jusqu’où irions-nous pour sauver les apparences ?
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Avec des personnages complexes, vrais, authentiques, travaillés, aux tempéraments profonds et bien construits, Cat Clarke pousse proche du réalisme la psychologie de ses protagonistes.
Nous faisons la connaissance de quatre jeunes filles auprès de qui, il va nous être très facile de s'identifier.
Hantée par sa conscience, Alice est en détresse, rongée par les remords et la culpabilité face à l'énorme fardeau qui pèse sur ses épaules. Cass, pleine de ressentiments, est déterminée à garder son secret. Raé, honteuse, restera droite et honnête jusqu'au bout et l'effacée Polly se révélera finalement plus inquiétante et manipulatrice qu'elle n'y paraît.
Nous découvrons aussi Jack, le frère de Tara, empreint de pureté et de sincérité, et finalement une Tara humaine, cruellement façonnée par un passé douloureux.
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L'écriture au style vibrant et accrocheur de Cat Clarke, prend le lecteur dans ses filets pour le rendre accro, avec des émotions violament captivantes, notamment dans un préambule choc en direct de funérailles.
Avec un style clair, concis et noir, l'auteure nous propose un récit narré par son personnage principal, dans lequel les émotions auront une place importante. Entre amour, amitié, espoir, trahison et désillusions, nous alternerons entre les pensées et les sentiments d'Alice. Suspendus au moindre de ses mot, nous sommes passionnés, tenus en haleine dans une atmosphère troublante et oppressante très réussie, où les pages défileront sans problème.
J’émets toutefois un petit bémol pour cette fin ouverte, qui est assez frustrante et nous laisse en suspens avec nos interrogations sur le destin de chacun.
Malgré ce dernier point, j'ai été totalement emportée par cette histoire dramatique et envoûtante, à la Pretty Little Liars, qu'il m'a été difficile de lâcher. Je compte bien suivre les nouvelles parutions de Cate Clarke !
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Près d’un tiers des adolescents dans le monde ont récemment été victimes de harcèlement, selon les données publiées par l’Institut de statistique de l’UNESCO (ISU).
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"La plupart du temps, il suffit de dire aux gens ce qu'ils veulent entendre et d'être la personne qu'ils voudraient qu'on soit - ou de leur laisser croire qu'on est la personne qu'ils voudraient qu'on soit, plutôt"
Cela faisait un certain temps que j'avais envie de lire ce roman du fait des bons avis dessus mais également de ce qu'une amie m'en avait dit. Je me suis enfin lancée dans ce bouquin, et je dois dire que j'en ressors assez mitigée.
On entre dans la vie de Jem, dont le meilleur ami va se suicider suite à une vidéo compromettante de lui-même. Jem est complètement bouleversée par cette nouvelle et va ainsi réclamer vengeance.
J'ai été plutôt prise dans l'histoire, voulant connaître l'identité des personnes qui sont à l'origine des événements, mais également jusqu'où Jem irait.
Petit à petit, on la suit dans la construction et la mise en application de son plan, qu'elle souhaite suivre avec une détermination sans faille, balayant d'un revers de main les doutes lorsqu'ils l'assaillent.
C'est un peu un des points que je reproche à Jem. Peu importe les actes, même lorsqu'il n'y avait aucune méchanceté derrière, elle méprisait et haïssait les personnes qu'elle jugeait coupable sans leur laissant le bénéfice du doute, ne remettait à aucun moment ce qu'elle fait en doute. Néanmoins, je peux essayer de comprendre ce point, étant donné qu'elle est dévastée par le suicide de son meilleur ami qu'elle a perdu à cause suite à l'acte de certaines personnes.
En revanche, un point qui m'a profondément agacée, et qui, je pense est ce qui a entaché ma lecture, est son jugement des gens alors qu'elle ne les connaît pas. Elle a la critique facile envers tout le monde, et non pas seulement envers ceux qu'elle tient pour responsables. Comme quoi une fille jolie et populaire est forcément idiote, ou alors une "salope". Que les gens populaires ne sont que des gros cons imbus d'eux-mêmes, qui sont choyés par papa et maman et qui ont la vie douce. Elle juge tout le long du roman, suivant les clichés auxquels elle croit sans réserve. Ainsi, en se maquillant, en devenant blonde et en mettant certains vêtements spécifiques, elle fait partie du groupe des "pouffes". Et ce genre de jugement et comportement a lieu tout le long du roman et cela m'a profondément exaspéré, j'ai détesté cette façon d'être. Elle est peut-être en deuil, peut-être qu'elle cherche vengeance, et que la colère prend une grande place en elle, que c'est un comportement qui peut être normal pour quelqu'un dans sa situation, néanmoins cela ne m'a pas suffit pour supporter cette partie d'elle-même, ayant beaucoup de mal avec ce genre de jugements.
Durant le roman, on pourra aussi en apprendre un peu sur la personnalité de Kai, son meilleur ami par le biais des lettres mensuelles qui lui a laissées avant de passer à l'acte. Au contraire de Jem, ce n'est pas de la colère qui ressort, mais plutôt de la résignation pour sa situation, mais également l'espoir qu'il souhaite donner à Jem, afin qu'elle puisse reprendre sa vie malgré cet événement.
Concernant la fin, Jem est tout aussi dure que dans le reste du roman. La fin m'a touchée par les événements qui s'y déroulent, et surtout, par les dernières pages et ce qu'elles signifient pour le personnage de Jem. Je dois avouer que je suis restée bête devant les dernières pages, ne m'attendant pas à cela, à ce que tout ce qui s'est passé dans le roman se finisse ainsi, concluant l'année que nous avons suivie auprès de Jem de cette manière. Malgré cela, je ne pourrais dire que j'ai détesté cette fin.
Pour conclure, un aspect du personnage de Jem m'a profondément agacée et a entachée ma lecture de ce roman qui avait pourtant de quoi me plaire. L'histoire et le thème sont intéressants, l'autrice ayant choisi de traiter la colère suite à un deuil, les conséquences de nos actes, néanmoins je n'ai pu passer à côté de l'aspect critique et méprisant de Jem.
Néanmoins, le roman ayant fonctionné auprès de beaucoup de personnes, je pense qu'il ne faut pas hésiter à se lancer dans la lecture de celui-ci.
Note de 3,5/5 sur le blog
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