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Berengere Delaporte

Berengere Delaporte
Très jeune, Bérengère Delaporte se mit à illustrer des loups, des renards, des chats, des lapins, des cochons et des crocodiles. Elle trimballa son bestiaire de Paris à Strasbourg où elle passa cinq ans à l'École Supérieure des Arts Décoratifs. Puis à sa grande joie, ses bestioles commencèrent à ... Voir plus
Très jeune, Bérengère Delaporte se mit à illustrer des loups, des renards, des chats, des lapins, des cochons et des crocodiles. Elle trimballa son bestiaire de Paris à Strasbourg où elle passa cinq ans à l'École Supérieure des Arts Décoratifs. Puis à sa grande joie, ses bestioles commencèrent à apparaître dans les pages d'albums et de magazines jeunesses. Suzanne, l'autruche qui voulait voler est son deuxième album aux 400 coups. Son album précédent, Le chat qui voulait être un tigre a connu un grand succès.

Articles en lien avec Berengere Delaporte (1)

Avis sur cet auteur (15)

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    Couverture du livre « Grande échappée » de Berengere Delaporte aux éditions Nathan

    Claudia Charrier sur Grande échappée de Berengere Delaporte

    Briser les chaînes de l’emprise

    Louise, 17 ans, rêve de devenir danseuse, mais son père s’y oppose violemment, imposant son autorité par des humiliations et un contrôle oppressant. Sa mère, Camille, subit en silence cette violence psychologique, enfermée dans une prison invisible, à l’image...
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    Briser les chaînes de l’emprise

    Louise, 17 ans, rêve de devenir danseuse, mais son père s’y oppose violemment, imposant son autorité par des humiliations et un contrôle oppressant. Sa mère, Camille, subit en silence cette violence psychologique, enfermée dans une prison invisible, à l’image d’une panthère en cage.

    Peu à peu, Louise ouvre les yeux sur cette emprise et tente de réveiller sa mère. Son courage devient le déclencheur d’une prise de conscience essentielle.

    Avec un dessin puissant et réaliste, Grande Échappée illustre la brutalité du quotidien de nombreuses femmes et la difficulté de s’en libérer.

    Un roman graphique bouleversant et nécessaire.

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    Couverture du livre « Grande échappée » de Berengere Delaporte aux éditions Nathan

    Cécile Emeraud sur Grande échappée de Berengere Delaporte

    Premier opus d'une collection qui se définit elle-même comme un défi éditorial, "Grande Échappée" est une bande dessinée qui interprète très librement le poème "La Panthère" de Rainer Maria Rilke. Adressée au public adolescent, elle se donne pour challenge d'encrer la poésie dans la vie — un bel...
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    Premier opus d'une collection qui se définit elle-même comme un défi éditorial, "Grande Échappée" est une bande dessinée qui interprète très librement le poème "La Panthère" de Rainer Maria Rilke. Adressée au public adolescent, elle se donne pour challenge d'encrer la poésie dans la vie — un bel objectif au moment où les lecteurices sont enclin à écrire (particulièrement de la poésie) mais s'en éloignent aussi en raison d'une approche scolaire qui les coupe parfois de leur capacité à ressentir et interpréter eux-mêmes les mots et leurs images.
    Ici, Bérengère Delaporte construit un beau personnage de jeune fille qui sort de l'enfance, qui se projette vers ses rêves (la danse) et perçoit les barreaux de la cage que son père construit autour de sa famille et en particulier de sa mère. C'est elle, Louise, la jeune fille, qui va permettre à la colère et à la panthère blessée de s'exprimer, de se libérer. Dans une apparente économie de moyens (noir, bleu et jaune), un trait léger et dansant, l'autrice transmet une histoire forte d'emprise et de révolte. Est-ce que ce bel objet touchera les ados ? Il mérite en tout cas de leur être mis entre les mains !

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    Couverture du livre « Grande échappée » de Berengere Delaporte aux éditions Nathan

    Marion Montrouge sur Grande échappée de Berengere Delaporte

    La poésie existe pour toucher au cœur, à l' âme, des fois plus que d'autres et toujours de façon intime et personnelle. Elle entre en résonance avec qui nous sommes et ce que nous portons.

    C'est de cette façon, muée par l'amour du poème "Der Panther" et tout ce qu'il invoquait chez Bérengère...
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    La poésie existe pour toucher au cœur, à l' âme, des fois plus que d'autres et toujours de façon intime et personnelle. Elle entre en résonance avec qui nous sommes et ce que nous portons.

    C'est de cette façon, muée par l'amour du poème "Der Panther" et tout ce qu'il invoquait chez Bérengère Delaporte qu'est née cette "variation graphique".

    "Grande Échappée" conte les barreaux invisibles, cette cage mentale que les hommes et les femmes sont capables de créer pour maintenir en captivité leurs emprises. Petit à petit, briques par briques, le ciment qui enferme et qui invisibilise.

    Dans de magnifiques graphismes ce qui se tapie dans l'ombre est mis en lumière, le courage comme la bassesse, l'espoir comme la force.

    Les corps sont pleins de grâce, ils dansent la vie, la liberté, ils dansent la poésie.

    En peu de pages mais beaucoup d'émotions, "l'électrochoc" a lieu et les yeux s'ouvrent, enfin, sur la violence latente dont est victime Camille, la mère de Louise.

    Maintenant il faut réussir à briser les chaînes, ensemble.

    Parce que le dessin nous offre à voir ce qui est invisible, l'autrice dénonce avec force et talent les rouages de la violence psychologique et son enracinement.

    Une bande dessinée plus qu'importante !

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    Couverture du livre « Grande échappée » de Berengere Delaporte aux éditions Nathan

    Pascal TOURRES sur Grande échappée de Berengere Delaporte

    Cette variation autour d’un poème de Rilke est une vraie réussite en abordant l’enfermement d’une femme (et de ses enfants) par les comportements toxiques et les injonctions de son mari. La mère va parvenir à dépasser son enfermement (à tous les sens du terme) pour offrir la liberté à sa fille...
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    Cette variation autour d’un poème de Rilke est une vraie réussite en abordant l’enfermement d’une femme (et de ses enfants) par les comportements toxiques et les injonctions de son mari. La mère va parvenir à dépasser son enfermement (à tous les sens du terme) pour offrir la liberté à sa fille (de quitter la maison et de prendre des cours de danse) et, par là même, d’affirmer une certaine liberté en remarquant son territoire.

    Toutes les chroniques ci-dessous saluent avec pertinence les qualités et l’intérêt de ce petit livre. Je ne reviendrais donc pas sur le détail de l’histoire, etc. ; pour retenir en particulier la « poétique » (au sens du « faire » : thématique développée par Paul Valéry et reprise par Benoit Peeters dans sa leçon inaugurale au Collège de France : cf. ma chronique sur cette leçon) de ce petit ouvrage qui par sa forme joue sur plusieurs registres :

    - Si le graphisme est un peu enfantin et ne cherche nullement le réalisme … c’est pour mieux décrire la réalité du comportement toxique du mari et de l’enfermement anesthésiant auquel il conduit ;

    - Les « cases » sont quasi absentes ; là encore exprimant une certaine liberté alors que c’est bien d’enfermement et de cage dont il est question ;

    - Un ouvrage de petite dimension (63 pages de dessins) qui veut ainsi garder une certaine « légèreté » alors que l’histoire est pesante !

    Quand fond et forme se marient avec cette finesse on apprécie et on espère qu’il pourra être utile et servir à d’autres libérations … alors il faut faire lire cette «Grande échappée »


    Titre en lice pour le Prix Orange de la BD 2024. Remerciements aux éditions Nathan et à Lecteurs.com pour la communication de cet ouvrage.