"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Avec beaucoup de rimes et d’allitérations, Marcel Pagnol, alors seulement âgé de 15 ans, compose des poèmes aux mélodies du Sud : le Mistral qui fait se coucher l’herbe et les plantes, qui fait craquer les branches d’arbres centenaires ou encore le chant festif de la Cigale.
On ne peut qu’être admiratif face à tant de talent à un âge précoce.
Extrait du poème Aux Pâtres :
Ô Pâtres ! dont la corne aux sons mélancoliques
Fait tressaillir l’écho des vallons bucoliques !
Dont la chèvre au long poil, libre dès le matin
Broute, le cou tendu, le cytise ou le thym.
Ô ! vous ! vous qui naissez dans la grande nature,
Qui portez dans un corps robuste une âme pure,
Que je voudrais goûter le bonheur infini
De vivre dans vos bois, où l’oiseau fait son nid,
Dans vos vallons si frais, où la nuit, la chouette
Au fond d’un mur croulant dressant sa silhouette
Hulule longuement, sinistre oiseau de mort !
- 2 jumelles l’une avec le teint plutôt pale, l’autre sombre
- le teint pale est valorisé dans le village, le teint sombre dénigré de manière plus ou moins consciente
- épuisée d’être le vilain petit canard, Jada part à la recherche des enfants de la nuit, des enfants qu’elle pense comme elle
- très bel album pour apprendre à s’accepter
- illustre bien l’effet dévastateur des réflexions conscientes ou inconscientes faites par les adultes
- Jada découvre qu’un élément détesté peut finalement être un plus
- même si le ressenti était d’être mal-aimée ce n’est pas la réalité
- la différence de traitement entre les jumelles les a éloignées mais l’amour est resté
- très beau dessin
- très belle histoire
Comme un million de papillons noirs est un album jeunesse vraiment beau. Sa une trame narrative est intelligente et osée pour un album pour les petits. Je pensais pouvoir le donner dès maintenant à mes nièces mais il y a encore trop de textes pour elles, il faut attendre l’âge 4/5 ans je pense.
On est avec Adé qui est fan de nature et de papillons. Elle aime ses cheveux qui forment au début de l’histoire deux beaux macarons sur sa tête. Elle est d’une joie de vive folle, mais ces camarades de classes se moquent de ses cheveux et du volume de ceux-ci en particulier quand il pleut. Ces paroles lui sapent le moral, elle perd sa joie de vivre et commence à détester ses cheveux.
Sa mère trouve une solution très appropriée et originale pour qu’Adé renoue avec ses cheveux, ses origines et sa famille. Cet album est comme une enquête qui permet à sa résolution de s’accepter entièrement.
Tout est une question d’acceptation de soi et ce qui est puissant ici c’est que cette quête réalisée de manière inconsciente.
On est avec une maman qui trouve un moyen intelligent pour que son enfant s’accepte en étant l’acteur principal du processus et c’est le meilleur et unique moyen pour qu’Adé en soit convaincu sur le long terme.
Pendant sa quête, Adé va s’arrêter devant tout un panel de coupes possibles avec des cheveux crépus.
Le dessin est tout doux et très poétique, l’histoire est belle. C’est vraiment un bon album jeunesse qui transmet de belles valeurs.
N’hésitez pas à faire découvrir cette une quête pour accepter ses différences et celles des autres qui sort des sentiers battus.
Une belle histoire de vampires qui ne fait pas peur du tout ! On se retrouve la nuit d’halloween avec Gaspard qui courageusement vient demander des bonbons ou un sort au manoir de Monsieur et Madame Ladenlongue et leurs enfants Abigaïl et Gontran. Abigaïl ne connaît pas les bonbons et va les découvrir et beaucoup les aimés avec Gaspard. Une amitié qui débute le soir d’halloween ce n’est pas commun mais avec une petite vampire c’est tout de suite plus amusant. Un scénario tendre soutenu par de superbes illustrations qui mettent dans l’ambiance. Les enfants ont aimé les cheveux bleus d’AbigaÏl et ses dents blanches et pointues. Les bonbons en forme de globe oculaire ont remportés un franc succès. Merci pour ce récit sur l’amitié et la fraternité. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2019/11/25/37815997.html
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