#RL2016 : 560 romans à paraitre, nos #Explolecteurs vont en dévorer 50, venez les découvrir ici !
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Arthur Chevillard, spécialiste des poissons, fait le choix de partir en Afrique, au Konghia pour fuir sa "mégère" d'épouse. Motal, une multinationale pétrolière, pour tenter d'amadouer l'ONU, va le missionner pour repeupler un fleuve avec un poisson importé d'Amazonie. Mais rien ne va se passer comme prévu, tout va de mal en pis. Et les choses ne vont pas s'arranger avec l'arrivée de sa femme bien décider à lui pourrir la vie.
Alors on aime ou pas ce roman qui part dans tous les sens et qui est complètement décalé voire déjanté. Sous cet aspect un peu loufoque, l'auteur dénonce le côté absurde de notre société mais aussi le côté noir de l'être humain. Il évoque aussi la corruption, l'appât du gain, la recherche du pouvoir. Mais cela est écrit avec beaucoup de dérision voire d'auto-dérision et là j'ai eu de bonnes crises de rire.
J'ai lu ce roman dans le cadre d'un café littéraire mensuel et je l'ai lu sans chercher à comprendre son message mais en ayant conscience qu'il fallait le lire au xème degré. J'ai pris du plaisir à sa lecture même si je sais qu'il ne restera pas dans mes annales mais il m'a permis de passer un bon moment.
https://quandsylit.over-blog.com/2023/07/capitaine-frites-arnaud-le-guilcher.html
Bien, il est dit en quatrième de couverture, que « Capitaine frites » devait me permettre de faire travailler mes zygomatiques, belle promesse s’il en est. Et qui ne fut pas tenue !
Arthur Chevillard, ivrogne invétéré décide devant la paranoïa de sa femme de partir au loin, très loin. Morgane en effet se fait un malin plaisir, de le rabaisser, voire le martyriser, donc pas d’autre solution que la fuite. Il trouve dans un beau pays africain, un havre de paix ; mais qui deviendra au fur et à mesure un enfer inéluctable, quand Morgane décide de continuer son travail de sape pour le détruire, moralement et pourquoi pas physiquement, en décidant de venir le retrouver !
Arnaud Le Guilcher me semble un fervent adepte de la pêche : en effet que ce soit le capitaine, les piranhas ou l’arapaïma ; et tout ceci en écoutant Michel Sardou et en lisant Marguerite Duras...Une description de la vie quotidienne africaine guère enthousiasmante qui n'incite peu ou prou à la découvrir en réalité ; une volonté de l’auteur de rédiger ce roman sous forme de satire - non, non pas satyre !
En bref, un style agréablement léger joint à une lecture rapide, qui ne permettront pas d’oublier ce récit. À vrai dire, ce livre se résume à quelques bons mots ; un émule de Michel Audiard et Frédéric Dard sans doute.
Voilà un livre sacrément déjanté, au vocabulaire plutôt fleuri !
Le narrateur, parfait loser un peu porté sur la boisson, juste marié avec la belle Emma ; lui concocte une superbe lune de miel avec plage nichée au pied de la plus belle dune du coin et joli bungalow . Bref, romantique à souhait. Hélas, sa jeune femme disparaît brutalement en le laissant inconsolable. Il va faire connaissance avec le propriétaire du camping et de nombreux personnages pittoresques du coin. Il sera malgré lui entraîné dans un tourbillon d’aventures cocasses et variées Je vous laisse découvrir la suite.
On ne peut pas parler de texte comique même si on sourit souvent mais c’est plutôt une fable sur les relations sociales, l’emprise des médias à la recherche de faits divers croustillants, la bêtise de certains personnages.
Le texte est rythmé, vif, rapide avec un vocabulaire drôle et frais où percent de temps en temps des moments de poésie. J’ai beaucoup apprécié la première moitié du récit, puis je me suis lassée de certaines situations tellement improbables.
C’est une lecture originale, drôle malgré quelques longueurs.
Livre lu dans le cadre des 68PremièresFois.
La couverture de cet étrange texte correspond très bien à ce voyage que nous allons faire avec ce narrateur qui va nous entraîner en voyage de noces qui tourne mal. Eh bien oui, la belle mariée part dès le premier matin, et quitte cette étrange station balnéaire américaine. Foutraque, ce texte nous fait découvrir le pélican de ce club de vacances qui adore les mollets, le patron dépassé, souvent et toujours ivre, cet allemand et ses enfants qui ont eu aussi perdu leur femme et mère : et l'allemand alors tourne et tourne sur la plage en hurlant "Friiida", avec ses deux enfants immobiles sur la colline et qui attendent. Puis le narrateur va alors se voir s'occuper de ce monde, que ce centre de vacances continue son étrange activité, il va alors appeler quelques amis et voilà la belle équipe qui va gérer ce camping et hasard, un petit article dans le journal local et voilà que la TV débarque et que les gens débarquent pour observer cet allemand. Et cela va virer au délire complet, avec les caméras braqués sur cet homme qui tourne, des touristes curieux qui arrivent en foule pour observer cet homme, des hippies enfumés, allumés et qui trouvent que cet allemand ferait un bon gourou et modèle !! de multiples clins d'oeil littéraires, cinématographiques et un très bon jouissif moment de lecture. Merci aux 68premieresfois de m'avoir permis de découvrir ce texte et cet auteur.
Premier roman, lu pour la sélection anniversaire 5 ans des #68premieresfois.
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