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Adrien Borne

Adrien Borne
Tout au long de sa carrière de journaliste, Adrien Borne a volé du temps pour l'écriture et n'a jamais oublié sa Drôme. Ses filles n'ayant pas proposé de l'aider, Mémoire de soie est son premier roman, à trente-huit ans.

Avis sur cet auteur (27)

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    Couverture du livre « L'île du là-haut » de Adrien Borne aux éditions Lattes

    Marie-Hélène Fasquel sur L'île du là-haut de Adrien Borne

    L’île du Là-haut d’Adrien Borne est un roman à la fois intime et historique, qui fait revivre l’époque des sanatoriums, ces lieux isolés, destinés à combattre la tuberculose, cette « peste blanche » qui frappait durement. À travers le regard de Marcel, un adolescent de 15 ans envoyé dans le...
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    L’île du Là-haut d’Adrien Borne est un roman à la fois intime et historique, qui fait revivre l’époque des sanatoriums, ces lieux isolés, destinés à combattre la tuberculose, cette « peste blanche » qui frappait durement. À travers le regard de Marcel, un adolescent de 15 ans envoyé dans le sanatorium de S. au pied du mont Blanc en 1948, l’auteur partage avec nous le poids de la maladie, de l’enfermement, et les liens fragiles tissés dans ces lieux de soins.
    « — Marie Curie, figure-toi. La grande Mme Curie. D’ailleurs, comme toi, elle s’est évanouie d’épuisement à son arrivée. C’était un peu avant la guerre, quelques années avant.
    — La dame des sciences ?
    — Oui, voilà, la dame des sciences et du Vadium.
    — Vadium ? Radium ?
    — Exactement. Une tête solide, cette femme... c’est moi qui lui prenais la température, tu sais. Mais elle voulait toujours vérifier le chiffre elle-même, en tenant le thermomètre dans ses doigts brûlés. C’est la science, la science, la science, ces gens-là, c’est quelque chose, les chiffres jusqu’au bout, même pour si peu qu’une température. »
    Marcel, déchiré par l’absence de père (inconnu) et la solitude imposée par la maladie, découvre un univers singulier où la vie continue malgré tout, dans un sanatorium pour personnes aisées. Il se lie d’amitié avec Scala, un artiste excentrique qui dessine, sculpte la cire, et Valentine, une jeune femme douce, chargée de décorer la crypte du sanatorium. Ces personnages atypiques accompagnent Marcel dans sa quête de sens, alors qu’il oscille entre le désir de guérison et les émois de l’adolescence.

    L’auteur alterne les époques, les années 1948-49, lorsque Marcel arrive au sanatorium et 1970, lorsqu’un sanatorium pour enfants est frappé par une tragédie avec l’éboulement du Roc des Fiz, ainsi que 2018, avec les souvenirs d’un ancien directeur face à un lieu déserté.
    « Ce bruit sourd reste l’un des glissements de terrain les plus meurtriers jamais survenus en France. La montagne s’est rompue. Elle a tué dans des proportions inimaginables ou alors est-ce l’homme qui a tué à trop vouloir s’approcher. »
    Cette construction narrative, entre passé et présent, tisse une fresque où les paysages grandioses, sublimes, sont autant de mises en exergue des fragilités humaines.

    Adrien Borne signe une œuvre poignante, dans laquelle chaque mot résonne comme le souffle court des patients. L’île du Là-haut évoque autant la lutte contre la maladie que les liens fugaces formés dans ce monde suspendu. Une véritable ode à la mémoire et aux fantômes qui peuplent ces lieux abandonnés et oubliés.
    Un livre à découvrir sans hésiter !

    #Lîledulàhaut #NetGalleyFrance

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    Couverture du livre « L'île du là-haut » de Adrien Borne aux éditions Lattes

    Babeth_ladreyt sur L'île du là-haut de Adrien Borne

    Marcel a quinze ans lorsqu’il doit quitter sa mère pour aller vivre dans un sanatorium, en 1948.
    Cet immense paquebot est un monde à part qui abrite des personnes atteintes de tuberculose, qui isole les malades entre eux, qui les coupe du monde, de leurs amis, de leur vie d’avant.
    Adrien...
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    Marcel a quinze ans lorsqu’il doit quitter sa mère pour aller vivre dans un sanatorium, en 1948.
    Cet immense paquebot est un monde à part qui abrite des personnes atteintes de tuberculose, qui isole les malades entre eux, qui les coupe du monde, de leurs amis, de leur vie d’avant.
    Adrien Borne, à travers ce roman, rend un immense hommage aux sanatoriums qui n’existent plus. Il nous enjoint à ne pas oublier toutes ces personnes qui ne sont jamais redescendues de la montagne. Celles qui y sont mortes, celles qui ont eu peur de retourner dans le monde des vivants, celles qui ont choisi d’en faire leur vie.
    Il nous fait revivre un univers particulier entre la vie et la mort, au grand air, dans une nature faite de parois rocheuse grises. Il nous attache à Marcel, ce jeune adolescent qui va apprendre entre ces murs à devenir un homme, qui va voir ses amis partir, qui va découvrir le désir et continuer à chercher un père qu’il n’a jamais connu.
    Il nous parle de ce monde construit autour d’une maladie qui va disparaitre, de silences et nous peint des scènes inoubliables dont celle d’un quai de gare.
    C’est touchant, c’est élégant, c’est une page d’histoire qu’il ne faut pas oublier.

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    Couverture du livre « L'île du là-haut » de Adrien Borne aux éditions Lattes

    Eve Yeshé sur L'île du là-haut de Adrien Borne

    Alors qu’il vivait tranquillement à Lyon, Marcel voit sont univers s’écrouler, à l’annonce du diagnostic de la maladie, la peste blanche comme on l’appelait à l’époque. Il est décidé alors de l’isoler et on l’envoie au plateau d’Assy, face au Mont Blanc. Déjà attristé parce qu’il n’a pas pu dire...
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    Alors qu’il vivait tranquillement à Lyon, Marcel voit sont univers s’écrouler, à l’annonce du diagnostic de la maladie, la peste blanche comme on l’appelait à l’époque. Il est décidé alors de l’isoler et on l’envoie au plateau d’Assy, face au Mont Blanc. Déjà attristé parce qu’il n’a pas pu dire au revoir à son ami d’enfance Andréa, au nom de la contagiosité, il se retrouve isolé de son milieu familial et amical, et exilé loin, très loin.

    Après un trajet difficile, il se retrouve au pavillon S, avec des adultes, pavillon que sa mère à choisi pour la qualité des soins, et isolé dans sa chambre pour ne contaminer personne. Seule Gabrielle, l’infirmière lui apporte soins et réconfort. Mais, Marcel a seulement quinze ans, alors, isolé (une fois de plus) au milieu des adultes.

    Quand il sort enfin de sa chambre, il faut faire connaissance avec les lieux et les autres patients. Étrangement, lorsqu’il franchit le seuil de la salle à manger, il découvre une poire en cire et il met alors en place un mécanisme de défense : les soins coûtent cher, sa mère (mère célibataire) ne peut pas selon lui payer les soins, alors peut-être s’agit-il d’une attention de son père, dont il ne sait rien ?

    Marcel va se faire deux amis, Scala un artiste extravagant qui travaille la cire et Valentine qui est chargée de décorer la crypte (chaque sanatorium a une chapelle pour que les patients puissent se recueillir, prier) tandis que sa sœur malade reçoit des soins dans l’établissement.

    A travers l’histoire de Marcel, la dureté de l’isolement, de la solitude des affres de l’adolescence, le sentiment amoureux qui le fait rêver mais souffrir, Adrien Borne nous raconte l’histoire du Plateau d’Assy et des sanatoriums, en axant son récit sur trois périodes qui s’entrecroisent : 1948 avec l’arrivée de Marcel au pavillon S, 1970 avec la catastrophe du Roc des Fiz, où un éboulement massif a entraîné la montagne et le sanatorium, faisant 71 morts dont 53 enfants, et 2018 où un vieux médecin désabusé se souvient de la splendeur passée du plateau.

    Evidemment, en 1970, un technocrate, imbu de lui-même parachuté du haut niveau de L’État, décide de tout transformer : il n’y a plus de tuberculeux, alors plus besoin des bâtiments, qui coûtent trop cher alors transformons, transformons, économisons, (la gestion comptable de la médecine était déjà à l’œuvre) …

    J’ai adoré ce roman, comme j’ai aimé « Mémoire de soie » et « La vie qui commence » d’Adrien Borne, le ton quasi chirurgical par moment, et la pudeur lorsqu’il aborde les émotions des personnages. J’aime beaucoup le titre : « L’île du Là-haut », qui décrit bien la situation du lieu, le côté isolé de la terre et des hommes et rappelle au passage qu’on surnommait les sanatoriums « les paquebots ».

    Un grand merci à NetGalley et aux éditions J.C Lattès qui m’ont permis de découvrir ce roman et de retrouver la plume de son auteur.

    #Lîledulàhaut #NetGalleyFrance !

    https://leslivresdeve.wordpress.com/2024/08/31/lile-du-la-haut-dadrien-borne/

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    Couverture du livre « L'île du là-haut » de Adrien Borne aux éditions Lattes

    Gerry sur L'île du là-haut de Adrien Borne

    Impression bizarre que cet ouvrage.
    Après avoir eu du mal à y entrer, mon intérêt n’a commencé à être titillé. Je voulais connaître les aventures de ce si jeune garçon dans ce sanatorium, avec ses rebellions et amitiés.
    Le problème, c’est qu’à la fin de ma lecture, j’ai eu l’impression...
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    Impression bizarre que cet ouvrage.
    Après avoir eu du mal à y entrer, mon intérêt n’a commencé à être titillé. Je voulais connaître les aventures de ce si jeune garçon dans ce sanatorium, avec ses rebellions et amitiés.
    Le problème, c’est qu’à la fin de ma lecture, j’ai eu l’impression qu’elle avait été en dents de scie : un chapitre : j’aime, une autre chapitre : bof.
    Dommage, car le sujet était bien attirant.