"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Derrière ce gros pavé de presque 300 pages aux allures de blockbuster superheroique de l'espace, se cache une plaidoirie dont l'accusé n'est autre que l'Humanité.
Et ce côté "comics intelligent" n'est pas pour me déplaire, ou devrais je dire "comics mature" car "The blue flame" se place dans un contexte de supers, mais il pousse à la réflexion.
De nombreux thèmes sont évoqués comme la précarité, la violence de la société, ou le racisme. D'autres sont beaucoup plus développés comme la bonté de l'Homme, le malaise post-traumatique, la paix intérieure.
Il est difficile de parler de ce titre sans trop en dévoiler, surtout qu'il laisse beaucoup de place à l'interprétation de chacun.
Sam est il en plein délire ou à t il vraiment le sort de l'Humanité entre ses mains?
Pour le savoir, il vous faudra parcourir les 10 chapitres qui composent ce titre qui côtoie sans difficulté les bds coup de cœur de l'année.
Roman graphique avec deux récits liées à cette terrible bataille : l’une narre les origines troubles d’un Sardaukar qui, lors de ce combat, va devoir choisir entre son devoir et le pardon. L'autre le terrible destin des quelques rescapés de la famille des Atréides, à la recherche d’un peu d’espoir dans les ténèbres.
Illustrées par Adam Gorham et Jakub Rebelka. Récits qui nous montre la face caché du miroir, triste, brutal mais en s'intégrant parfaitement à l'œuvre originel. On parcours différents points de vu, l’honneur ne sera pas toujours symbole de justice et vérité. Complots et les machinations de la cour impériale. Une atmosphère sombre.
Watchmen. C'est le premier mot qui m'est venu en tête après avoir lu quelques chapitres. Car si cet album se présente comme un récit d'aventure cosmique. Par sa construction, ses personnages et son développement nous avons également affaire à un récit psychologique riche et intense à l'image de l'œuvre de Moore.
A l'image de son héros qui va voir son identité se dédoubler, le récit va prendre 2 directions diamétralement opposé et nous narrer deux récits en parallèle.
Ce que fait Cantwell est très fort il alterne avec une certaine aisance sans pour autant nous perdre dans un scénario complexe.J'ai également apprécié cette dualité complexe aux objectifs bien distincts mais ayant comme point d'orgue une profonde réflexion.
Graphiquement, à l'inverse de Watchmen nous avons ici un dessin moins old school mais qui rend malgré tout un bel hommage au genre .
Encore une fois bravo à Nicolas Beaujouan et à 404comics pour la qualité de cet album malgré une pagination conséquente.
En bref voilà un excellent album qui vous embarquera non sans mal dans les méandres du l'univers mais aussi de vos pensée.
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