Vous aimez les polars ? Alors venez par ici : choisissez, lisez et chroniquez !
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Le point de départ de ce roman est la découverte de plusieurs corps près de la ville de Willnot.
À partir de là, on pourrait s'attendre à une enquête policière mais ce n'est pas là que nous emmène James Sallis.
De cette découverte et de la réapparition mystérieuse d'un ancien Marine en ville, il tire un récit centré sur Lamar, le médecin de Willnot et sur la ville elle-même.
De James Sallis, j'ai retrouvé les ellipses. Inutile d'être trop curieux, on ne saura pas tout, certains détails resteront dans l'ombre. Mais cette histoire, c'est une histoire de personnes avant tout, de liens entre elles, de connexions et c'est cet aspect qui m'a plu avant tout.
Le rythme et la temporalité floue participent à ce sentiment de huis-clos, comme si en dehors de Willnot, rien n'existait vraiment.
J’ai profité des sorties en poche de 2 livres de James Sallis pour re-découvrir cet auteur connu pour « Drive » ou pour la série autour du détective Lew Griffin.
J’ai commencé par ce roman noir qui commence comme un polar, qui ressemble à un polar mais qui n’en est jamais vraiment un…
Willnot, charmante bourgade où officie le Dr Lamar, Willnot qui voit son quotidien bouleversé par la découverte d’un charnier. Lamar est appelé sur les lieux, l’enquête commence….
En fait non pas vraiment… le quotidien de Lamar au cabinet, à l’hôpital, ses rapports avec les patients et en particulier avec Bobby, vétéran d’Irak, vont alimenter la réflexion…
C’est alors à une chronique de cette petite ville à laquelle on assiste, James Sallis analyse les êtres humains et en même temps l’Amérique profonde, il traite de l’oubli, de l’abandon, du rapport à l’enfance..
L’écriture est simple et élégante, non sans humour et distance, James Sallis sait y faire, pas de doute !
Au final, un roman difficile à chroniquer, un livre qui distille sa petite musique, qui vous prend par la main et ne vous lâche plus… Direction Willnot !
Je remercie chaleureusement lecteur.com et les éditions RIVAGES/NOIR pour l'envoi, via Les explorateurs du Polar, du roman Willnot de James Sallis.
Dans la petite ville de Willnot, des corps ont été découverts dans une ancienne carrière.
Qui les a enterrés là ?
Le shérif Hobbes fait part de sa perplexité à Lamar, le médecin du coin qui voit défiler toutes sortes de gens dans son dispensaire.
Un jour, ce dernier a la visite surprise de Bobby Lowndes, un vétéran d’Irak originaire de la ville, qui était porté disparu.
La réapparition de Bobby est-elle liée à ces cadavres ?
Willnot est un bon roman, bien écrit et bourré d'humour. J'ai apprécié la plume de James Sallis.
J'ai été étonnée car ce n'est pas un roman policier classique ni même un thriller.
On suit surtout Lamar, le médecin. On découvre la ville de Willnot, mais on ne suit pas réellement l'enquête. Elle est là, présente en fond et il faudra bien résoudre ses meurtres. Toutefois, ce n'est pas l'élément le plus important du roman.
C'est intéressant, bien ficelé dans l'ensemble mais cela m'a un peu dérouté car je m'attendais vraiment à autre chose.
Malgré cela, je ne regrette pas du tout ma lecture et je suis ravie d'avoir pu découvrir Willnot et Lamar, son médecin.
Pas de coup de cœur mais une agréable surprise, qui mérite bien quatre étoiles :)
J'ai découvert cet auteur grâce aux Explorateurs du polar :)
Dans ce roman, on découvre les habitants de la ville de Willnot, notamment le docteur Lamar, le personnage principal que l'on suit tout au long de l'histoire.
L'histoire est bien écrite, fluide, parfois avec une note d'humour, mais aussi avec quelques notes philosophiques par moments. Au fil des chapitres, on rencontre les habitants, passant chacun à leur tour dans le cabinet du docteur. Une enquête s'organise en parallèle, suite à la découverte de corps dans un champ aux abords de Willnot ; on a donc fait appel à Lamar pour son oeil d'expert en médecine pour avoir son avis sur cette enquête.
Egalement, les descriptions des paysages ainsi que des personnages sont très présentes et nous plongent directement dans l'univers qui plane autour de la ville et de ses habitants.
J'ai moyennement aimé cette histoire. J'ai attendu patiemment que décolle l'enquête en cours et le lien qui unit Lamar et l'enquête de police. Je me suis posée beaucoup de questions auxquelles je n'ai pas trouvé toutes les réponses. Néanmoins, j'ai vite été prise dans l'histoire et l'action du roman. Ce fut une belle découverte concernant l'auteur !
On découvre un charnier dans la petite ville de WILLNOT, évènement ô combien marquant qui va bouleverser le quotidien de chacun et notamment celui de Lamar (le narrateur), médecin qui « rafistole les gens » et fait ce qu'il peut « pour les remettre en état de marche ». Mais, davantage médecin de l’âme et confident, il connaît bien ses patients et sait quel rôle déterminant ils peuvent (ou non) jouer dans la situation dramatique vécue par la communauté. Polar sans en être un, le texte se rapproche davantage d’une chronique de la campagne américaine, analyse fine et non dénuée d’humour, qui éclaire sur le sens que chacun donne à sa vie (et à celle des autres).
Lu dans le cadre des Explorateurs du Polar ...
Des cadavres sont découverts dans la petite ville de Willnot, et le médecin du coin est appelé à la rescousse pour donner son avis sur cette trouvaille. On suit ensuite Lamar, le médecin, dans sa vie quotidienne, parmi ses patients se trouve un vétéran passablement déboussolé qui disparaît aussi vite qu’il était apparu. Quant au lycée local, on suit aussi ce qui s’y passe grâce à Richard, le compagnon de Lamar, qui y enseigne.
Voici une excellente surprise glanée sur l’étagère des nouveautés à la bibliothèque. Après un début qui évoque un polar, l’aspect chronique de petite ville prend le dessus, et de quelle façon : avec malice, tendresse, et une énorme dose d’humanité. S’il faut au début prendre un peu ses marques, s’habituer à l’humour de l’auteur qu’on rencontre pour la première fois, la suite est juste un régal. Mélangeant avec dextérité les thèmes de la vie difficile dans les petites villes, du stress post-traumatique, du vieillissement, qui peuvent sembler sombres, le roman convainc par sa sincérité. Au début, le texte reste un peu hermétique, fermé sur lui-même, et sur les questions qu’il pose, mais grâce à cela, il devient difficile à lâcher.
Imaginez lorsque l’humour se mêle de philosophie, de réflexions sur la vie, sur la foi en l’humanité, sur le sens de l’histoire, sur la mort, parsemées de citations pertinentes, de dialogues réjouissants, et d’anecdotes sur la vie à Willnot, moitié ville réelle, moitié ville-fantôme…
Ce mélange des genres, qui pourrait sembler un peu désordonné, marche particulièrement bien, un peu à la manière de Richard Russo quand il décrit la ville imaginaire de Mohawk. Parfait pour les adeptes de chroniques américaines de la vie rurale, ce roman séduira aussi de nombreux autres lecteurs, pourvu qu’ils ne s’attendent pas à un polar classique ou à un thriller. On en est loin !
Certains romans noirs ont le même don qu’une belle mélodie. On en relit certains passages, comme on réécouterait ceux d’une musique, on en retient des phrases comme s’ils étaient des refrains, et ils ont la capacité de nous rendre rêveurs ou mélancoliques, en fonction du moment de le journée où l’on se les remémore.
Willnot fait partie de ces romans.
Ou plutôt devrais-je dire que c’est James Sallis qui a le talent de le rendre ainsi.
En racontant une histoire.
En modelant un contexte.
En jouant avec ses personnages.
En étudiant la psyché des hommes face au désœuvrement, à l’isolement, à l’oubli.
Et surtout face à eux-mêmes.
Alors, oui, bien sûr, c’est un roman policier. Avec force de l’ordre, corps, mystères, suspicions et questionnements.
Et oui, bien entendu, c’est un bon polar, pas du doute là-dessus.
Mais c’est également bien plus que cela.
Car même si l’enquête est là, même si l’envie de savoir est dévorante, elle pousse surtout le lecteur à s’interroger sur tous ceux qui l’entourent.
Et si la mélodie est belle, les paroles ne le sont pas moins.
La forme choisie est d’une simplicité élégante. L’auteur a une maitrise des mots qui met le lecteur à l’aise.
Une certaine poésie qui pousse à la confiance.
Forcément.
Pourtant, ne vous y fiez pas trop. Derrière ses mots simples, ses phrases élégantes et ses références plus que plaisantes, l’auteur ne nous fait aucun cadeau.
Son roman analyse le monde, comme Lamar ses patients.
Et le résultat est aussi complexe que fascinant.
Quand une petite ville perdue, dans laquelle il ne se passe pas grand chose et dont personne ne se soucie, fait face à la découverte de plusieurs corps, le réveil est brutal.
En particulier pour Lamar.
Après tout il est le médecin.
Celui qui soigne. Celui qui connaît. Celui à qui l’on se confie. Celui qui sait presque tout sur quasiment tout le monde.
Parce que petite ville perdue ne veut pas dire sans secrets. Sûrement pas.
Il est plus facile de cacher ses failles dans une multitude que dans une rue déserte.
James Sallis se sert de Lamar pour nous conter cette histoire. Son histoire. Et il le fait si bien qu’on en redemande toujours plus.
Merci Mr Sallis.
À lire, si ce n’est pas déjà fait.
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