Clémentine - une ado de 17 ans qui a dû apprendre à survivre dans un monde post-apocalyptique - cherche à mettre son passé et ses traumatismes derrière elle. Elle tombe sur un adolescent Amish nommé Amos, et ce duo improbable entame un voyage jusqu'à une station de ski abandonnée du Vermont, où ils rencontrent un petit groupe d'adolescentes tentant de construire une nouvelle colonie loin des rôdeurs.
De "Walking Dead" je n’ai vu qu’une partie de la 1ère saison de la série Tv car pas emballée par le rythme, je voulais tenter le comics, mais le nombre de tomes à rattraper m’a freinée… et quand au jeu vidéo, je découvre son existence avec cette adaptation ! Petit topo sur mes connaissances de l’univers.
Je connais le crayon de Tillie Walden pour avoir lu tous ses albums, mais c’est une première en total NB. Et la séduction fut différente, si j’ai trouvé certaines planches superbes avec un noir prenant l’espace entre des hachures formant les décors ou les perso, mais moins pour certaines cases, cependant elle donne le ton des émotions avec la sensibilité qu’on lui connaît.
Côté histoire, j’ai mis un temps à saisir les enjeux de l’aventure, une fois acté que j’allais vivre des choses improbables…. Et oui Zombis et Game… ce qui explique ma déception pour l’intrigue, j’imaginais du plus Dark et plus rythmé. Au final, on retrouve et reconnaît le style de l’autrice, plus axé psychologie adolescente.
Plutôt mitigée, mais étant presque vierge de l’univers, je ne peux juger l’adaptation et ce n’est qu’un premier tome…
Clémentine, the Walking dead, young adult que demander de plus ? Je me suis lancée dans cette lecture sans même savoir que cette nouvelle aventure allait sortir. Et j'ai aimé ma lecture même s'il faut pas être trop mal pour lire ça (je vous préviens)
J'ai été touchée par la vie que mènent ces adolescents ensemble. Qui survivent seuls et loin de tout. Ils apprennent et s'organisent. Ils n'ont pas tellement de bases. Ils sont si différent des enfants qui ont quelques années de plus qu'eux dans cet univers. Tous ont eu des vécus différents.
Les choses ne sont pas lisses, il y a des disputes, des différences de caractères, de buts à atteindre, de façon de voir la vie, la suite, leur objectif. Est-il un objectif commun ou au contraire ? Comment cohabiter ? Comment coexister quand chaque jour tout peut s'arrêter ?
Une ambiance assez calme et vide. Comme ce monde contrasté plein de zombies mais vide de vie. On sent le silence. Ce silence lourd et inquiétant. Dans les paysages et les planches on sent aussi l'ambiance pesante, la solitude de Clémentine. Le style du dessin et les couleurs apportent tellement cette valeur ajoutée charateristique de l'ambiance du monde de l'après. De ces personnages qui luttent pour vivre un jour une heure de plus. Sans avenir. Et ce noir qui également illustre l'état mental de Clémentine. C'est bien fait.
Les clashs entre les personnages, qui malgré tout avancent ensemble dans un but commun reconstruire cet abris. Ils ne s'entendent pas ils se méfient les uns des autres mais font en sorte de coopérer.
Jusqu'à ce que les choses dérapent. Comment faire confiance à des inconnus dans ce monde où il n'y a plus tellement d'humanité, des personnes jeunes qui n'ont pas connu le monde d'avant. Pas les mêmes constructions sociales, d'interaction, de but, d'espoir. Côté graphique les couleurs saturées en noir, très peu de blanc. La lourdeur, la sombreur du noir qui emplit les pages ajouté à cette atmosphère pesante, triste, sans espoir, froide, sombre. Le message ressort tellement mieux. Je suis triste pour ces personnages qui sont si abîmés par leurs vies terriblement difficiles. Qui survivent mais sans trop savoir pourquoi pour certains d'entre eux où la mort est partout. J'ai été très touchée par cette lecture. Beaucoup de défis, de peur, de situations d'actions dangereuses. C'est tragique, triste. On cherche quand même un peu de lumière, peut être. J'ai tellement hâte et espère découvrir le tome 2 quand il sortira. J'ai vraiment été surprise et aimé découvrir le côté young adult de l'univers de the Walking dead. C'était vraiment une belle découverte inattendue.
Clémentine laisse le jeune A.J en sécurité et reprend la route du haut de ses 17 ans dans un monde dévasté ou les morts ne meurent pas vraiment.
Elle rencontre d'Amos, jeune Amish rêveur, et se dirige vers le nord.
Clémentine reste sur ses gardes lorsqu'ils rencontrent un petit groupe de jeunes filles isolées en haute montagne du Vermont.
Climat et environnement inhospitalier vont enfermer les ados dans un huis-clos glacial ou certaines rencontres vont se faire plus humaines que d'autres.
J'ai toujours peur de replonger dans The Walking Dead tant les 33 tomes de la série mère ont été une lecture marquante (oui, des hauts et des bas, mais tout de même !).
Et même si sur mon petit écran Daryl est en ce moment en train de me faire froid dans le dos pour les mauvaises raisons, je n'ai pu résister au dessin de Tillie Walden.
Aussi parce que les jeux de feu Telltale et moi, c'est une grande histoire, et que retrouver Clémentine était très tentant !
Dans tous les cas, vous n'aurez besoin ni d'avoir lu la série mère, ni d'avoir spammé des QTE sur Steam (j'en ai perdu là, hein ? Avouez) pour comprendre de quoi il retourne et apprécier la balade !
Abordable plus facilement par un lectorat plus jeune, le 1er opus de cette trilogie à venir respecte tous les codes d'origine (grâce aux gris de Cliff Rathburn !) de ce monde dévasté ou les morts marchent.
Notre jeune héroïne cherche la solitude par dépit, parce que s'attacher, s'entourer, c'est s'exposer à voir ceux qu'on aime mourir, voire pire.
La palette des personnalités est bien pensée et ce huis-clos en pleine montagne apporte son lot de péripéties, puisque bien sûr, les choses et les gens tournent mal !
Clémentine est fidèle mon souvenir, emprunte de cette tristesse permanente (on le serait à moins...), partagée entre son enfance brisée et son élan naturel à protéger, n'ayant trouvé que la solitude comme bouclier et la rage comme arme.
Tillie Walden nous la dépeint avec justesse. J'ai hâte de voir ou elle nous emmènera...
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