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Viviane Elisabeth Fauville

Couverture du livre « Viviane Elisabeth Fauville » de Julia Deck aux éditions Minuit
  • Date de parution :
  • Editeur : Minuit
  • EAN : 9782707328045
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Vous êtes Viviane Élisabeth Fauville. Vous avez quarante-deux ans, une enfant, un mari, mais il vient de vous quitter. Et puis hier, vous avez tué votre psychanalyste. Vous auriez sans doute mieux fait de vous abstenir. Heureusement, je suis là pour repre

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Articles (2)

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Avis (9)

  • Viviane Elisabeth Fauville a tué son psy ?
    Julia Deck nous conduit à travers Paris entre le cheminement d’un esprit fragile et une enquête de police. Climat inquiétant constant. Suspense tendu. Chute inattendue. Belle écriture. Texte stylé et rythmé. ‘Collection Double’ chez Minuit avec une...
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    Viviane Elisabeth Fauville a tué son psy ?
    Julia Deck nous conduit à travers Paris entre le cheminement d’un esprit fragile et une enquête de police. Climat inquiétant constant. Suspense tendu. Chute inattendue. Belle écriture. Texte stylé et rythmé. ‘Collection Double’ chez Minuit avec une photo de couverture remarquable prise par l’excellente Hélène Bamberger.

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  • J'ai bien aimé cette nouvelle approche du personnage, par une écriture fraîche, originale. Une belle découverte
    On tourne les pages chapitre après chapitre sans pouvoir s'arrêter et la fin n'est pas decevante.

    J'ai bien aimé cette nouvelle approche du personnage, par une écriture fraîche, originale. Une belle découverte
    On tourne les pages chapitre après chapitre sans pouvoir s'arrêter et la fin n'est pas decevante.

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  • Livre très prenant mais la chute, attendue, est assez décevante... Se lit d'une traite mais laisse peu de traces...

    Livre très prenant mais la chute, attendue, est assez décevante... Se lit d'une traite mais laisse peu de traces...

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  • Quel univers étrange décrit dans ce livre, cette pauvre Viviane Elisabeth ne sait plus trop où elle en est. A t elle tué son psychologue ou pas ? Si ça y est elle s'en souvient ... mais ...

    L'enquête commence, elle est convoquée, rencontre des témoins, les suit, essaie de comprendre .. Avec...
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    Quel univers étrange décrit dans ce livre, cette pauvre Viviane Elisabeth ne sait plus trop où elle en est. A t elle tué son psychologue ou pas ? Si ça y est elle s'en souvient ... mais ...

    L'enquête commence, elle est convoquée, rencontre des témoins, les suit, essaie de comprendre .. Avec elle, on part en filature, on erre dans la ville, on s'occupe un peu de sa fille, on trimbale des couteaux, on observe, on discute ... jusqu'au chapitre final, inattendu.

    Dans un style parfois sec, souvent fou, l'auteure nous ballade dans la vie de cette femme quand même un peu dérangée mais surtout complètement perdue.

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  • "Vous êtes Viviane Élisabeth Fauville. Vous avez quarante-deux ans, une enfant, un mari, mais il vient de vous quitter. Et puis hier, vous avez tué votre psychanalyste. Vous auriez sans doute mieux fait de vous abstenir. Heureusement, je suis là pour reprendre la situation en main." (4ème de...
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    "Vous êtes Viviane Élisabeth Fauville. Vous avez quarante-deux ans, une enfant, un mari, mais il vient de vous quitter. Et puis hier, vous avez tué votre psychanalyste. Vous auriez sans doute mieux fait de vous abstenir. Heureusement, je suis là pour reprendre la situation en main." (4ème de couverture)
    Rien de mieux que cette quatrième de couverture pour donner le ton du bouquin. C'est extrêmement rare que je dise du bien de cette page, trop souvent explicite, mais là, elle emplit idéalement son rôle : celui de donner envie (ou pas) de dévoiler le ton et l'ambiance du livre. Car il est formidable ce roman. Ce qui m'a surpris de prime abord, c'est le vouvoiement, le livre commence comme cela : "L'enfant a douze semaines, et son souffle vous berce au rythme calme et régulier d'un métronome. Vous êtes assises toutes les deux dans un rocking-chair au milieu d'une pièce entièrement vide." (p.9) Et puis je m'y suis fait. Mais à peine le temps d'avoir intégré ce narrateur qui voussoie que le voilà maintenant, narrateur omniscient qui parle à la troisième personne, alternant les "Viviane" et les "elle". Et puis, non content de m'avoir déstabilisé, il en rajoute une couche, en se faisant oublier au profit de Viviane qui parle avec un "je". J'ai même lu des phrases commençant par "nous". Mais diantre, qui ose ainsi déranger ma tranquillité de lecteur ? Julia Deck, vous avez dit ? Connaît pas...
    Bon sang, mais c'est bien sûr, j'ai souvenance d'avoir déjà lu des billets sur son roman chez Clara, Isa, Cathulu et Ys.
    Voilà, vous savez tout de mes réflexions à la lecture des premières pages de ce roman. Je me suis régalé, j'ai jubilé à cette lecture tout sauf reposante. D'abord pour le style certes, mais aussi pour l'histoire et ce personnage de femme totalement perdue. Julia Deck nous promène, j'ai échafaudé des hypothèses sur l'éventuelle folie de Viviane, sur la réalité de son bébé, sur les raisons de son geste envers son analyste, sur divers points tout au long du bouquin. Rien ne s'est avéré. L'auteure nous embrouille volontairement pour mieux nous retenir. Son personnage ne va pas bien, c'est le moins qu'on puisse dire. Elle est dans une mauvaise passe, larguée la quarantaine juste passé pour une plus jeune, seule avec un bébé dans les bras pour lequel, elle craint de n'avoir pas de sentiment maternel : "Au milieu de la pièce désespérément vide, nous réfléchissons à ce que nous pourrions faire pour mériter tant d'amour. [...] Nous ne faisons rien, immobiles comme nous avons toujours été. L'enfant n'a jamais un pleur plus haut que l'autre, paraît incroyablement satisfaite de son sort, et ce formidable prodige nous effraie avant de nous réjouir, si bien que nous n'avons d'autre choix que suivre notre habitude, obéir aux lignes de la nécéssité. Nourrir, s'apprêter, sortir, rentrer, dormir : c'est le corps seul qui avance lorsque nous sommes redevenues muettes." (p.55)
    Pour être tout à fait complet, j'ai ressenti un "p'tit coup d'mou" au début de la seconde partie, une vingtaine de pages moins captivantes, un peu fatigantes, avant de repartir sur une fin tout aussi enthousiasmante que le début. Dans ma grande bonté, j'ai déjà pardonné à Julia Deck ce passage (que je suis peut-être le seul à avoir ressenti), car son roman est vraiment frais et original. Il paraît difficile d'inventer des histoires, des manières de les raconter aujourd'hui, tellement il a été publié de livres en tous genres. Julia Deck relève le défi, joliment. Franchement, passer à côte de Viviane Élisabeth Fauville sans faire sa connaissance serait de la goujaterie, une faute de goût, un manque de savoir-vivre.

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  • Nous découvrons Viviane Elisabeth Fauville dans son rocking-chair, berçant son bébé de trois mois. Elle observe les éléments du décor, se laisse bercer à son tour par le souffle de la petite, "au rythme calme et régulier d'un métronome". Le tableau paisible d'une scène de la vie quotidienne. Une...
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    Nous découvrons Viviane Elisabeth Fauville dans son rocking-chair, berçant son bébé de trois mois. Elle observe les éléments du décor, se laisse bercer à son tour par le souffle de la petite, "au rythme calme et régulier d'un métronome". Le tableau paisible d'une scène de la vie quotidienne. Une mère, son enfant, une fenêtre sans rideau qui "semble clouée au mur comme une esquisse, une pure étude de perspective, où les rails et les caténaires échappés de la gare de l'Est figureraient les lignes de fuite". Et soudain surgit une pensée trouble, incertaine ; il semble à Viviane Elisabeth – sans qu'elle en soit vraiment certaine – que quelques heures auparavant, elle a fait "quelque chose" qu'elle n'aurait pas dû : tuer son psychanalyste. Mais sa mémoire est devenue un trou, ses souvenirs sont flous. Elle fait alors des gestes machinaux, en pilote automatique, laisse glisser ses pensées dans son esprit comme les nuages dans le ciel.

    Le lecteur est d'emblée installé dans le corps et l'esprit de Viviane Elisabeth. Capturé dès les premières lignes, il lui sera impossible de sortir de la peau du personnage avant d'avoir terminé le livre. À partir de là, "vous êtes Viviane Elisabeth Fauville. Vous avez quarante-deux ans, une enfant, un mari mais il vient de vous quitter." Et, rappelons-le, vous venez aussi de tuer votre psychanalyste...

    Le lendemain matin, "votre mémoire est entièrement revenue". Et ce qu'elle dévoile est plus qu'effrayant et parfaitement implacable. Les événements reviennent à votre esprit et se déroule dans votre tête comme un film. Votre mari vous a quittée et, par fierté, c'est vous qui êtes partie. Comme vous avez gardé les clefs, vous retournez dans votre ancien appartement, et récupérez la série de couteaux offerte par votre mère – vous n'allez pas en plus lui faire des cadeaux, à ce salaud qui vous a trompée et abandonnée. C'est avec l'un de ces couteaux que vous avez tué votre psychanalyste. Vous avez ensuite soigneusement re-déposé les couteaux chez votre mari. Pour un crime non prémédité, vous avez fait preuve d'une certaine stratégie. Inconsciemment sans aucun doute car après coup, vous ne comprenez plus très bien ce qui s'est passé. Vous n'êtes même pas vraiment sûre de ce qui s'est passé, tout est en même temps très clair et très flou. Votre esprit vous fournit une lecture des événements qui semble à la fois réelle et douteuse.

    Commence alors pour Viviane Elisabeth et pour nous, lecteurs, qui suivons chacun de ses pas, chacun de ses gestes, chacune de ses pensées, une errance quasi dostoïvskienne dans les rues de Paris. Entre deux dépositions hésitantes et nerveuses à des flics partagés entre la suspicion, la pitié et l'exaspération, elle pratique l'art de la filature en poursuivant et interrogeant tous les autres suspects du meurtre de son psychanalyste, en laissant son bébé seule, endormie avec ou sans l'aide de tranquillisants...

    Julia Deck mène son récit comme son personnage, de façon fascinante et sidérante. Viviane / Elisabeth est une héroïne à la fois déroutante, trouble et attachante. La multiplicité des formes énonciatrices, la variation des pronoms, permet de matérialiser les différentes facettes du personnage. Celle-ci est toujours au centre de l'intrigue mais elle est tantôt l'objet, tantôt le sujet, plus ou moins consciente de la situation selon les chapitres. Le "vous", très présent, souligne combien Viviane est sous influence, elle semble manipulée comme un pantin dont un marionnettiste manierait les ficelles. "Je suis le jouet des circonstances et j'ai décidé de ne pas résister, de prendre le sens du vent." Le lecteur, lui, est le jouet de l'auteur et de l'intrigue, il est forcé de suivre l'héroïne dans ce qui apparaît soit comme un moment de folie absolue, soit comme une perte de conscience temporaire, soit comme un cauchemar vécu éveillé. Le suspense est parfait, implacable : jusqu'au dernier chapitre, le doute s'insinue, s'instille, persiste. Et "au lieu de gagner en lumière, les événements s'obscurcissent toujours davantage."

    C'est palpitant, angoissant, troublant. L'écriture , la construction, le personnage sont d'une inventivité et d'une originalité remarquables. On est saisis, sans pouvoir ni vouloir résister à ce tourbillon qui nous emporte dans les méandres de l'esprit du personnage. Mais n'ayez crainte : Julia Deck, armée de sa plume, est toujours "là pour reprendre la situation en main".

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  • Ouf je l' ai terminé. Je n' ai rien dû y comprendre. Ce faux exercice de style qui laisse supposer un dédoublement de personnalité est lassant et inintéressant; Passez votre chemin, chers lecteurs amis.

    Ouf je l' ai terminé. Je n' ai rien dû y comprendre. Ce faux exercice de style qui laisse supposer un dédoublement de personnalité est lassant et inintéressant; Passez votre chemin, chers lecteurs amis.

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  • Déçue (j'en attendais plus suite à une présentation à La Grande Librairie). Je l'ai lu jusqu'au bout car très vite j'ai eu un doute sur sa culpabilité et je voulais connaitre le fin mot de l'histoire au final très brouillon.

    Déçue (j'en attendais plus suite à une présentation à La Grande Librairie). Je l'ai lu jusqu'au bout car très vite j'ai eu un doute sur sa culpabilité et je voulais connaitre le fin mot de l'histoire au final très brouillon.

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