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Le dix-septième siècle, un causse du Quercy, le plein été. Un voyageur du nom de Tristani s'approche d'un hameau, suivi de Fo son serviteur qui traîne un âne par la bride. L'âne transporte sur son bât, avec les bagages, une viole d'amour dans son étui. Surpris par un orage, contraints de s'abriter, ils assistent à leur corps défendant à une scène troublante : une femme du peuple se faisant caresser sous un arbre par un berger. Tristani et Fo s'interrogent à voix basse. Ce tableau marquant leur arrivée est une bien curieuse facétie du destin. Le hameau Vitali, où ils sont attendus, est habité par des Italiens plutôt austères, des catholiques qui ont souffert des guerres de religion. De plus un homme s'y meurt. C'est du reste la raison pour laquelle Tristani et Fo sont montés de Cahors sur ce causse aride : le mourant a souhaité entendre avant de partir un certain air joué à la viole d'amour.
Tristani fait la connaissance de Catherine Vitali, une jeune fille dont la sensualité se nourrit d'émotions artistiques. Catherine affirme juger stupides les guerres en général et les guerres de religion en particulier. Il n'est selon elle que deux choses importantes : le culte de la beauté et l'amour du prochain. Tristani se demande comment il convient d?interpréter cette opinion. Mais le temps presse : le mourant, qui craint de passer durant la nuit, réclame pour le soir même son concert de viole d'amour.
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