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C'est très certainement la première fois que j'espère l'apparition d'un triangle amoureux jusqu'à la dernière page pour éjecter le héros principal. Pour maximiser mes chances de le voir disparaître, j'ai également croisé les doigts pour qu'il se fasse écraser par un bus et meurt dans de terribles souffrances. Mais voilà, Vicious, c'est comme la pire des vermines, il est impossible de s'en débarrasser.
Le ton est donné. Ce roman m'a profondément énervée.
Dès sa première apparition, j'ai contracté une allergie viscérale à Vicious (à qui je n'accorde aucune circonstance atténuante). Baron Spencer fils, surnommé Vicious parce qu'il est maléfique, méchant, pervers, cruel, impitoyable... mauvais. Il est mauvais en plus d'être arrogant, suffisant, méprisant, condescendant. Il se balade avec autour de lui une aura de méchanceté ; son crew les Four Hot Heroes à savoir Dean, Trent, Jaime, aussi peu fréquentable que lui ; et une nuée de filles (attirées par ses dollars) prêtes à se montrer malléable et plus si nécessaire. Mais voilà, il a jeté son dévolu sur Émilia, aka Millie.
Millie c'est la fille des domestiques de Vicious. C'est pratique, ils habitent presque sous le même toit, ils peuvent se voir tous les jours. Dommage que Vicious révèle son intérêt pour Émilia par des piques, des sales coups et des horreurs. En gros, il la harcèle et comme il fait partie des mecs populaires de son établissement, son comportement fait office de modèle à suivre et rapidement le quotidien de Millie devient apocalyptique. Heureusement pour elle, les années de lycée ont une fin.
It's get better ?
D'une certaine manière, mais Millie échange ses problèmes d'adolescentes avec des problèmes d'adultes... finit les harceleurs, c'est avec les créanciers qu'elle doit jongler. C'est là que Vicious revient dans la partie 10 ans plus tard. Toujours plein aux as, toujours aussi maléfique et manipulateur, il propose à Millie un contrat qu'elle ne pourra pas refuser, un chantage quoi... Elle signe le deal sans savoir les tenants et les aboutissants du contrat... et ça m'a mise dans une colère terrible. J'avais envie de la secouer, je lui ai crié de poser les bonnes questions ! Mais voilà face à Vicious, elle tente de tenir tête, de batailler, elle n'en perd pas moins complètement sa volonté dès qu'il la regarde dans les yeux... parce qu'elle est complètement amoureuse. Enfin, pour moi elle est plutôt victime du syndrome de Stockholm, mais ne jouons pas sur les mots.
Sauf ces petits problèmes de volonté, Millie est canooooooooooon. Elle se démène comme pas possible pour assurer le minium vital à sa soeur. Elle n'hésite pas à se sacrifier au passage. Son sens de l'abnégation est terrorisant, encore plus que son sens de l'empathie ! Je l'ai trouvé intelligente et drôle. Et j'ai adoré son style vestimentaire, qui la propulse en décalage complet des carcans classiques. Issue d'une famille modeste, elle a rapidement pris conscience que son instruction lui assurera son avenir, alors quand elle prend en pleine figure la réalité du monde professionnel elle est complètement désemparée... Voyez-vous, je lui trouve des excuses, pour avoir accepté l'inacceptable et ne pas avoir pris ses jambes à son cou. Elle se reproche d'avoir un orgueil titanesque... ce n'est pas vrai. Elle a juste le sens de la dignité. #GoGirl !
La Millie que l'ont rencontre dans le présent et celle qu'on découvre dans le passé m'a complètement charmée. Je l'ai adoré. D'ailleurs, les chapitres ont l'on suit sa voix étaient comme des petites récompenses. Adolescente, elle est malmenée, mais pour autant, elle ne tente de pas de plaire à ses bourreaux, de s'intégrer. Bien au contraire elle s'illustre déjà par intelligence rafraîchissante et son indépendance d'esprit. C'est d'ailleurs les qualités qui impressionne Vicious. A priori, il a pour elle des "sentiments" contradictoires, un mélange d’attraction et de répulsion. Manque de chance, ce n'est que la répulsion qu'il extériorise, évidemment. Pour autant, il ne laisse personne d'autre approcher la jeune fille et cela dans les deux temporalités du roman : dans le passé et dans le présent.
Leurs retrouvailles vont leur permettre de faire table rase du passé, enfin, à condition qu'ils se fassent confiance, qu'ils soient honnêtes l'un envers l'autre et qu'ils se confient.
Verdict : Dans ce roman il est question de harcèlement, de réalisation de soi et de pardon. Il est aussi question d'apparence trompeuse, de rivalité et de jalousie. Je râle, mais j'ai passé un excellent moment de lecture.
Avant de vous parler du coup de coeur intersidérale que j’ai eu pour Vicious comme j’en connais rarement, je dois vous prévenir que j’ai lu ce premier tome en trois heures… Vous voilà donc prévenu, ce bouquin est pour moi extrêmement addictif !
Quand j’ai lu le résumé de Vicious, j’ai eu un peu peur. Était-ce une Dark Romance au personnage masculin que je déteste ? Encore une romance bourrée de clichés à faire lever les yeux ? J’ai été vachement surprise par les premières pages. Certes Vicious est un connard mais j’ai vu dès le départ que je n’arriverais pas à le détester ! Pour moi Vicious est ce personnage masculin qu’on a déjà toutes et tous lu dans un livre qui ne peut pas s’empêcher d’être odieux juste pour mieux se protéger. Vicious est riche mais il est aussi très seul. Sa mère est morte, son père n’est jamais là et sa belle-mère… elle fait tout pour paraître gentille alors qu’en réalité, c’est une vipère ! Bref, il est malheureux, il fume des joints, se bagarre pour se défouler et surtout, il adore être ingrat avec Emilia. On l’apprend grâce aux flashbacks très très bien placés qui nous apportent pas mal de précisions sur leur passé commun.
Emilia est la fille de parents pauvres. Ils sont aussi les domestiques de la famille de Vicious. En déménageant chez la famille de Vicious, elle s’est très mal adaptée au lycée surtout à cause de son style plutôt unique. Malgré tout, elle ressent quelque chose pour Vicious, elle sait qu’il se sent seul et reste quand même plutôt sympa avec lui. Dans le présent, elle a cette répartie face à Vicious qui fait que je l’ai adoré à la seconde où elle a commencé à lui répondre !
La romance entre ces deux-là s’installe de façon tout à fait normale et fluide même si le tout est un peu tordu mais la romance, l’alchimie entre eux sautait aux yeux ! Il fallait qu’ils soient ensemble ! Le double point de vue est également très bien choisi, j’ai aimé être dans la tête de Vicious, de lire ce qu’il pensait vraiment d’Emilia et de voir toutes ces fois où il ne savait plus où il en était à cause d’elle. Elle l’a presque rendu fou ! Et l’inverse est tout aussi vrai au final ! Au début, Emilia ne se laisse pas faire et c’est quand même vachement rafraîchissant. Puis petit à petit, Emilia s’est refaite à l’idée de la présence de Vicious à ces côtés et elle a commencé à penser à lui plus en détail.
Il n’y a pas des scènes de fesses à gogo, ni de la vulgarité à outrance. Les moments sont bien choisis et les mots aussi. L’auteure a réussi à me rendre accro à ce bouquin sans vraie action. Et par vraie action, j’entend secret inavouable, implication de la mafia ou je ne sais quoi. Avec le double point de vue, on est déjà au courant de pas mal de choses et c’est ça qui est dingue quand même. Je suis rarement accro à une romance mais là c’était vraiment super bien.
En bref, une écriture et une traduction soignée, des personnages haut en couleur que j’ai adoré et je n’ai pas vu du tout les pages tourner. Maintenant, je n’ai qu’une obsession, lire la suite !
http://liliandtheworldofbooks.blogspot.be/2018/02/sinners-of-saint-tome-1-vicious.html
Emilia est la fille des employés de maison dans le domaine du père de Vicious (Baron). Sa rencontre avec lui ne sera pas de tout repos. Ce mec est un véritable diable et il a bien décidé de lui rendre la vie impossible. Des années plus tard, elle va le revoir dans le bar où elle y travaille. Coïncidence? À vous de le découvrir.
Bien évidemment, ce charmant jeune homme n'a pas changé pour un sou et il ne va pas hésiter à l'embarrasser à nouveau.
Une histoire originale avec des personnages originaux. Emilia est une jeune artiste, douce et toujours présente pour les siens. Elle est tout le contraire de Vicious et elle se demande comment il peut être ainsi avec elle. Qu'a-t-elle fait pour mériter ça. Elle va le comprendre au fur et à mesure. Seule elle arrivera à le percer à jour.
Quant a lui, il nous montre tous ses mauvais côtés et je peux vous garantir qu'il réussit très bien à ce que l'on le haïsse. Il est vicieux, calculateur et n'hésitez pas à obtenir tout ce qu'il veut. Mais plus loin dans l'histoire, nous allons le découvrir autrement et cela m'a plu de le voir sous un autre jour qu'un monstre envers Emilia.
Vous l'avez compris, entre nos deux tourtereaux cela va être électrique du début jusqu'à la fin. Leur relation est complètement différente des autres et c'est pour cela que j'ai adoré ma lecture. Cela chance un peu des romances à l'eau de rose que l'on adore tous.
Bref, une auteure et un univers que je découvre et j'en sors satisfaite. L'histoire n'est pas facile, car les personnages sont complexes ainsi que l'histoire, mais on est tellement pris par eux qu'on a juste une envie, découvrir la fin. Emilia et Vicious m'ont conquis. Le prochain (7 mars) parlera de Rosie et Devious et j'ai hâte de le découvrir.
8/10
« Vicious » est le premier tome d’une toute nouvelle série publiée chez Harlequin : « Sinners » de L.J. SHEN.
Dans ce premier opus, nous faisons la rencontre d’Emilia, une jeune femme qui vit à New-York avec sa petite soeur. Cette dernière est malade et Emilia a dû mettre sa vie entre parenthèse pour enchaîner les petits boulots et réussir à payer les médicaments et le loyer de l’appartement sordide dans lequel elles vivent. Son quotidien était donc rythmé et stressant, ne sachant pas si elle arriverait à payer le lendemain de quoi manger.
Mais un jour, elle rencontre Vicious au bar dans lequel elle travaille. Vicious, c’est l’homme qui, dix années plus tôt, l’avait provoquée, menacée et expulsée de leur ville. Il est riche, puissant et les parents d’Emilia travaillent pour sa famille. Même si elle a un fort caractère, elle s’était exilée à New-York, ne supportant plus le Vicious adolescent qui était alors ingérable et foncièrement méchant.
Se retrouver devant Vicious dix années plus tard rappelle de mauvais souvenirs à la jeune femme. Elle sait qu’elle doit le fuir, l’ignorer, mais comment empêcher son coeur de continuer à battre pour lui ?
Présentée comme la nouvelle série ‘Dark Romance’ d’Harlequin, j’étais curieuse de découvrir cet univers sombre et de pêchés.
Après lecture, « Vicious » n’est pas vraiment une romance sombre à proprement parler et saura donc convenir à la majorité des lecteurs.
Le côté sombre de cette histoire est emmené par Vicious. Que cela soit au présent, ou dix années plus tôt, ce personnage est sans limite.
Il est têtu, incontrôlable, difficile et égocentrique. Ce mélange particulier a pour résultat ce personnage plus que charismatique que l’on aime autant que l’on déteste.
Au fur et à mesure des chapitres, on découvre son passé qui n’est pas rose et qui a forgé l’homme qu’il est devenu, un homme sans coeur et sans scrupule. Même si certains éléments, certains secrets, sont faciles à deviner, on est triste pour ce personnage et l’on ne peut s’empêcher de ressentir de l’empathie pour lui.
Finalement, on découvre que le Vicious adulte est aussi maladroit qu’un adolescent lorsqu’il s’agit de sentiments et de relations humaines.
Emilia est tout ce que Vicious n’est pas : tendre, naïve, gentille. Elle n’hésite pas à faire passer les autres avant elle et l’on ne peut être que touché par cette femme qui se bat contre la vie et ses aléas.
Le duo qu’ils forment est explosif, surtout lorsqu’ils sont adultes. Emilia est devenue moins passive, plus cynique et cela mène à des joutes verbales plutôt sympathiques à suivre.
La tension est présente à chaque instant entre eux et l’auteur n’hésite pas à faire monter la température jusqu’à son paroxysme.
J’ai eu un peu de mal à accepter le fait qu’Emilia pardonne aussi facilement à Vicious. Après tout ce qu’il lui a fait quand il était plus jeune et la façon dont il se comporte avec elle une fois adulte, je pense qu’elle aurait dû l’envoyer balader plus d’une fois. Son dévouement sans limite pour Vicious devient parfois difficile à comprendre et l’on peut se sentir parfois agacé face à cela.
Je ne connaissais pas cet auteur et son style est plutôt plaisant dans ce type de roman. Cependant, j’ai parfois trouvé que les dialogues étaient un peu maladroits, un peu surjoués par instant, notamment lorsqu’ils se chamaillent.
Le final est un peu improbable. On constate que Vicious est toujours aussi extrême et incontrôlable. Certes, cela va avec le personnage et avec l’intention de l’auteur de faire une ‘dark romance’, mais à mon sens ce livre n’entre pas dans cette catégorie.
Par contre, j’ai énormément apprécié le moment où Vicious se livre à Emilia. On le découvre plus humain que jamais et cet instant est l’un de mes passages favoris.
En conclusion, « Sinners, tome 1 : Vicious » est un premier opus plutôt satisfaisant. L.J SHEN utilise tous les codes des romances modernes, ce qui fait que nous ne sommes pas déstabilisés à sa lecture. Cependant, on peut reprocher à ce livre qu’il ne soit ni une dark romance, ni vraiment haletant.
Certains passages nous font lever les yeux au ciel, d’autres nous attendrissent et même si ce n’est pas un coup de coeur, je peux dire que j’ai passé un plaisant moment de lecture.
Un livre à lire si vous aimez les romances avec des personnages têtus et charismatiques.
( https://lectrice-lambda.blogspot.fr/2017/11/sinners-tome-1-vicious-l-j-shen-sinners.html )
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