"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Israël est toujours demeuré pour les Juifs un référent essentiel, mais c'est à la fin du XIXe siècle que s'exprime le projet d'un retour organisé des Juifs sur leur terre : les Amants de Sion fondent les premiers villages juifs de la Palestine moderne, puis Theodor Herzl structure l'idéologie sioniste en un mouvement politique. Les vagues migratoires (alyot) vont alors se succéder : sionistes socialistes - fondateurs des premiers kibboutzim -, artisans yéménites, petits commerçants venus de Pologne, réfugiés d'Allemagne fuyant l'hitlérisme, immigrants clandestins de l'alyah bèt, rescapés de la Shoah; puis, après la création de l'État d'Israël en 1948 - il y a soixante ans -, communautés d'Afrique du Nord, d'Égypte, de Libye...; plus récemment, Juifs de l'ex-Union soviétique et d'Éthiopie. Le " rassemblement des exilés " est devenu réalité, au-delà de la diversité des options religieuses et politiques, et malgré les conflits récurrents avec les États arabes. En historienne, sans passion partisane, Anne Grynberg relate cette histoire. Avec l'espoir d'une concrétisation du dialogue et de l'avènement de la paix.
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