Des conseils de lecture pour tout l'été !
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Des conseils de lecture pour tout l'été !
Si le soufflet est quelque peu retombé – sans doute en attendais-je trop d’avoir justement tant attendu -, je me suis volontiers laissée happer par cette intrigue prenante, particulièrement bien construite et rondement menée, qui se révèle assez facilement mais dont on ne peut empêcher la tension de nous gagner, de grimper crescendo jusqu’à un dénouement, certes un peu brusque mais tout à fait réussi.
Si l’intrigue aurait sans doute mérité quelques pages voire chapitres de plus pour répondre à l’ensemble de nos questions, force est de constater qu’elle ne connait aucun temps mort et se voit menée tambour battant par une poignée de personnages fort intéressants à côtoyer, que l’on suit sans hésiter jusque dans les méandres de ce sinistre sanatorium.
Porté par une plume fluide et attrayante, un style visuel particulièrement immersif et entraînant, ce roman est d’autant plus palpitant qu’il est aussi rythmé par des chapitres courts qui ne font qu’accentuer et accélérer notre lecture !
Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2022/01/chroniques-2022-urbex-sed-lex-de-christian-guillerme.html
Deux couples passionnés d'urbex (pour les non initiés comme moi ce sont des gens qui aiment visiter des lieux construits et abandonnés par les hommes comme d'anciennes manufactures, des tunnels de métro condamnés...) acceptent l'offre proposer par un inconnu sur leur site internet. Il faut dire que l'offre est alléchante, 32 000 euros leur sont promis s'il passe une nuit dans un ancien sanatorium.
Cependant une fois sur place ils se rendent compte qu'ils ne sont pas seuls et que cette nuit pourrait bien être leur dernière.
Urbex sed lex est un roman divertissant, qui m'a fait passé un moment sympathique mais qui malheureusement est sans surprise. L'ambiance est bien rendue, on imagine très bien le sanatorium abandonné, la progression des deux couples dans ce lieu immense mais les personnages sont trop stéréotypés, ils sont l'archétype des personnages que l'on voit dans les films d'horreur/angoisse.
Bref c'est le genre de roman qu'on aime lire de temps en temps pour se plonger dans une atmosphère sombre et angoissante.
Je suis passée par plusieurs phases tout le long de cette lecture, alors que je n’en attendais rien de spécifique, puisque je n’avais lu aucun avis, ni regardé la bande annonce.
Mais l’exploration urbaine des lieux abandonnés est un domaine que je connais bien, pour l’avoir pratiquée, il y a quelques années. J’aime m’imprégner de ces lieux glauques que l’être humain a soit par choix, soit par nécessité, décidé de ne plus entretenir, laissant ainsi la nature ou l’homme reprendre ses droits. Je connais cette sensation d’euphorie qui prend aux tripes, lorsque l’on découvre l’usine désaffectée dont parlent les potes, ou cette maison de maîtres en ruine, ces catacombes interdites ou certains tunnels de métro… Bref, sans rien attendre de particulier sur l’intrigue, j’en attendais un minimum, vu le titre.
J’avais une vague sensation que le fantastique allait croiser la route des protagonistes, finalement, il n’en est rien, cela n’aurait pas été si gave si le reste avait été à la hauteur.
Le prologue qui sert de base à l’intrigue, laisse peu de place à la découverte, puisque l’on comprend vite dans quelle direction l’auteur va se diriger. Il est assez visuel, sympathique, pose les jalons de l’aventure que vont vivre les personnages évoqués dans la 4ème. On s’attend à entrer rapidement dans le vif du sujet, pourtant, il faudra patienter jusqu’au chapitre treize pour que l’on se retrouve dans ce sanatorium désaffecté de Dreux qui existe bel et bien puisque le préambule prend sa source dans un fait divers bien triste qui a eu lieu en 2016, lors duquel un gamin de 19 ans a fait une chute mortelle de cinq mètres.
Les relations entre les protagonistes sont d’ailleurs vite posées, l’intrigue débute dans l’appartement d’un des couples. Était-il besoin de préciser que l’appartement parisien était loué par Chloé et qu’elle était assise près de Théo son « amoureux »… Je suis certaine que vous m’imaginez lever les yeux au ciel… Et l’entrée en matière donne l’impression de se trouver devant une mauvaise scène de théâtre, où le ridicule des mots laisse la place au ridicule des gestes.
Plusieurs constructions sont maladroites, et ne font que creuser le déficit de bonne volonté, dont j’essaie de m’armer, notamment, dans cette phrase : « Le regard chevillé sur le ruban de goudron en mouvement… « , Ou ici : « Le bitume luisant… « Ou encore là « … La messagerie de leur site, désespérément orpheline d’une réponse à son envoi nocturne… »
J’ai aussi découvert, que l’on chevauchait de hauts tabourets, que l’on pouvait faire pivoter sa compagne vers soi et que l’on pouvait faire beaucoup de chose de concerts… Que l’on badigeonnait les cloisons de rayons lumineux (sous-entendant les lampes torches), qu’une pièce pouvait nous saisir au détour d’une cloison, que la sueur pouvait poindre sous nos aisselles… Bref, je vais m’arrêter là, car il y en a beaucoup.
Dommage, car l’auteur démontre à plusieurs reprises qu’il sait manier les mots, mais surtout qu’il a des connaissances linguistiques avec des mots recherchés qui font sens et pourraient donner corps au texte, mais deux lignes plus haut ou plus bas, on tombe sur des tournures maladroites qui cassent le rythme.
Concernant les personnages, ils manquent de construction et se ressemblent tous, même les fameuses ombres qui les traquent… Dommage d’ailleurs de ne pas avoir trouvé d’autres surnoms… Ombre 1, ombre 2… Comme si une paresse s’était saisie de l’auteur…
Alors qu’il arrive parfaitement à nous décrire une de ces ombres et à lui donner vie tout en la rendant antipathique !
Les couples manquent de crédibilité, les dialogues entre eux, sont creux et sans saveur, avec une pointe de fausseté qui m’a exaspérée. Les « ma puce », mon « grand bêta », même au cœur de l’horreur, n’ont aucun sens et n’ont pas leur place dans ce contexte. L’auteur, en réponse à l’un de mes commentaires sur Instagram me parle de parti pris dans la narration…
Je comprends que l’on puisse choisir tels ou tels mots, mais dans le contexte du livre, cela n’apporte rien et n’a pas sa place dans un thriller. Dans une romance tout au plus, mais dans un thriller, ça casse le rythme et c’est infantilisant.
L’auteur, dans un autre commentaire, sous un retour de lecture, parle de petits surnoms que l’on peut se donner dans la vie quotidienne… Sauf que dans la vie quotidienne, si je me retrouve en danger, je ne me vois pas utiliser des mots doux : « chérie, mon grand bêta, nous allons nous noyer… » Je dirais plus : « bordel de merde, on va se noyer! »
Les rires sonnent faux, comme si l’auteur avait du mal à leur construire une identité propre. D’ailleurs, aucun ne se démarque, même si l’auteur tente de présenter Fabrice comme le leader, cela ne matche pas.
Pour autant, la description qu’il fait du gardien du sanatorium, seul personnage dignement construit en si peu de phrases, démontre que l’auteur a cette capacité, lorsqu’il daigne élaguer et s’affranchir des images alambiquées et pseudo-poétiques, qui ne font qu’alourdir le récit.
Si comme moi, vous voulez frissonner, vous serez déçus. Comme on ne s’attache pas aux personnages, on ne s’angoisse pas pour eux non plus et franchement l’accent n’est même pas mis sur le glauque du lieu, puisque l’auteur se contente de décrire d’une manière succincte ce qui s’est passé dans ce sanatorium. Alors que son histoire est terrible…
C’est un texte qui aurait mérité plusieurs relectures et une correction plus poussée, qui fait davantage penser à un scénario qu’à un livre, les descriptions des lieux sont d’ailleurs très visuelles, ce qui montre que l’auteur a fait ses repérages et ses recherches.
Un sujet largement exploité au cinéma, qui ne laisse aucune surprise. On comprend rapidement la direction que l’auteur fait prendre à son quatuor, dont chaque personnage manque d’épaisseur.
Un Thriller plutôt intéressant qui sait instaurer un climat de tension et d'angoisse au sein de son récit. Bien que j'ai eu quelques difficultés à rentrer dans ce roman, une fois la moitié de celui-ci lu, j'ai plutôt bien accroché. Les personnages sont sympathiques et surprenants, l'histoire n'a rien de très original, mais j'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur a procédé pour la rendre intéressante.
Ce n'est pas un coup de cœur, mais cela reste une lecture agréable.
Voilà un thriller au titre bien énigmatique pour ceux qui ne connaissent pas. Qu’est-ce que l’urbex? C’est l’exploration urbaine de lieux abandonnés désaffectés. Cela peut être d’anciennes usines, d’anciens hôpitaux… Si vous craignez la poussière, les araignées, les bruits et lieux étranges, mieux vaut donc vous abstenir de pratiquer cette activité qui connaît un certain succès depuis quelques années. Rien que sur Youtube, vous pourrez trouver de nombreuses vidéos de youtubeurs qui se sont spécialisés dans cette activité.
Revenons à nos moutons : « Urbex Sed Lex » est un thriller assez divertissant. En effet, je me suis laissée facilement prendre au jeu. Il se lit facilement, sans prise de tête inutile ou perte de neurones dans la résolution d’énigmes. Simple mais efficace. Les chapitres courts mettent de la tension dans la lecture et défilent très vite (voire, peut-être trop vite).
Si je veux être à 100% honnête, je dois malgré tout vous faire part d’un petit point faible. C’est le fait qu’il aurait pu être plus approfondi et donc, compter un peu plus de pages. En effet, l’ambiance des explorations urbaines nécessite la mise en place d’un décorum tout à fait particulier pour être crédible un tant soit peu. En 251 pages, c’est très court et donc, certains éléments ont pu passer à la trappe (notamment, au niveau des personnages ou des motivations des « méchants » par exemple). Attention, ce n’est pas une critique méchante et gratuite mais je pense que l’auteur aurait pu aller creuser encore plus son thème. Cela ne reste pas moins une bonne lecture pour ce mois de septembre.
Je remercie les éditions Taurnada pour leur confiance.
Théo, Chloé, Fabrice, Carine. Quatre amis trentenaires amateurs d’urbex (pour urban exploration, visite de lieux abandonnés, dont ceux qui sont interdits et difficiles d’accès). Au sein du groupe, les décisions se prennent toujours ensemble : si un projet de sortie ne fait pas l’unanimité, il n’est pas retenu. Cette nouvelle virée à laquelle ils viennent d’être conviés ne réjouit pas Fabrice, pourtant, ses camarades de jeu sont aussi curieux qu’enthousiastes. Contactés anonymement via le site internet dédié à leurs explorations, ils sont invités à une étrange mission dans un sanatorium désaffecté, avec une belle somme d’argent à la clé.
Vous le sentez, le coup tordu ?
Pourquoi un inconnu vous offrirait-il 32 000 euros pour récolter des indices menant à un mot mystère qu’il vous demande de tagger dans ce vieux bâtiment ? Sans vouloir passer pour une rabat-joie, je pense que je me serais rangée du côté de Fabrice… Mais le goût du challenge et l’appât du gain auront raison du bon sens de nos quatre acolytes, qui vont foncer tête baissée dans ce qui, dès le départ, s’annonce comme un piège. Une fois sur place, l’immensité du site surprend tout le monde. Lugubre, labyrinthique… et il semblerait qu’ils ne soient pas seuls. Ce qui aurait pu être une bonne soirée option frissons va rapidement virer au cauchemar. Ça, les gars, c’était à prévoir ! Mais peut-être pas à ce point-là.
C’est ce qui m’a plu dans ce roman : ce sur quoi repose toute cette terrifiante aventure. Je ne pourrai pas vous en dire en grand-chose, le moindre indice risquant de vous rancarder sur les motivations du commanditaire, mais franchement, ce qui se cache derrière ce « jeu » est… extrême. Violent, et empreint de réalisme, et dans un tel décor… Ce qui m’a freinée, en revanche, ce sont les personnages, que j’ai trouvés trop « gentils ». J’ai eu un peu de mal à les situer au départ (qui est avec qui ?), et je dois dire que les surnoms mignons, ce n’est pas ma tasse de thé. Autant je me suis laissé embarquer par la description de la mission, autant les dialogues m’ont refroidie par leur manque de naturel. Heureusement, la découverte du sanatorium m’a un peu replongée dans l’ambiance, mais des caractères nuancés auraient été intéressants, offrant d’autres possibilités, ajoutant de la tension (comment ça, y en a déjà ?). Ici, on a les très gentils d’un côté, et les très méchants de l’autre. Je lis beaucoup de thrillers où les protagonistes sont assez barrés psychologiquement, ce qui n’a pas probablement pas aidé à me faire éprouver de la sympathie pour ceux-ci. L’idée est bonne, glauque à souhait, mais j’ai refermé ce roman avec une réelle frustration.
Quatre jeune gens, deux couples : Chloé et Théo et Fabrice et Karine décide de participer a un défi : passer une nuit dans un sanatorium désaffecté contre 32000 Euros.
Mais ils sont loin d'imaginer ce qui va se passer ?
J'ai beaucoup aimé cette lecture qui commence tranquillement, mais la tension palpable, et cela monte crescendo.
J'ai vraiment apprécié les deux camps face a face, l'auteur nous as fait ressentir la psychologie des deux parties, autant l'instinct de chasseurs que de victimes.
Bien que nos héros et héroïnes sont drôlement intelligent et rusés.
Bon la partie que j'ai moins apprécier est la fin, je m'attendais à autre chose.
Mais vraiment on se croit dans ce sanatorium, c'est très visuel et surtout hyper addictif.
Je n'arrive jamais a savoir qui prends le dessus, on est vraiment surpris a chaque chapitre qui va avoir le dernier mot
J'ai ressenti également cette solidarité entre ces jeunes, on sait que c'est plus l'appât du gain, mais plutôt le gout de l'aventure, du risque.
Je suis heureuse d'être derrière mon livre, plutôt qu'à leur place.
Il y a des passages qui font vraiment peur, je me suis demander mais il va leur arriver.
En clair, une excellente lecture, encore merci à Taurnada pour ce nouveau service presse.
Deux jeunes couples dont la passion est de visiter des lieux abandonnés pratiquent ensemble depuis quelques années l’Urbex. Il faut dire que le thème est excellent, le principe de l’Urbex à savoir visiter des lieux construits par l’homme et abandonnés, cela en toute illégalité est déjà limite, car bien souvent, s’ils sont fermés au public ce n’est pas sans raison. Un jour, ils sont contactés anonymement pour relever un défi qui devrait leur rapporter gros. Alors qu’ils hésitent, leur curiosité est la plus forte mais, tout le monde le sait, c’est un très vilain défaut. Alors que la soirée débute, ils feront tout pour relever le challenge mais rien ne se présente comme ils l’avaient espéré. Arrivé à donner autant de densité à un thriller, en à peine 250 pages, c’est déjà une réussite. Quand en plus, on trouve des personnages bien campés avec un chacun leur caractère et leur savoir faire, c’était passionnant. Le rythme et l’action sont omniprésents, on rencontre de vrais méchants et ça fait du bien de voir toute la stratégie mis en place pour tenter de sortir de l’enfer. J’avais l’impression d’être dans un jeu de plateforme tant il y a un côté scénique dans l’écriture de l’auteur. J’aurai bien aimé avoir un plan des lieux pour mieux m’imprégner de la topographie et mieux suivre le déroulement de l’action. J’ai trouvé un intérêt croissant à voir ce groupe de quatre tout tenter pour survivre. Il y a des surprises, des rebondissements et une sacrée montée d’adrénaline pour le lecteur même si je n’ai pas quitté mon fauteuil. Le prologue nous plonge direct dans le ressenti et dans la course effrénée même si l’on ne sait pas encore contre qui on doit lutter, c’est déjà complètement affolant et mon attention a été captée ainsi du début à la fin. Cette atmosphère anxiogène est parfaitement rendue. Je n’ose même pas m’imaginer vivre la soirée que Théo et Chloé, Fabrice et Carine, vont subir, c’est glauque à souhait. Bonne lecture.
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