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La marchandisation et la privatisation de l'éducation constituent, depuis plusieurs décennies, des processus en forte expansion. Les pays émergents et en développement sont particulièrement sujets à cette évolution, notamment dans l'enseignement supérieur. Dans ces pays, la création des universités privées est liée à des déterminants économiques, politiques et sociologiques, tout autant qu'historiques. Ces universités, dont la croissance ressortit principalement à l'adoption des politiques néolibérales qui ont investi le champ éducatif, sont désormais de plus en plus hétérogènes et différenciées par des modes complexes de fonctionnement et de régulation. Cette hétérogénéité des universités privées, qui se double d'une forte hiérarchie sociale, économique et politique entre elles, concerne tout autant leur offre éducative que leurs modes de financement, leurs fondateurs et dirigeants, leurs personnels académiques, enfin leurs populations étudiantes.
Impliquées dans une forte concurrence - entre elles et avec leurs homologues publiques -, ces universités multiplient des stratégies offensives d'attraction et de captation des clientèles étudiantes, au rang desquelles comptent en premier lieu la sélection, le soutien ou l'accompagnement de ces étudiants. Elles favorisent certes l'élargissement de l'accès à l'enseignement supérieur, mais elles participent aussi et surtout à l'accroissement et à la diversification des inégalités sociales, spatiales ou économiques à ce niveau.
Sur la base d'enquêtes qualitatives conduites auprès des différentes catégories d'acteurs de très nombreuses universités privées, cet ouvrage analyse la fabrique et la reproduction de ces inégalités, dans des pays aussi divers que l'Argentine, le Mexique, le Pérou, la République Démocratique du Congo, le Sénégal et le Vietnam.
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