"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Prix Médicis étranger 1980, Une saison blanche et sèche est le quatrième roman d'André Brink. Interdit dès sa publication en Afrique du Sud, il fut traduit dans une dizaine de langues. écrit dans le style somptueux, riche de couleurs et d'images, d'Au plus noir de la nuit, c'est l'oeuvre la plus significative, la plus engagée, la plus achevée, d'un très grand romancier.
Le type même du roman complet, construit, partant d'une intrigue passionnante mais anecdotique, pour aboutir aux problèmes fondamentaux : les libertés individuelles, le droit de disposer de soi, l'incommunicabilité entre les races, entre les classes sociales, l'illusion du combat solitaire. Un grand livre, d'une écriture généreuse et courageuse, qui se lit d'une traite en haletant.
M. C. A., Femme pratique.
[ Indispensable ]
Ben Du Toit est un homme ordinaire, père de famille respectable, professeur d’histoire-géographie apprécié de ses élèves… mais il est surtout un Afrikaner dans le pays de l’apartheid.
Pourtant tout va basculer lorsqu’il cherche à savoir ce qui est arrivé à Gordon Ngubene, le balayeur noir de l’école où il enseigne, retrouvé mort dans sa cellule. Gordon Ngubene, emprisonné parce qu’il essayait seulement de connaître la vérité sur la mort de son fils Jonathan, arrêté pendant les émeutes de Soweto.
Cette quête de la vérité, c’est aussi une prise de conscience sur la réalité de la condition des noirs qui vivent à côté de lui sans qu’il les voie.
Rejeté par ses semblables, isolé, menacé, il trouvera la force de poursuivre son combat avec l’appui et l’amour de Mélanie, une journaliste britannico-sud-africaine… jusqu’à ce que le système les rattrape.
Que dire de ce grand roman si ce n’est que je le place directement dans le coin de ma bibliothèque réservé aux indispensables tant par son fond que son écriture riche.
Prix Médicis étranger 1980, Une saison blanche et sèche est le quatrième roman d’André Brinck. Interdit dès sa parution, 1979, en Afrique du Sud, il est traduit dans une dizaine de pays. Le roman est adapté en 1989 par la réalisatrice Euzhan Palcy dans le film éponyme avec Donald Sutherland et Marlon Brando dans les rôles principaux.
J’ai également très envie de découvrir Au plus noir de la nuit publié en 1973 et également interdit dès sa sortie.
André Brinck (1935-2015) a vécu à Paris, il a traduit Albert Camus.
Lors d’une visite de Soweto incluant le mémorial Hector Pieterson qui porte le nom d’un écolier de douze ans, une des victimes des balles des forces de l’ordre lors du soulèvement étudiant de 1976, contexte dans lequel s’inscrit ce livre, une femme a insisté pour que je la prenne en photo avec son petit-fils. Son regard fier, ses yeux qui ont dû voir tant de choses durant l’apartheid m’ont accompagné pendant cette lecture. Quant je me remémore ce voyage, je repense à elle, j’aurais voulu savoir pourquoi elle tenait tant à ce que je les "emmène" avec moi, j'aurais voulu connaître son histoire.
Afrique du Sud dans les années 70. Le monde est séparé en deux parties inégales : les Afrikaners et les noirs. Nous suivons le récit d’un éveil, celui de Ben Du Toit, professeur à l’existence banale d’un blanc à cette époque. Existence classique jusqu’au jour où sa vie bascule, où il se rend compte que tout n’est sans doute pas aussi simple, aussi clair, dans le partage du monde et surtout de son pays.
Il va mener une enquête sur les circonstances de la mort de Jonathan et surtout de Gordon, un employé de son école et son fils, circonstances bien confuses et pour lesquelles il va chercher à établir la vérité. Mis rien n’est simple ni évident dans l’Afrique du Sud des années de l’apartheid.
Un roman étonnant, où un simple fait divers, des sentiments très humains et en apparence banals, quotidiens, amènent le lecteur à se poser des questions bien plus profondes sur le drame de ce pays. A replacer bien sûr l’année où il est paru, mais très intéressant malgré tout et particulièrement bien écrit.
C'était simplement hier. C'est simplement ce qui se passe quand on veut fermer les yeux. Le roman a ceci de plus fort que les infos du journal de 20 heures : on s'impreigne de ce sentiment d'injustice, on n'est pas spectateur, mais quelque chose en nous absorbe un vécu humain. Intolérable.
Un livre très intéressant au coeur de l'Afrique du Sud et des problèmes raciaux.
ce livre est un livre qui nous montre le racisme que les noirs on subit et qu'ils subissent encore de nos jrs.ce livre m'a fait pleurer.
Un grand livre pour replonger dans ce qu'était l'Afrique du Sud de l'appartheid, une histoire poigante, celle d'un homme , un blanc, qui va progressivement s'élever contre les lois raciales en vigueur dans son pays.
C'est vraiment fort.
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