"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
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Quel roman délicieusement déjanté et inclassable.
C Card est un détective privé à qui on ne confie plus d'affaire. Un mystérieux client lui donne RDV pour lui confier une mission qui nécessite une arme sauf qu'il a bien l'arme mais pas les balles.
Nous voila partis dans une histoire rocambolesque.
Les chapitres sont extrêmement courts et donnent un sacré rythme au récit.
Il ne faut pas chercher à tout comprendre ; il faut se laisser porter sinon la fin peut en laisser certain sur le bord de la route.
Chaque page vaut son pesant de dialogues hilarants, de pensées loufoques et de situations extravagantes.
Un sacré auteur que ce Brautigan.
Ne vous fiez pas au titre. Un privé à Babylone n’est pas un roman policier.
C’est un livre pastiche qui reprend les codes pour mieux s’en moquer, comme si l’auteur réglait ses comptes avec la sacro-sainte mythologie du roman noir américain.
Le héros principal est un détective privé mais un privé sans bureau, sans secrétaire, sans voiture et comble du comble sans balle pour son revolver. C’est l’archétype du looser magnifique. Un raté qui passe son temps à se réfugier dans son imagination, à Babylone, où tout lui réussit. Il joue les durs, mais personne n’y croit… pas même lui. Fauché comme les blés, infantilisé par sa mère, malheureux en amour, il a laissé filer sa vie à force de se perdre à Babylone. Ce privé est un idéaliste rêveur, un handicapé du réel, un imaginatif forcené.
L’intrigue est quasi inexistante même si il y a bien une enquête. Une enquête qui n’a pas de sens, une sorte de piège burlesque sans queue ni tête. La tension et le suspens sont aussi inexistants, désamorcés par l’incrédibilité du héros.
L’auteur se livre à une lumineuse et réjouissante parodie du polar, à grands renforts de digressions farfelues, de dialogues réjouissants et de chapitres courts tous plus drôles les uns que les autres.
En s’amusant des attentes du lecteur de polar, Richard Brautigan nous offre un chef-d’œuvre de second degré, absurde, jouissif et un brin incorrect.
Traduit par Marc Chénetier
Une petite bluette sur la vie de ce détective privé; privé de tout. D'argent, de balles pour son revolver, de femmes, mais pas de rêves. Il fantasme sur ce que devrait être sa vie. Affabulateur magnifique paumé en 1942 dans le San Francisco de cette époque. Un petit bijou d'anti-polar.
Une petite pépite!
Le héros est un détective privé, qui n'a rien pour lui. Même pas 6 balles à mettre dans son revolver alors qu'il a une affaire, un gros coup qui pourrait lui rapporter beaucoup... Le hic, c'est que ce détective privé ne rêve que de Babylone et que ça lui joue de méchants tours.
C'est jubilatoire, ça sent bon les années 50, ça se déguste tout seul.... Un délice littéraire!
Un pastiche de polar bourré d'humour dont le heros est un looser attachant! On rit, on se moque et malgré tout on s'attache à ce anti-héros. Une parfaite lecture de détente!
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