80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Au printemps de 1832, Flora, fille d'émigrés, élevée en Angleterre, devenue brutalement orpheline et veuve, arrive un beau jour à Jarnac pour y rouvrir Margelasse, le château familial. Personne ne l'a encore aperçue dans la région quand Me Nicolas Lomont, trente ans, notaire, se rend à Margelasse. L'histoire commence. Avant que n'advienne le drame, plein de bruit, de fureur, de passion. Le récit est tout entier rapporté par Nicolas, trente ans plus tard. Vieillissant, solitaire, peu porté vers la littérature, il ne sait pas ce qui le pousse à saisir un cahier et à tracer ces lettres : « Si un lecteur découvre un jour ces pages... » Autant que pour le récit lui-même, violent et éperdu, on se passionne pour ce miracle qui transforme chaque soir un vieux notaire de province en un écrivain fougueux, lyrique... en un mot, romantique. Un livre à part dans l'univers de Sagan, qui n'est pas sans évoquer Stendhal ou Maupassant.
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