Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
2012. A la fin de l'émission où il est invité pour son livre sur la « Tuerie du Caire », un attentat qui a fait quarante victimes dont son père en 1954, Stanislas Kervyn reçoit un coup de téléphone qui bouleverse tout ce qu'il croyait savoir.1948. Nathan Katz, un jeune Juif rescapé des camps, arrive à New York pour essayer de reconstruire sa vie. Il est rapidement repéré par le Chat, une organisation prête à exploiter sa colère et sa haine.Quel secret unit les destins de ces deux hommes que tout semble séparer ?
Deux adjectifs me viennent spontanément à l'esprit après avoir reposé ce livre : Passionnant et Émouvant .Une fois de plus j'ai succombé malgré moi à la plume ensorceleuse de Paul Colize. Comme dans "Back Up " l'auteur mélange avec plaisir et pour le nôtre fiction et réalité - voire sa propre histoire . Il manipule et raccourcit le temps avec de nombreux flash- back entre les années 40 -50 et nos jours , mixe avec brio les histoires et les faits divers avec L Histoire . Comment peut il nous rendre le personnage central , Stanislas , un être si imbu de lui même , si égocentrique , si odieux , si violent et qui comble un mal être et soigne ses migraines en baisant les femmes qui se présentent sur son chemin à la chaine , finalement aussi attachant ? Peut être par son acharnement à découvrir les mystères qui jonchent son passé et par la même lui donner les clefs d'une possible résurrection ..
Un superbe livre dont vous ne sortirez pas indemne !
Mince alors, je suis passé à côté de ce roman que je pensais être un chef d’œuvre aux vues des éloges faites à son sujet. Alors oui, c'est magistralement bien construit, divinement bien écrit. Les personnages sont bien fouillés, surtout Stanislas que j'ai adoré détesté. Mais j'ai mis un temps monstre à lire ce livre. Je m'ennuyais. Dommage, un chef d’œuvre, je n'en doute pas, mais pas fait pour moi.
La relation d’une tuerie à l’aéroport du Caire en 1954 sert de préambule au roman, c’est en effet le sujet du livre écrit par Stanislas Kervyn, le narrateur qui tente de trouver les clefs de cette tuerie où son père a disparu. Qui était visé, une personne, plusieurs ? Le roman procède en deux époques et par chapitres courts dont les titres interpellent, selon un principe déjà rencontré ailleurs, peut-être chez le même Paul Colize, j’avoue ne plus le savoir.
Le début est prenant, on se demande qui est le nommé Nathan Katz, jeune juif rescapé des camps, que l’on rencontre tout jeune homme en 1948 à Brooklyn, et comment les deux histoires vont se croiser.
Malheureusement, vers la page 130, j’avais déjà l’impression de savoir comment tout cela allait tourner, et si ce n’était pas exactement ce que j’avais prévu, j’ai tout de même trouvé que l’histoire peinait à progresser vers une résolution somme toute assez peu originale, si l’on excepte l’épilogue et la note au lecteur qui arrivent, comme de bien entendu, à l’extrême fin du roman.
Donc, si la fin ne manque pas de force, elle arrive un peu tard pour contrebalancer un certain manque d’épaisseur, surprenant pour qui a lu Back up ou Concerto pour quatre mains, romans qui ne laissaient à aucun moment le lecteur sur sa faim.
Les thèmes de la vengeance et des secrets de famille sont souvent de bons ressorts dramatiques, et cela se vérifie encore une fois, mais l’impression d’être noyée sous une abondance de détails pas forcément tous significatifs a duré pendant une bonne partie de ma lecture. L’aspect singulièrement imbu de lui-même, odieux et misogyne de Stanislas Kervyn m’a parfois agacée, parfois amusée, car il fallait tout de même oser construire un roman sur un personnage aussi désagréable. Une mention spéciale à la quatrième de couverture du grand format, aux éditions de la Manufacture, particulièrement énigmatique et alléchante…
Voilà pour cet avis en demi-teinte qui ne vous fera peut-être pas vous précipiter en librairie.
L'auteur nous transporte sur deux histoires parallèles, qui bien entendu, finiront par ce regrouper.
La première ce passe en 2012 ou l'on peux suivre Stanilas, un personnage ingrat, vulgaire, bagarreur et j'en passe, qui cherche à savoir pourquoi son père fut tuer lors d'un attentat au Caire en 1954 et la seconde, celle de Nathan, juif rescapé des camps qui est repéré par une organisation nommée le Chat qui passera son existence dans la vengeance et la haine des nazis.
L'auteur construit magnifiquement bien ces deux histoires, le suspens est constant, j'ai tout simplement adoré, un auteur que je ne connaissais pas et que je vais de ce pas de nouveau redécouvrir.
A conseiller fortement.
un roman passionnant du début jusqu'à la fin, l'intrigue est bien menée
Dans ce thriller très prenant, nous suivons deux personnages principaux, à deux époques différentes, dont les chemins finiront par se rejoindre pour qu'éclate enfin la vérité.
D'un côté, il y a Stanislas Kervyn, riche homme d'affaire qui enquête en 2012 sur la mort de son père, survenue lors d'un attentat non revendiqué en 1954. N'ayant jamais connu son père, il ira de découvertes en découvertes le concernant, mais également concernant les autres membres de sa famille, mère, tantes, grands-parents qui tous ont fuit la Pologne pendant la Seconde Guerre Mondiale. Stanislas Kervyn est un homme antipathique à souhait, faisant preuve de beaucoup de violence, tant physique que psychologique, que ce soit avec ses employés, ses amis (enfin, le peu qu'il lui reste), sa famille et les femmes. On sent bien que le personnage est complexe et qu'il utilise cette violence pour se protéger psychologiquement, mais rien n'y fait, je n'ai pas réussi à ressentir la moindre empathie pour lui tant je l'ai trouvé détestable.
De l'autre côté, il y a Nathan Katz, que l'on suit de 1948 à 2012. Rescapé des camps de concentration, il rejoindra tout jeune une organisation secrète, Le Chat, en charge de retrouver et juger les criminels nazis, surnommés les "rats" « parce que le chat chasse le rat ». Personnage complexe, il sacrifiera tout à la traque des nazis tant sa mission lui semble juste.
Le style de l'auteur est agréable à lire : direct, sans fioritures, il convient très bien à l'histoire. L'intrigue est prenante, les chapitres sont relativement courts, ce qui rend le rythme de lecture rapide. Et cerise sur le gâteau, le dénouement n'est pas prévisible, en tout cas moi je ne l'ai pas vu venir ! Le seul reproche que je ferais à l'auteur, c'est qu'il insiste un peu trop lourdement sur la vie sexuelle de Stanislas Kervyn, ce qui n'apporte pas grand chose à l'histoire. Mis à part cela, j'ai bien aimé le contexte historique de l'enquête, ainsi que la touche d'émotion qu'a su insuffler Paul Colize à une histoire assez dure...
L'idée de départ était très bonne mais sur les 469 pages, les 2/3 se rapportent à l'érotisme du narrateur et place la femme comme un objet.
Je ne retiens que 100 pages qui sont plus importantes qui retrace la vie de Nathan
Il aurait fallu explorer d'avantage l'histoire et non la vie sentimentale (érotique) de Stanislas...
Je ne connaissais pas Paul Colize et ce livre a vraiment été une très belle découverte. L'histoire bien que très romancée est en majeur partie autobiographique.
Le personnage principal, Stanilas, âgé d'environ 60 ans est parfaitement insuportable aussi bien avec ses employées qu'il licencie sans état d'âme pour cause de grossesse par exemple, qu'avec ses conquètes féminine qui sont en fait son rémède anti migraine (chacun son truc) qu'avec son fils.
Blessé en premier lieu par la mort de son père quand il avait un an dans la tuerie du Caire et ensuite par celle de sa femme dans un accident de voiture tout le monde paye son mal être.
On le suit dans sa quête de la vérité sur la mort de son père, puisque officiellement aucun coupable n'a été arrété suite à la "tuerie du Caire" et que l'on ne connaît pas la raison de cette tuerie non revendiquée.
Cette enquête va nous mener dans un village de Pologne pendant la 2ème guerre mondiale, en passant par la traque des criminels nazis par les juifs jusqu'à nos jours et suivant le parcours de Stanilas à notre époque et de Nathan dans les camps d'extermination et ensuite dans sa chasse des criminels de guerre.
Une fois que l'on a assimilé le changement de lieu et d'époque d'un chapitre à l'autre on est envouté et on ne peut plus lacher ce livre.
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