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Un été au Kansai

Couverture du livre « Un été au Kansai » de Romain Slocombe aux éditions Arthaud
  • Date de parution :
  • Editeur : Arthaud
  • EAN : 9782081300798
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

En juillet 1945, un Allemand en mission diplomatique à Tokyo déserte son poste et s'enfuit vers le sud du Japon. Il y découvre un monde rural idyllique, encore épargné par l'horreur, et médite sur la responsabilité des individus.

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Avis (5)

  • Dans son journal, un jeune diplomate allemand raconte son quotidien au Japon, partagé entre les ambitions de son pays avec lesquelles il prend de plus en plus de distance, les suspicions de sympathie à l'égard du communisme qui font naître la défiance au sein de l'Ambassade, les promesses...
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    Dans son journal, un jeune diplomate allemand raconte son quotidien au Japon, partagé entre les ambitions de son pays avec lesquelles il prend de plus en plus de distance, les suspicions de sympathie à l'égard du communisme qui font naître la défiance au sein de l'Ambassade, les promesses d'amour et d'avenir, et la culture et les trésors du Japon.

    Le roman est intéressant, facile à lire, on appréhende les divisions qui peuvent animer le camp allemand à la veille de l'armistice, et la dernière page est foudroyante.
    Une bonne lecture!

    Ma chronique complète est ici :
    http://viederomanthe.blogspot.fr/2016/05/un-ete-au-kansai-romain-slocombe.html

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  • Friedrich écrit à Liese. Il est à Tokyo elle est à Berlin. Ils sont allemands et nous sommes en pleine seconde guerre mondiale. La guerre vue du Japon et par le prisme de l'agresseur et occupant allemand est un point de vue très intéressant. D'autant plus que par le caractère original du roman...
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    Friedrich écrit à Liese. Il est à Tokyo elle est à Berlin. Ils sont allemands et nous sommes en pleine seconde guerre mondiale. La guerre vue du Japon et par le prisme de l'agresseur et occupant allemand est un point de vue très intéressant. D'autant plus que par le caractère original du roman épistolaire, Romain Slocombe nous entraîne sur des registres aussi différents que les bombardements kamikazes ou la finesse artistique des estampes japonaises dont le héros est passionné.
    Après "Avis à mon exécuteur" qui était déjà une belle rencontre en 2015, ce roman a toutes les qualités que l'on peut attendre d'un récit de guerre.

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  • Un excellent roman écrit sous forme épistolaire. Je ne répèterai pas ce qui a été écrit dans les commentaires précédents. La seconde guerre mondiale est souvent décrite avec le point de vue des français ou des anglais ou des américains, rarement par des allemands ou japonais. C'est une première...
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    Un excellent roman écrit sous forme épistolaire. Je ne répèterai pas ce qui a été écrit dans les commentaires précédents. La seconde guerre mondiale est souvent décrite avec le point de vue des français ou des anglais ou des américains, rarement par des allemands ou japonais. C'est une première originalité. Je trouve également très originale la façon de traiter le sujet sous forme de ces lettres à sens unique puisqu'on n' pas les réponses. Cela rend le sujet plus humain et vraisemblable, on voit le personnage évoluer progressivement au fur et à mesure que la situation évolue. Les scènes de guerre notamment l'incendie de Tokyo ou l'explosion d'Hiroshima sont dépeintes avec un réalisme frappant.
    Un livre très fort. Une rencontre avec l’auteur est prévue à la librairie et l'échange promet d'être intéressant.

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  • Un journaliste se documente sur le passé nazi des ambassadeurs et consuls à l'étranger et se voit confier une série de lettres écrites par un jeune allemand envoyé en poste au Japon à sa soeur restée à Berlin pendant la Seconde Guerre Mondiale.
    Ce roman épistolaire, à sens unique puisque...
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    Un journaliste se documente sur le passé nazi des ambassadeurs et consuls à l'étranger et se voit confier une série de lettres écrites par un jeune allemand envoyé en poste au Japon à sa soeur restée à Berlin pendant la Seconde Guerre Mondiale.
    Ce roman épistolaire, à sens unique puisque seules les lettres de Friedrich à Liese sont conservées, offre au lecteur un regard différent sur l'Allemagne en guerre et sur ses alliés : le jeune nazi, bien que "planqué" loin du conflit européen, est un fervent admirateur de la politique d'Hitler, convaincu d'appartenir à une race supérieure et à une grande nation.
    Pourtant, ses lettres reflètent un scepticisme grandissant quant à la victoire du IIIème Reich, elles montrent comment le soldat prend de la distance face à la guerre et à ses horreurs (et c'est presque cocasse de lire qu'il est choqué par les exactions des soviétiques à Berlin ou par les bombardements américains sur une population tokyoïte innocente, alors que le génocide du peuple juif et ce qu'il évoque des déportations massives lui semble juste !). Elles décrivent un Japon nationaliste gangréné par le racisme anti-blanc et la propagande, en repli sur ses valeurs guerrières ancestrales : pas de capitulation malgré les pertes humaines ou l'infériorité militaire.
    Alors que la guerre s'éternise, les lettres changent de ton, traduisant la dualité du personnage : s'il s'inquiète de plus en plus du sort de sa sœur à Berlin, il est de plus en plus fasciné par la culture japonaise, envisage un voyage sur les traces du peintre Hiroshige dont il s'est mis à collectionner les estampes et s'ouvre à la philosophie du zen.
    L'intrigue gagne en intensité dramatique jusqu'aux derniers courriers : la lettre d'une infirmière japonaise accompagnant une carte postale écrite à Hiroshima le 6 août 1945 et restée inachevée...
    Le point de vue adopté, la narration impeccable, le réalisme des descriptions (les corps brûlés dans Tokyo bombardé, Hiroshima après l'explosion) font de ce roman une très belle découverte !

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  • Je retrouve avec plaisir la plume de l’auteur de « Monsieur le commandant » et « Avis à mon exécuteur« .
    Cette fois-ci, l’auteur choisi pour toile de fond le Japon de 1942 à 1945. Et, plus méconnu, il prend pour personnage principal un membre de l’ambassade nazi à Tokyo. Nous saurons tout sur...
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    Je retrouve avec plaisir la plume de l’auteur de « Monsieur le commandant » et « Avis à mon exécuteur« .
    Cette fois-ci, l’auteur choisi pour toile de fond le Japon de 1942 à 1945. Et, plus méconnu, il prend pour personnage principal un membre de l’ambassade nazi à Tokyo. Nous saurons tout sur la propagande allemande internationale, mais aussi sur l’état d’esprit des compatriotes à l’étranger.
    La propagande japonaise n’est pas en reste, qui se méfie des étrangers et organise même de fausses arrestations de faux espions.
    L’auteur a même réussi à me faire apprécier les estampes japonaises.
    Et puis il est question du « sort » des femmes allemandes pendant l’occupation soviétique de Berlin, et que les hommes refusaient de voir parler (un journal d’une anonyme, sans doute journaliste, qui a pour titre « Une femme à Berlin« ).
    Nous découvrons également le récit de l’incendie de Tokyo qui détruisit les 3/4 de la ville. Mais le Japon ne capitule pas.
    Si la conversion finale du personnage principal m’a paru quelque peu forcée, en revanche, les descriptions d’Hiroshima après le Champignon prennent aux tripes.
    Merci, Monsieur Slocombe, pour cette plongée dans un Japon inconnu, et ce roman fort riche, encore une fois.
    L’image que je retiendrai :
    Celle des descriptions des corps brûlés collés à l’asphalte d’Hiroshima.

    https://alexmotamots.wordpress.com/2015/09/02/un-ete-au-kansai-romain-slocombe

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