"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En 1958, malgré l'opposition de ses parents, Elena épouse Jacob, un Juif.
Elle réalise son rêve : quitter la Roumanie communiste et antisémite de Ceausescu et émigrer aux Etats-Unis. Elle s'y fait appeler Helen et rompt avec son passé. Mais, vingt ans plus tard, elle se retrouve confrontée à une réalité qui lui échappe : l'indépendance de ce fils à qui elle a tout sacrifié, et qui épouse Marie, une Française. Compte-t-il partir à son tour ? Helen n'aime pas la jeune femme, qu'elle trouve égoïste et arrogante.
Marie a peur de cette belle-mère dont le silence recèle une hostilité croissante. Pourtant, entre ces deux femmes que tout oppose - leur origine, leurs valeurs et leur attachement au même homme -, quelque chose grandit qui ressemble à de l'amour.
Ce roman parle des relations entre une belle-mère et sa belle-fille. Leur point commun est un homme, leurs divergences sont nombreuses. On suit Elena dans un parcours de vie difficile. Lorsque son fils épouse une Française, elle est à la fois soulagée et inquiète.
L'écriture de Catherine Cusset est toujours superbe et les personnages assez attachants mais ce roman est celui que que j'ai le moins aimé de cet auteur car les autres sont absolument sublimes!
Merci lecteurs.com de m'avoir permis de découvrir l'écriture de Catherine Cusset par le biais de ce roman.
Dès les premières pages, on se trouve en empathie avec Helen et au fil de son histoire on la découvre encore plus et le titre se justifie.
Elena née en Roumanie n'a pas eu une jeunesse ni une vie d'adulte simples, le brillant avenir qu'elle n'a pas forcément eu elle le désire pour son fils unique, son attitude extrême parfois s'en trouve justifié.
Je trouve réellement bien retranscrits les angoisses et les réactions de cette femme qui a eu malgré tout un destin incroyable.
J'ai beaucoup aimé la belle histoire d'amour qu'elle a vécu avec Jacob, les batailles qu'elle a dû mener à cause de leur différence de religion.
L'écriture est fluide, le tout se lit rapidement et m'a permis de passer de très agréables moments.
J'ai découvert cette auteure avec ce livre qui m'a beaucoup touchée. Le parcours de cette femme est fort intéressant, on s'attache beaucoup à elle.
J'ai particulièrement apprécié le récit de sa jeunesse en roumanie puis tout son parcours aux États-Unis.
La volonté de s'élever dans la société pour elle et pour son fils est très bien mise en avant.
Je le recommande chaudement!
Jonglant d’une époque à l’autre, de 2003 à 1941, puis 1988 ou en encore de 2008 puis à 1958, en passant par 1975 et 1998 et j’en passe, l’auteure raconte l’histoire d’une famille déchirée entre sa Roumanie d’origine, un échec israëlien et sa vie nouvelle aux États-Unis.
D’ailleurs, tout commence là-bas, à Manhattan, en 2003. Helen trouve Jacob, son mari, âgé de 72 ans, en fâcheuse posture… Nous apprenons qu’ils ont une petite-fille de 4 ans, Camille qui les relie à la France.
La saga familiale étant lancée, brusquement, nous sommes en Bessarabie (territoire partagé aujourd’hui entre la Moldavie et l’Ukraine), en 1941, avec Elena, petite-fille orpheline, obligée de suivre la famille qui lui reste, toujours en fuite, pour aboutir en Roumanie où son oncle et sa tante l’adoptent. Elena Cosma devient Elena Tiberescu.
Les époques se succèdent, s’entremêlent mais l’auteure maîtrise superbement tout cela, réussissant à maintenir son lecteur en haleine tout en éclaircissant petit à petit son tableau, les pièces du puzzle prenant leur place.
Les conflits ne manquent pas, tout au long de cette histoire mouvementée. Lorsqu’Elena annonce à ses parents adoptifs qu’elle veut épouser Jacob dont la famille est juive, cela se passe très mal : « Il n’y avait aucune relation entre eux et elle. Ils étaient brutaux et vulgaires. » La société roumaine étant antisémite, Jacob doit dire qu’il est Arménien pour pouvoir épouser Elena et ils devront porter son nom de famille à elle.
Le séjour parisien d’Elena, en 1968, décrit bien l’émerveillement ressenti par cette jeune Roumaine qui découvre Paris, Versailles et doit utiliser un stratagème afin de pouvoir rapporter au pays une paire de bottines pour Alex, son fils.
Ce fils, nous le retrouvons au USA, et ses amours avec Marie, la petite Française, animent une bonne partie de l’histoire assez tumultueuse entre Helen Tibb et sa belle-fille…Tout cela donne l’occasion à Catherine Cusset de bien décrire diverses sociétés à des époques différentes mais elle aurait pu nous épargner cette cigarette envahissante et omniprésente.
Si Catherine Cusset est née à Paris, elle vit à New-York. Elle prouve, tout au long du livre, qu’elle connaît bien la ville et le pays. "Un brillant avenir" est son neuvième roman et a été couronné, en 2008, par le Prix Goncourt des Lycéens, une récompense toujours significative.
Chronique illustrée à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Ce livre est assez touchant, je trouve que l'on s'attache aux personnages durant l'histoire. Le plus difficile c'est de tout comprendre car quand elle retourne adolescente et qu'elle revient épouse. Je conseille ce livre à de bon lecteur.
bon livre, bien écrit ! là où j'ai un peu de mal dans ce genre d'histoire, c'est de passer d'une période à une autre : enfant à épouse puis adolescente puis épouse....
Roman découpé en 4 parties : fille, amante, épouse et mère, veuve. Ces 4 parties suivent apparemment la chronologie. Chaque partie est aussi constituée d echapitres, certains concernant la vie personnelle du personnage principal, d'autres racontent la relation difficile Belle-mère/Belle-fille des années 2000.
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