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Deux héroïnes fascinantes et complexes.Allez-vous les haïr ? Ou les défendre ?Que fait Jule dans un hôtel de luxe au Mexique, avec une valise pleine de perruques, de maquillages et de déguisements ? Et où a disparu la mystérieuse et charismatique Imogen à qui rien ni personne ne résiste ? Désir, jalousie, meurtre(s), romance et une amitié intense, de Las vegas à New York, en passant par Londres et San Francisco.
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J'ai acheté ce livre car Nous les menteurs m'avait énormément plu et je n'ai pas été déçu.
J'ai retrouvé dans Trouble Vérité deux éléments qui m'avaient énormément marqué: la complexité de la construction du roman et la complexité des personnages, ce sont deux points qui caractérise l'auteure.
Le roman est présenté "à l'envers", on découvre la scène de fin, puis on remonte peu à peu le temps, ainsi on découvre les conséquences avant les causes, ce qui m'a particulièrement intéressée.
Les personnages sont eux aussi complexe dans leur construction, on passe l’entièreté du roman à tenté de les comprendre, à trouver une raison, une excuse à leur cruauté.
Enfin tout comme dans Nous les menteurs, la fin m'a surprise et j'en suis ravie, elle laisse perplexe et donne envie de relire le roman pour comprendre de nouveau comment on en est arrivé là.
Tout d'abord, un grand merci aux éditions Gallimard Jeunesse pour ce sublime envoi. Après l'exceptionnel Nous les menteurs, j'avais hâte de retrouver la plume absolument à couper le souffle d'e.lockhart. Le coup de cœur a-t-il été de nouveau au rendez-vous ? Eh bien, ça aurait pu être le cas, car cette lecture à rebours s'est révélée haletante et captivante. Néanmoins, certaines choses m'ont chiffonnée...
A commencer par le personnage principal de Jule. Le résumé laisse à penser que ce sont deux héroïnes qui mènent la cadence dans cette histoire, un duo infernal composé de deux jeunes femmes presque indissociable l'une de l'autre. Ce n'est pas entièrement faux, loin de là quand on y réfléchit bien, sauf que c'est Jule qui a clairement l'ascendance sur Imogen. C'est Jule l'essence même de ce roman, la "vérité trouble". Ou la "fraude authentique" comme le suggère le titre V.O., qui est une fois de plus plus approprié au contenu du livre. Elle sait en effet bien tromper son monde et son second prénom pourrait tout à fait être, à mon humble avis, "confusion", ou "perplexité". C'est l'état dans lequel elle m'a plongée tout au long de l'histoire en tout cas. Tout l'intérêt du roman, c'est que rien n'est certain à son propos. Ni son passé, ni comment elle a été élevée, ni même son véritable prénom. A force d'en découvrir plus sur les affaires sordides de Jule, j'ai commencé à douter de tout concernant cette héroïne pour le moins atypique et diantrement complexe. C'était un sentiment extrêmement grisant et en même temps profondément perturbant, déroutant. In fine, je n'ai pas pu m'attacher à Jule car je savais que je ne pouvais PAS avoir confiance en elle.
Imogen, Immie pour les intimes, quant à elle, n'aurait pas dû laisser entrer le diable frappant à sa porte. A contrario de Jule, Imogen, elle, est limpide comme de l'eau de roche. Elle a des parents, des passions, des livres favoris, des amis, un petit ami, une vie à la fac et en tant qu'être humain normal... avant de mettre tout ça en stand by, son portable en mode off, et de se réfugier dans la maison de vacances familiale afin de ne plus subir la pression constante de cette société qui exige constamment de la perfection, en chaque chose, en particulier envers les gens de son milieu privilégié. Imogen peut paraître très irresponsable et pourrie gâtée mais, pour ma part, je l'ai comprise. J'ai moi aussi souvent envie d'échapper à toutes ces étiquettes qu'on me colle, à ces personnes que je n'ai pas envie de voir, à ces sources de stress ambiantes qui me rongent à petit feu. La vie est un combat souvent violent et injuste donc je comprends parfaitement pourquoi Imogen a voulu embrasser la vie plutôt que de l'étrangler par ses nombreux tracas. On est sur la même longueur d'onde, au fond. Imogen m'a offert l'échappatoire dont j'avais besoin.
Maintenant que je rédige cette chronique, je me rends compte du véritable intérêt de ce roman-: de nous parler et de pointer du doigt les attentes trop oppressantes que la société place en nous, ce moule dans lequel l'on devrait tous entrer alors qu'en réalité, on aimerait juste être qui l'on veut, faire tout ce qu'on veut (dans la limite du moralement possible, bien sûr), avoir une liberté pleine et totale de vivre. Seulement voilà, Jule se révolte de manière pas du tout orthodoxe (c'est très contradictoire ce que je dis, j'en ai conscience). Je veux bien, moi, qu'elle dise "Fuck" à la société, qu'elle laisse éclater sa rage en paroles et en actes, qu'elle soit au centre de sa propre histoire, mais, très sérieusement, j'aimerais bien qu'elle consulte un psy parce qu'elle me fait peur et que c'est urgent. Certes, je peux comprendre qu'elle se sente étouffée dans une société qui n'a pas de place pour elle, dans un monde où elle s'est toujours sentie seule et abandonnée. Mais, à force d'usurper l'identité des autres à coups de perruques, de maquillage, de vols de permis de conduire et de passeports, et à force de plans diaboliquement manigancés de A à Z, elle en est passée à côté du vrai bonheur, qui était pourtant juste en face d'elle, à côté des maigres lueurs d'espoir de son existence qu'elle n'a pas laissé briller. En écrivant cela, je pense notamment à Paolo, un personnage que Jule va rencontrer au cours de ses pérégrinations mémorables. Si je rencontrais un homme aussi doux et apte à la tendresse, à la gentillesse et à l'autodérision que lui, je me jetterais à son cou direct. Au fond, je ne sais pas si j'ai véritablement saisi l'enjeu central du roman : est-ce que nous devons constamment nous échapper, fuir la réalité et ce monde à l'esprit si étriqué pour les personnes si singulières que nous sommes, avoir absolument une autre idée du bonheur et de qui nous devons être ? Sincerely, I don't know.
Pour conclure, je ne sais pas vraiment trouver les mots pour dire ce que j'ai ressenti au cours de cette lecture fort mouvementée. D'un côté, j'ai suivi avec frénésie les aventures de Jule, qui met en oeuvre tous les moyens pour prendre son destin en main et être aussi insaisissable que le vent. De l'autre, je ne cautionne absolument pas ses actes et je ne voyais pas où cela voulait en venir. Du moins, je pense l'avoir compris mais je ne l'approuve pas. Il semblerait que ce roman soit une catharsis de toutes les choses immorales et illégales qu'on s'interdit de faire afin de pouvoir encore se regarder dans le miroir mais que, parfois, on mourrait d'envie de faire. Là, j'ai envie de vous dire, heureusement que Trouble vérité n'est qu'un roman. Même si Jule existent en ce bas monde, j'en suis convaincue. Quant à la révélation finale, le retournement de situation qui vous scie les bras comme seule e.lockhart est capable d'en produire, je l'ai attendu avec impatience, à chaque page que je tournais, et j'avoue avoir été très surprise. Néanmoins, j'en suis quand même restée sur ma faim. Je vous recommande ce roman, chaque e.lockhart en vaut la peine, même si celui-ci ne m'a pas véritablement emballée.
Je tiens encore à remercier Lecteurs.com pour l'envoi de ce roman! Malheureusement, alors que ce livre m'attirait énormément, ça a été une déception :/
J'étais vraiment partie très enthousiaste pour cette lecture. J'avais entendu beaucoup d'avis positifs sur cette auteure grâce à son premier roman "Nous les menteurs" que je n'ai pas encore lu. Mais de ce que j'ai compris, ce livre-ci s'avère être très différent du premier, et c'est pourquoi je ne suis pas rebutée à l'idée de lire d'autres livres de l'auteure, je pense que c'est juste ce genre-là qui ne m'a pas plu. En plus des avis positifs sur son autre roman, lorsque j'ai ouvert "Trouble vérité, j'ai découvert une mise en page et une mise en scène extrêmement originales. Les chapitres allaient dans l'ordre décroissant, c'était la première fois que je voyais ça. De plus, à l'intérieur de ces chapitres, le texte était coupé en différentes parties. Je tiens donc à souligner cette originalité, seulement, c'est bien l'une des seules choses qui m'aient plu.
Le fait est que ce roman est qualifié par un grand nombre de "thriller adolescent". Encore une première pour moi qui voulais découvrir ce genre depuis pas mal de temps. Alors pour ce qui est du suspens, moi je tire mon chapeau à l'auteure, c'est sûr qu'il est très bien entretenu tout au long de la lecture, mais le problème, c'est qu'il est TROP bien entretenu justement. Puisque même une fois que j'ai eu terminé le livre, je n'avais toujours compris, que ce soit l'histoire, la vérité, le personnage.. Je suis à l'heure d'aujourd'hui incapable de démêler le vrai du faux. Ceci est un énorme point positif lorsque l'on est plongés dans la lecture, je suis d'accord, mais une fois celle-ci terminée, moi j'attends des réponses, ou au moins quelque chose qui me permet de me dire "bon ce n'est pas très clair, mais au moins j'ai compris ma lecture". Mais je n'ai pas eu ça..
De plus, j'avoue avoir été choquée par la description d'actes violents qui sont rapportés dans ce livre. Non pas parce que je suis une petite nature ou quoi (même si oui j'en suis une), mais parce que ce n'est pas quelque chose que je m'attendais à retrouver au sein d'un roman qualifié de "jeunesse".. Et j'ai beau avoir déjà lu des thrillers (qui eux étaient en plus pour adultes), je ne me suis jamais sentie aussi mal à l'aise devant autant de détails. La manière dont c'est amené dans ce bouquin est tellement subite, et précipitée, qu'ajoutés à cela les détails sanglants, et bien j'ai été assez dérangée par ma lecture.
J'ai eu un autre problème avec les chapitres à l'envers. Alors qu'au début j'étais vraiment intriguée par ce dispositif, j'ai été très vite complètement perdue. Des éléments importants nous sont dévoilés, mais comme je ne sais pas ce qu'il s'est passé avant, je n'y prête pas forcément attention, et par conséquent, lorsque plus tard on y fait allusion, j'étais obligée d'essayer de retrouver le passage pour comprendre le récit.
Au niveau des personnages ça n'a pas été révolutionnaire non plus. Je me suis sentie très loin d'eux, comme si une barrière dans le récit m'obligeait à demeurer spectatrice. Du coup je ne me suis pas du tout attachée à eux et bien évidemment, ça n'a pas aidé pour le reste. J'ai trouvé assez étrange la volonté de l'auteure pour ce qui est des échanges entre ses personnages, dans le seul où plus d'une fois, alors que des personnages venaient de se rencontrer depuis peut-être deux minutes, ils déballaient leur vie d'un coup comme ça, sans raison. Ça ne m'a pas semblé très plausible, et même plutôt risible.
La dernière chose qui m'a dérangée, ce sont certains éléments dans le mot de l'auteure, à la fin du roman. Là il ne s'agira plus que d'opinions personnels, et j'aimerai beaucoup en discuter avec vous si vous l'avez lu. Dans ce mot, E. Lockart nous explique qu'à travers son roman, elle a voulu reproduire le portrait de la rage chez un être humain. Alors très clairement, oui elle a réussi, mais ma question à moi c'est, comment réussir à apprécier ce portrait ? Il n'est pas poétique, il n'est pas philosophique, il n'est pas moral, alors qu'est-on censés tirer de ce portrait plein de violence ? Ensuite, elle rajoute qu'elle souhaitait que l'on se retrouve dans son personnage de Jules, car cette dernière représente l'accomplissement de la rage chez les femmes.. Mmh.. A aucun moment je n'aurais pu me retrouver en cette criminelle impitoyable et horrible.. A aucun moment de ma vie, je n'ai songé en tant que femme, même au plus profond de moi, à faire ce que Jules fait. Donc pour moi ce n'est pas possible, c'est même un mystère.. Et pour finir, l'auteure parle de la rage chez les femmes qui serait particulièrement "malfaisante" chez ces dernières. Je ne suis pas d'accord, d'après moi, n'importe quelle forme de rage, chez n'importe quel être humain représente la même chose. Je ne comprends pas cette catégorisation d'une rage plus "mauvaise" chez les femmes que chez les hommes, d'une rage qui du coup devrait se faire représenter d'une certaine manière plutôt qu'une autre.
Je m'arrête là pour cette chronique qui est déjà longue. Il y a eu des points positifs, ça je le dis, mais ils n'ont malheureusement pas fait le poids face au reste, pour moi en tous les cas. Je pense que cette lecture n'était tout simplement pas faite pour moi, même si comme je l'ai dit précédemment, j'ai tout de même envie de lire d'autres livres de cette auteure car je pense que cela tenait plus de l'histoire que de l'écrivain. J'ai préféré bien expliciter ce qui m'a déplu afin que l'on se rende compte de mon ressenti à moi, mais je suis ouverte à la discussion, et ce serait même un plaisir d'en parler avec vous. J'ai donné à ce livre la note de 09/20 ☆
J’ai adoré ma lecturé un livre étonnant qui commence par la fin et on remonte dans le temps pour comprendre ce qui s’est passé. Une fin surprenante mais pas tant que ça, ce livre m’a induit en erreur mais je m’en doutais un peu ! Un bon thriller à suspens je recommande !
Les etoiles beuguent mais je lui en metrai 4.
C'est dans le cadre d'explobook que j'ai reçu ce roman et c'est avec plaisir que je retrouve un roman d'E. Lockhart pour l'été, ayant beaucoup aimé " nous les menteurs " j'avais hâte de savoir où aller m'emmener l'auteur.
Trouble vérité est un roman qui va vous embarquer dès les premières pages. Un thriller étonnement construit, en effet l'histoire se fait à contre sens ce qui peut parfois rendre la lecture perturbante mais qui en fait du coup une singulière particularité. Les chapitres défilent en compte à rebourg où se révèle des bouts de vérité jusqu'au final où le puzzle prend forme.
Ce roman va vous imisser dans les côtés sombres de ces personnages, dans une amitié malsaine, dans des mensonges. Une ambiance particulière va rythmer votre lecture car qui n'a jamais voulu se faire passer pour quelqun d'autre? Combien de fois peut-on se réinventer une vie sans se perdre soi même ?
L'avis de *S* 27 ans, rêveuse et mangeuse de papier
https://revesurpapier.blog4ever.com/trouble-verite-de-elochkart
Cette lecture ne s'est absolument pas passée comme prévu...
Jule fuit quelque chose. La jeune fille voyage de villes en villes, dans le luxe des grands hôtels, et reste sur ses gardes. Et pour se faire, Jule change d'identité, se transforme, s'adapte à chaque situation. Jule est un véritable caméléon, capable de devenir qui elle souhaite ...
C'est une histoire qui nous est racontée à l'envers et c'est la première particularité de ce roman. On remonte peu à peu le temps pour découvrir le parcours d'un personnage bien difficile à cerner. D'où vient-elle? Que fuit-elle? Qui a t-elle rencontré en chemin? Au coeur de ce récit, nous suivons plus particulièrement l'évolution de son amitié avec Imogen, une belle jeune fille privilégiée.
Rappelons le, la découverte de cette amitié se fait à reculons. Je dois avouer que cette chronologie inversée m'a plutôt perturbée dans ma lecture. Tout n'était pas toujours très clair et il m'a fallu lire la moitié du roman avant de trouver cela réellement utile et efficace.
Mais ce qui est vraiment déstabilisant, c'est Jule. Jule est un personnage en qui je n'avais aucune confiance et cette impression ne m'a pas quittée. Elle est intelligente, mais impitoyable. Jule est une mauvaise personne et c'est assez troublant de suivre ce personnage tout au long de la lecture. Elle n'est pas ce qu'elle prétend, elle ment à tout le monde et on se pose des tas de questions à son sujet. Mais ce qui m'a finalement déplu, c'est de ne jamais, jamais entrevoir la véritable Jule.
Je n'ai pas réussi à m'attacher un tant soit peu à cette héroïne complexe et à être touchée par son histoire. De la même façon, à aucun moment son amitié avec Imogen n'est sincère. Il n'y a donc pas vraiment eu de surprises au cours de ma lecture. Il y a un gouffre entre les deux amies et on sait bien que c'est mauvais signe. On sait ce qui nous attend.
Habituellement, je prends rarement le temps de parler de mes déceptions. Mais celle-ci est si grande que j'avais besoin d'en parler avec vous et d'avoir d'autres retours. Je passe toujours d'agréables moments avec les romans de E.Lockhart. Nous les Menteurs m'avait particulièrement surprise et j'en garde un très très bon souvenir. Mais cette fois-ci, je suis totalement passée à côté de ce roman. J'ai vraiment eu beaucoup de mal à comprendre l'héroïne, qui est tout sauf attachante et qui se fuit elle-même. Dommage...
Nous les menteurs avait été un gros coup de cœur autant pour sa construction originale et bien pensée que pour son histoire et son magnifique et surprenant final. J'étais donc très impatiente de découvrir cette nouvelle histoire de l'auteure. La lettre glissée dans le roman m'a encore plus donné envie de le lire. C'était déjà attirant et glaçant.
Dès les premiers chapitres nous découvrons une construction atypique du récit. Tout de suite, je me suis demandée où l'auteure allait nous amener. Plusieurs fois durant ma lecture, j'ai dû revenir en arrière pour bien suivre tous les éléments et me repérer dans l'espace et le temps. Cette construction est surprenante et totalement déstabilisante.
Nous faisons la connaissance de Jule, un personnage féminin hors du commun. Elle est a glacé le sang. Je ne peux pas dire que je l'ai détesté mais elle m'a fait peur. Encore ici, l'auteure marque un point en créant un personnage complexe où la rage, l'ambition et la noirceur sont ses principales caractéristiques. Cette part sombre terrifie, dans le cas de Jule elle ne se contrôle pas. Jule est une antihéroïne comme j'en ai vu très peu dans la littérature. Je ne sais pas quoi penser d'elle... Je pourrais la comprendre et à la fois c'est totalement inconcevable.
Meurtres, trahisons, jalousies et amitié toxique sont la définition du récit. Autant que Jule, Immie est toxique, cruel et méchante. Manipulatrice, elle veut que le monde soit à ses pieds. Elle doit garder le contrôle. Je ne peux pas dire que son personnage m'a plu, bien au contraire. Elles sont toutes les 2 horribles, chacune à ses raisons et à sa façon. Où le récit est fort, c'est qu'E.Lockhart arrive à nous faire "apprécier" ou a voir de la compréhension pour celle qui a les actes les plus répréhensibles...
Et pourtant, malgré tous les bons points du récit, je ressors perplexe de ma lecture. Je ne sais pas quoi en penser... Je n'ai pas aimé, ni détesté. Les personnages m'ont dérangé dans leur personnalité et dans leurs actes, ce qui est un bon point car l'histoire m'a dérangé et je pense que c'est l'effet rechercher par l'auteure. Je pense que j'attendais à un retournement de situation, à un rebondissement, à être surprise autant que je l'avais été pour Nous les menteurs. Malheureusement au moment où tu penses qu'il y en aura un, ça retombe comme un soufflet... Rien ... C'est dommage, j'ai trouvé la chute plus plate et moins exaltante que son précédent.
En conclusion, les deux personnages sont bien construits et complexes. Deux antihéroïnes noires, sombres et cruelles. Elles font froid dans le dos avec leurs gestes. L'auteure met en avant la face sombre et cachée en nous, quand celle-ci prend possession de nous. L'histoire est bien ficelée et bien pensée dans la psychologie des personnages et originale dans sa construction. Pour autant, ma préférence reste à Nous les menteurs.
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