"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
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Je connaissais Gianrico Carofiglio pour ses romans policiers, comme 'Les raisons du doute', 'Le silence pour preuve' ou 'Témoin involontaire', qui mettent en scène Guido Guerrieri, un avocat de Bari devant résoudre des affaires impliquant ses clients.
Avec 'Trois heures du matin' débusqué par hasard dans une bibliothèque numérique, j'ai découvert une toute autre facette de son talent.
A quelques jours de la fin de ses études au lycée, Antonio part à Marseille avec son père, brillant mathématicien, pour revoir le médecin qui lui avait permis de stabiliser les crises d'épilepsie qui avaient empoisonné son début d'adolescence.
Une des prescriptions du médecin est de rester 48 heures éveillé pour connaître sa réaction au stress.
Pendant ces deux jours, au cours de déambulations touristiques imprévues dans Marseille, le fils va découvrir le père, découvrir l'homme derrière le père.
Deux jours, pendant lesquels le père et le fils se dévoileront, partageront, notamment le jazz - passion du père inconnue du fils, et saisiront les opportunités qui passeront à leur portée.
Un roman tout en pudeur, tout en nuances.
Un roman initiatique.
Une très beau roman :)
Le temps d'une escapade à Marseille, père et fils vont se découvrir.
Un roman initiatique dont l'écriture est fluide et agréable à lire.
Une histoire qui aborde la relation filiale, une parenthèse suspendu dans les rues de Marseille, témoin de cette complicité qu'elle voit naître entre eux. Ce roman ne vous donnera pas des rebondissements, seulement la richesse des échanges humains et c'est tout de même pas mal.
Une nuit de confidence, tout en pudeur. Se perdre dans la ville pour mieux se dévoiler. Une lecture, une rencontre fugace qui nous montre l'urgence de vivre les moments présents. Le passage du temps et des regrets qui nous influe sur cette idée de ne pas passer à côté de l'autre pendant qu'il en est encore temps.
Un fils et un père, italiens.
Un lycéen solitaire ayant toujours vécu avec sa mère, plein de ressentiment à l'égard d'un père qu'il ne connait que peu, mathématicien distant en conflit avec son ex-femme.
Juin 1983, ils vont devoir passer 48 heures ensemble à Marseille suite à une consultation médicale auprès d'un expert de l'épilepsie dont souffre le fils. Deux jours et deux nuits sans dormir pour un test de déclenchement qui déterminera si le fils est guéri après trois ans de lourds traitements.
« Une fois dehors, nous nous sommes regardés les yeux dans les yeux, et j'ai eu la sensation que c'était la première fois que nous le faisions vraiment. » En 48 heures, au gré de déambulations insomniaques dans Marseille, entre quartiers mal famés, calanques lumineuses et rencontres inoubliables, le père et le fils vont se rencontrer.
Autant dire qu'il ne se passe pas grand chose en terme de rebondissements stricto sensu, et pourtant il se passe tellement, une rencontre imprévue et imprévisible entre deux êtres qui découvrent la richesse l'autre. La langue claire, simple et millimétrée de Gianrico Carofiglio ( quel nom prédestiné pour écrire un tel roman ) parvient à saisir toutes les nuances les plus délicates de cette rencontre où chacun ose exposer ses fragilités et ses doutes. C'est très touchant de voir un père si pudique rajeunir au fil des confidences faites à son fils, au fil de cette longue conversation qui se teinte de philosophie sur le sens de la vie. C'est très beau de voir le fils découvrir dans une boîte de jazz une facette de son père qu'il ne soupçonnait pas et en être fier, pour la première fois.
Un doux roman initiatique aux accents méditatifs sur le passage à l'âge adulte, qui touche les cordes les plus sensibles des relations familiales et humaines.
Trois heures du matin, lever du rideau sur une histoire très belle, douce et poignante. Gianrico Carofiglio écrit dans cette orée pâle d’une aube en devenir « Je viens d’avoir cinquante et un an, l’âge qu’avait mon père à l’époque. J’ai pensé que le moment était venu d’écrire sur ces deux jours et ces deux nuits. » Nous sommes en plongée directe dans la vie d’Antonio qui conte sa vie. Dans ce peu de jours et de nuits, dans une Italie en 1983. Antonio apprend qu’il est malade. Tout va basculer. Ses crises d’épilepsies sournoises vont être pour ce jeune enfant l’anéantissement de sa vie sociale. Un rejet vif des autres jusqu’à la première heure du matin, en advenir. Plus de sport, un traitement de fond lourd, chape de plomb pour Antonio qui se ferme comme une huitre. Mais l’ampleur du récit n’est pas là. Il n’y a aucun pathos. Tant Antonio persévère et fait bloc avec les contraintes. Bien plus que cela encore nous sommes dans un récit initiatique. L’enfant va s’élever. Il faudra du temps. Poursuivons cette lecture qui étale le temps furtivement avec application. Antonio est enfant unique. Son père est éloigné et vient dans l’antre familial que trop peu, mais s’implique dans l’éducation et la maladie d’Antonio. Ce dernier vit seul avec sa mère. Des liens entre tous les trois sont forts et constants, tous soudés malgré la distance pour le père. Un traitement va être proposé à Antonio. A l’adolescence ce dernier saura s’il a réussi. Mais pour cela il lui faudra affronter une épreuve. Partir de sa terre natale l’Italie pour Marseille avec son père. Et là il devra ne pas dormir pendant 48 heures pour analyser les méandres de cette maladie et entrevoir (peut-être) sa guérison. Ces trois jours seront apothéose. Salvateurs, nourriciers, les souffrances ancestrales d’Antonio vont s’estomper. Le sublime d’un relationnel va porter ses fruits. Métamorphose d’un adolescent qui va découvrir le langage d’une délivrance enfouie depuis la nuit des temps. L’apprentissage des entrelacs de la vie, les confidences affirmées généreuses et actées. Lâcher les morceaux d’étoiles d’un père pour son fils. Lui dire, lui prouver, démystifier l’absence d’avant. Ce récit est aussi au summum d’une équité avérée. Tout est beau et grand, bouleversant aussi. Antonio et son père sont se relier métaphoriquement. Marcher dans l’ombre de l’un et de l’autre. Vivre des heures glorieuses, abattre l’envie de dormir en faisait un pas de côté riche de surprises de tendresse et d’attitudes altières et sincères. Devenir des siamois dans l’heure ultime, ensemble et à jamais. « Si les gens croient que les mathématiques ne sont pas simples, c’est simplement parce qu’ils ne réalisent pas combien la vie est compliquée. » « Trois heures du matin » est le livre de la générosité. Traduit de l’italien par Elsa Damien. Publié par les majeures éditions Slatkine & Cie
Tout d'abord, je tiens à remercier les éditions Slatkine et Cie pour l'envoi de ce roman en avant première dont la sortie en librairie date du 5 mars dernier.
Antonio vit avec sa mère depuis le divorce de ses parents, il voit peu son père. Il souffre d'épilepsie. A 17 ans il retourne à Marseille avec son père voir le professeur qui l'a soigné trois ans auparavant, pour un examen de contrôle. Le professeur lui demande de rester éveiller 48h et lui donne des comprimés à prendre à intervalles réguliers et lui demande de revenir à l'issue des ces 48h. Son père qui l'accompagne va tout faire pour respecter ce protocole.
Ce roman est donc la rencontre entre un fils et son père. Ce fils découvre son père, il apprend à le connaître sous un nouveau jour et à l'aimer. Cette rencontre va aussi être une prise de de conscience sur le jugement porté sans avoir toutes les données en main. Ces 48h vont le faire grandir et mûrir.
C'est un très beau roman initiatique sur le passage de l'adolescence à l'âge adulte mais aussi une réflexion sur les non-dits au sein des famille qui génèrent des comportements inappropriés par méconnaissance.
Outre cette initiation, c'est aussi une belle balade dans Marseille et qui montre là aussi que parfois les préjugés une image sinon fausse mais tout au plus tronquée.
Ce livre, que j'ai beaucoup aimé, se lit d'une traite et on a l'impression d'être présent pour soutenir Antonio.
Au début du roman, c’est un jeune garçon italien qui parle du divorce de ses parents mais aussi et surtout de la découverte et des effets de sa maladie, l’épilepsie.
On va suivre, rapidement, son évolution sur plusieurs années. Jusqu'à ce voyage à Marseille pour revoir un spécialiste. Il va faire ce voyage seul avec son père et apprendre à le connaître réellement.
Deux jours et deux nuits dans les rues de Marseille, ils vont faire des rencontres inoubliables mais surtout celle de l’autre. Ce roman est un parcours initiatique dans la relation père/fils.
Une écriture simple, douce, sensible et efficace. Ce roman est tout simplement beau. Ça a été une belle découverte !
Un roman d'apprentissage, un roman sur la relation père-fils, la découverte de deux personnes sur un laps de temps très court.
Un beau roman confidence, d'amour & de tendresse.
Antonio est un jeune adolescent italien qui souffre d’épilepsie idiopathique depuis l’enfance. Après un traitement terriblement invalidant et inadapté (prescription médicale lourde, pratiquement plus aucune activité digne de ce nom, de sport, ni même de boissons gazeuses …) ses parents (divorcés depuis ses neuf ans) décident de le faire examiner dans un hôpital réputé de Marseille.
Afin d’être jugé définitivement guéri, Antonio devra revenir trois ans plus tard et se soumettre à un test, au cours duquel il devra rester éveillé durant deux jours et deux nuits.
À presque dix-huit ans, en juin 1983, Antonio y retourne - en compagnie de son père cette fois. Un père qui demeure une réelle énigme à ses yeux. Grand mathématicien, il n’a jamais eu les mots nécessaires, appropriés à un rapprochement filial, et le temps a inexorablement fait son oeuvre. Avec l’aide de médicaments qui empêcheront Antonio de s’endormir, les promenades nocturnes dans cette ville inconnue et à la fois angoissante, le vin des diners, un miraculeux (mais non moins sincère) rapprochement se produira entre le père et le fils, une complicité fugitive que le jeune homme n’oubliera jamais.
Gianrico Garofiglio a plusieurs cordes à son arc : écrivain, mais aussi homme politique (sénateur), magistrat et procureur (en charge de dossiers sur la mafia dans les années 80-90). Il nous livre un très beau récit emprunt de tendresse et de nostalgie, sur la rencontre fugace d’un fils et de son père qui se font des confidences intimes pour la première fois. Le plus âgé sur sa jeunesse et l’amour de sa vie (à savoir la mère de son fils) et le plus jeune sur son appréhension, à l’aube de son entrée dans la vie d’adulte. On se pose d’ailleurs la question, quant à la part de fiction et d’autobiographie de cette tranche de vie …
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