"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Deux fois j'ai regardé la mort en face. Je n'en reviens pas d'être encore là. Ce que j'ai appris se résume en un mot : la joie.
C'est une vie ponctuée de " pourquoi ? ".
Pourquoi Jean-Philippe Blondel a-t-il décidé ce jour-là de prendre le train et non la voiture familiale, échappant ainsi à l'accident qui a emporté sa mère et son frère ? Pourquoi un deuxième accident coûta la vie à son père, le laissant, à vingt et un ans, formidablement libre et terriblement seul ? Pourquoi, quatre décennies plus tard, le destin le rattrape-t-il, l'obligeant à regarder de nouveau la mort en face ? D'une histoire qui aurait pu être racontée avec des sanglots, Jean-Philippe Blondel tire un récit empreint de tendresse et d'autodérision, le livre joyeux et lumineux d'un homme qui a traversé le feu et qui relève la tête, une ode à tous ceux qui prennent soin des autres, qu'ils soient enseignants ou soignants.
Récit autobiographique de Jean-Philippe Blondel, profond, humains, intime et sensible. L'auteur écrit avec réflexion et sincérité, les tragédies se succèdes avec la pertes de ses parents dans un accidents de voiture lorsqu'il était jeune, puis son frère dans un autre accident routier, depuis quelques années il découvre brutalement que celui-ci est atteint d'un cancer.
L'autodérision, les combats, l'acceptation, la reconstruction, la résilience, les épreuves et les maux.
"On me plaint aussi. Si jeune. En pleine possession de ses moyens. On anticipe. Dans leurs yeux, la scène se met en place. Les costumes noirs. Le corbillard. L'épouse et les enfants en pleurs. Et autour, sur l'avenue Gallieni, la vie continue son chemin. La caméra s'éloigne en contre-champ. Vue d'ensemble. Le quartier. La ville. La région. Nous ne sommes qu'un point dans l'univers. Nous vivons. Nous mourons. C'est important, de tout remettre en perspective."
Son roman autobiographique, peut-être le plus intime, le plus abouti.
Jean-Philippe Blondel sait raconter la vie, le quotidien, avec beaucoup d’auto dérision, avec simplicité et sans pathos.
Il a perdu sa mère et son frère dans un accident de voiture, il avait 17 ans. 4 ans plus tard, son père décède tragiquement. Il se retrouve seul à 21 ans. Aujourd’hui, il est professeur d’anglais, en fin de carrière et apprend qu’il a un cancer.
Cette nouvelle traversée du feu c’est cette période de sa vie ; il nous la raconte avec humilité, sans fard, et sait toujours rester positif. Il choisit la joie, ses amis et trouve le recul nécessaire pour vivre pleinement cette période de thérapie lourde.
Ce roman est une leçon de vie. Une histoire rendue belle grâce aux mots, à la force de résilience de l’auteur et à l’amour de son prochain. C’est la volonté d’un patient de voir le bout du tunnel, de choisir de regarder uniquement ce qui est beau autour de lui, de s’appuyer sur ses blessures passées pour les métamorphoser en force.
Un texte émouvant, lumineux et léger malgré la gravité du sujet.
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