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Toute ressemblance avec le père

Couverture du livre « Toute ressemblance avec le père » de Franck Courtes aux éditions Lattes
  • Date de parution :
  • Editeur : Lattes
  • EAN : 9782709646550
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

« Au même âge que mon fils, je m'étais hissé au sommet d'une meule un soir, au bord du plateau. Je dominais la vallée de l'Ourcq. La nuit approchait. Les nuages venaient de loin et j'avais un peu froid. Devant moi, la terre brune, les bois sombres, le vent dans mon dos, dessinaient les contours... Voir plus

« Au même âge que mon fils, je m'étais hissé au sommet d'une meule un soir, au bord du plateau. Je dominais la vallée de l'Ourcq. La nuit approchait. Les nuages venaient de loin et j'avais un peu froid. Devant moi, la terre brune, les bois sombres, le vent dans mon dos, dessinaient les contours du bonheur, les points cardinaux d'une boussole imaginaire. J'étais un cristal de garçon.» Comment se défait-on des fantômes du passé?
Ils sont trois personnages, une mère et ses deux enfants, Mathis et Vinciane, à tenter de survivre après la mort accidentelle de Jacques. Si Mireille, inconsolable, s'est figée dans son destin de veuve d'un héros magnifié, Vinciane, elle, traverse les océans pour oublier. Quant à Mathis, prisonnier de l'image paternelle, il enchaîne les conquêtes et s'abîme dans la séduction. Tous se débattent mais le fantôme de Jacques rôde, un fantôme qui épouserait les fantasmes et les culpabilités de chacun.
Mais vient un jour où il faut solder les comptes et songer à l'avenir.

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Avis (8)

  • Mireille et ses deux enfants Mathis et Vinciane tentent de se reconstruire après le décès brutal du père dans un accident de voiture.
    Chacun va inventer ses propres subterfuges pour simplement continuer à vivre.
    Vinciane s’enfuit à l’étranger pour poursuivre sa carrière, Mireille vit dans le...
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    Mireille et ses deux enfants Mathis et Vinciane tentent de se reconstruire après le décès brutal du père dans un accident de voiture.
    Chacun va inventer ses propres subterfuges pour simplement continuer à vivre.
    Vinciane s’enfuit à l’étranger pour poursuivre sa carrière, Mireille vit dans le passé et le reconstruit à son idée quant à Mathis il pense devoir poursuivre la carrière de séducteur de son père et enchaine les conquêtes féminines sans lendemain.
    Mathis va se saouler dans un tourbillon de femmes, de fêtes, d’abus et arrivé au point culminant de cette vie mal assumée réaliser qu’il doit se refaire une virginité et renaitre pour pouvoir être enfin lui même et faire la paix avec ses fantômes.
    Une écriture très touchante mêlant le roman et l’autobiographie, Franck Courtés est très proche de Mathis, découvrant les interrogations d’un homme perdu face à ce qu’il pense devoir être et ce qu’il est vraiment.
    Une jolie réflexion sur la transmission, et comment se construire autour de l’absence.
    Franck Courtes Toute ressemblance avec le père disponible en poche

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  • Dès les premières lignes, on ressens cette ambiance lourde - qui s'avère plutôt glauque à certains moments de l'histoire - on palpe le mal-être constant des personnages.

    C'est l'histoire d'une famille en perdition refusant la perte du père. Tout en filigrane, il y a la présence fantôme...
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    Dès les premières lignes, on ressens cette ambiance lourde - qui s'avère plutôt glauque à certains moments de l'histoire - on palpe le mal-être constant des personnages.

    C'est l'histoire d'une famille en perdition refusant la perte du père. Tout en filigrane, il y a la présence fantôme de ce père parti trop tôt et dans des circonstances tragiques. On est donc plongé en plein coeur de ce drame familial et dans cette perte de repères dû au vide laissé par l'absence d'un père volage, peu présent et très charismatique, chacun essayant de fuir la douleur comme il peut.

    On suit surtout le vagabondage de Mathis qui se détruit au fil des années, qui s'abime dans de multiples conquêtes féminines, toujours vivant dans l'ombre de son père. Certes, il lui ressemble - physiquement et surtout dans ce jeu incessant de la séduction. Veut-il lui vraiment lui ressembler ? Et lui, Mathis, qui est-il ?

    Mathis se débat face à la douleur de sa mère, la fuite de sa soeur, et face à lui-même. Mathis ne s'accepte pas, toujours en quête de la pièce manquante à son puzzle... Où va-t-il ? Que veut-il ?

    Mathis pourra-t-il aller au delà de sa souffrance ? Une dure quête de soi-même... Ce roman nous parle de la difficulté de se construire après la perte soudaine et brutale d'un père...

    Ce roman torturé ne manque pas d'émotion et de réflexion...
    Ses chapitres courts font qu'il est agréable à lire.
    De plus, il est en grande partie auto-biographique...
    J'ai pleuré en lisant les derniers chapitres.
    Pourquoi ? Je ne peux pas vous le dire sans vous raconter la fin.
    Donc je ne dirais rien.

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  • C'est un roman touchant, intéressant à lire et très bien écrit.
    J''ai lu ce roman avec plaisir,m'attachant aux personnages et surtout à Mathis...beaucoup de sincérité, d' émotion dans cette histoire. Une belle découverte.

    C'est un roman touchant, intéressant à lire et très bien écrit.
    J''ai lu ce roman avec plaisir,m'attachant aux personnages et surtout à Mathis...beaucoup de sincérité, d' émotion dans cette histoire. Une belle découverte.

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  • e roman s'ouvre sur un accident. Un accident fatal, suivi d'un délit de fuite. Un accident qui va bouleverser le cours de la vie de toute une famille. Mathis, le narrateur, Vinciane sa soeur, et Mireille leur mère, vont tous vivre différemment la disparition de leur père et mari. Ils vont tous...
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    e roman s'ouvre sur un accident. Un accident fatal, suivi d'un délit de fuite. Un accident qui va bouleverser le cours de la vie de toute une famille. Mathis, le narrateur, Vinciane sa soeur, et Mireille leur mère, vont tous vivre différemment la disparition de leur père et mari. Ils vont tous différemment essayer de se soustraire à l'emprise de se fantôme paternel. Un père pourtant pas très présent et volage, idéalisé en quelque sorte par cet accident mortel.


    Mireille la mère se réfugie dans le souvenir de son mari. Même sa façon de refaire sa vie semble dictée par le fantôme de son défunt époux, une tentative vouée à l'échec tant l'aura de Jacques est écrasante. Vinciane, elle, va fuir, le plus loin possible, en Amérique du Sud, elle devient archéologue pour échapper au fantôme de son père. Mathis, lui, qui ressemble physiquement à son père, va essayer de copier ce modèle qu'on lui donne et qui l'emprisonne, ce modèle d'homme à femmes.


    "De me trouver gosse en tout, ma mère et ma soeur me poussaient à piller dans mes souvenirs ce que j'avais aperçu de la virilité de mon père. Ma silhouette, mes yeux , mon sourire, mes expressions rappelaient les siens, on ne cessait de dire que tout me venait de lui. Il me volait tout au final, mon père éteint, pas si disparu que ça."


    Dans ce roman il est question de deuil, mais aussi d'identité, comment se définir soi, quand on vit dans l'ombre d'un disparu si envahissant. C'est à tout ce travail de deuil, d'assassinat psychologique de l'image du père que nous assistons dans ce roman. Mathis va petit à petit se détacher de l'image du père, l'enterrer, se trouver enfin, notamment grâce au contact avec la nature. Une nature très présente dans le roman, un nature qui va jouer le rôle de révélateur, comme ces produits chimiques qui permettent à la image d'apparaître sur la photo au moment du développement.


    "J'ai ôté mes vêtements, un à un et les ai pliés sur une pierre. Assis nu sur le doux fond de sable, j'ai bu l'eau qui arrivait à la hauteur de ma bouche et pissé en même temps dans le courant. La vie et l'au-delà coexistaient. Tout était là autour de nous, en nous. A quoi bon les prières, me suis-je dit, en regardant les reflets du ciel dans l'onde du courant, tout était déjà exaucé. J'ai dit merci."


    Avec Toute ressemblance avec le père, Franck Courtès signe un roman tendre et attachant sur la quête d'identité et le deuil, un premier roman très prometteur après l'excellent recueil de nouvelles Autorisation de pratiquer la course à pieds. Un auteur à suivre. Rendez-vous est pris avec son prochain livre.

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  • AVIS PAGE 100
    L’auteur, Franck Courtès, raconte l’histoire d’une famille composée de Mireille, l’épouse du défunt Jacques, Vinciane et Mathis, leurs enfants, marquées par le drame et la mort accidentelle de celui-ci. La lecture est cependant difficile car il y a un mélange entre les faits, les...
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    AVIS PAGE 100
    L’auteur, Franck Courtès, raconte l’histoire d’une famille composée de Mireille, l’épouse du défunt Jacques, Vinciane et Mathis, leurs enfants, marquées par le drame et la mort accidentelle de celui-ci. La lecture est cependant difficile car il y a un mélange entre les faits, les dialogues et la description des personnages racontés par l’auteur à la 3ème personne et les passages racontés à la 1ère personne pour l’histoire de Mathis. J’ai été surprise de l’évocation du disparu à la 3ème personne comme si le fantôme de Jacques les hante pour Mireille et Vinciane. Le personnage Thierry est-il le responsable de la mort de Jacques ? Les 100 premières pages sont plutôt focalisées sur les frasques amoureuses de Mathis et son désespoir. J’ai cependant envie de poursuivre cet ouvrage, le rythme est assez lent et peu à peu les liens se révèlent et envie de connaître la suite.

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    • asmartel le 22/08/2014 à 17h54

      CHRONIQUE :
      J’ai été très surprise par ce roman dont le rythme de lecture est traînant au départ comme pour mieux s’imprégner de la lente reconstruction des personnages suite à l'accident mortel de Jacques. Cet homme est mort dans un accident de voiture, laissant désemparés une épouse et deux enfants, mais aussi l’homme qui est à l’origine de l’accident.
      J’aime beaucoup la plume et le style de l’auteur Franck Courtès, sa profession de photographe est vraiment mise à l’honneur par la richesse des personnages, des paysages, des scènes mises en gros plan très cruelles, mais réalistes. Parfois l’objectif se fixe sur la personnalité intérieure, des arrêts sur image, des retours sur le passé en insistant sur l'état d'esprit des personnages. Les déjeuners entre le fils, Mathis et sa mère Mireille, les changements de décors liés aux professions de Mathis et de sa soeur Vinciane donnent des bouffées d'oxygène et de dépaysement savamment orchestrés.
      Tout au long de l'histoire, on sent la présence du spectre du défunt Jacques, ombre bienveillante ou imagination. J'ai eu du mal à suivre les aventures amoureuses de Mathis qui reproduisait celle de son père mais il faut poursuivre la lecture patiemment car les 300 autres pages se révèlent pleines de surprise et de suspense, révélant un changement manifeste et profond de la personnalité de Mathis. Que cherche celui-ci sinon à panser ses blessures, aimer et être aimé et transmettre son amour à son fils ? 
L'histoire en tant que telle n'est pas originale, mais le style de l'auteur le magnifie et je me suis laissée emporter par la magie des scènes et profondeurs des sentiments des êtres de ce drame familial.

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  • Me voici page 100 après 15 chapitres pratiquement sans lien entre eux.

    Ce livre ressemble un puzzle où se mêlent passé, présent et plus-que-parfait!

    Je n'ai pas encore trouvé le fil qui relient tous ces personnages.
    Ce désordre apparent semble vouloir dépeindre l'état d'esprit et la vie...
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    Me voici page 100 après 15 chapitres pratiquement sans lien entre eux.

    Ce livre ressemble un puzzle où se mêlent passé, présent et plus-que-parfait!

    Je n'ai pas encore trouvé le fil qui relient tous ces personnages.
    Ce désordre apparent semble vouloir dépeindre l'état d'esprit et la vie d'un personnage à la recherche de son identité. Lequel ? Le narrateur du chapitre 1?
    Où veut nous emmener l'auteur ?
    Encore 339 pages d'une écriture accessible & saccadée pour démêler l'écheveau!

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    • Lydie BO le 24/08/2014 à 18h20

      Mathis a perdu son père à l’adolescence, un homme à femmes, brillant et volage. Avec Vinciane, sa sœur, et Mireille, sa mère, il souffre de cette disparition accidentelle. La famille est dévastée. Chacun cherche à vivre sans tuteur pour les guider, sans véritablement y parvenir, sans accepter l’injustice de cette mort.

      Le drame de ce décès a marqué également la vie de Thierry, l’auteur de l’accident, qui s’isole de la société et construit sa vie affective autour de sa petite chienne, Nénette. Il se réfugie dans l’alcool et n’est pas parvenu à vivre avec sa femme et ses enfants.

      Le traumatisme de cet accident a ébranlé les vies de chacun des personnages qui, au fil du roman, déstabilisés, cherchent l’amour sans s’apercevoir qu’ensemble, celui-ci est à porter de main. Chacun s’abîme dans des chemins dévastateurs.

      Par des voies détournées, pendant de longues années, à la faveur de multiples aventures féminines, grâce à de belles rencontres, en retrouvant seul son identité dans la campagne cévenole, Mathis parviendra à effacer le fantôme de son père pour vivre enfin en équilibre et heureux, bonheur qu’il cherchera à insuffler à sa mère et sa sœur, avec douceur.

      Eluard écrivait un seul être vous manque et tout est dépeuplé. C’est un peu Mathis, Vinciane, Mireille, Béatrice aussi, cette perte de repère.

      Franck Courtès est, comme son personnage principal, photographe. Avec Tout ressemblance avec le père, il révèle tout en finesse et subtilité, la difficulté de vivre, de se découvrir et de se construire. Il saisit l’instant qui permet de répondre aux questions : comment vivre avec les morts ? Comment s’émanciper de l’héritage encombrant des parents absents ou présents ? Comment tuer symboliquement le père, pour un fils, surtout quand il n’est plus que fantasme ? Chaque chapitre est un instant de vie, une photographie d’un épisode décisif et vital. Pourtant, cette structure du roman rend la lecture quelque peu monotone et languissante, à un moment du livre où l’on attend un regain d’énergie fondatrice. C’est peut-être la meilleure manière de dépeindre la difficulté de se reconstruire et le nécessaire besoin de temps ?

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  • Page 100
    Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
    Il faut atteindre une centaine de pages pour comprendre qu’il s’agit de l’histoire de Mathis, photographe.
    Les cinq premiers chapitres racontent l’histoire de personnes différentes, puis des liens commencent à se créer entre ces...
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    Page 100
    Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
    Il faut atteindre une centaine de pages pour comprendre qu’il s’agit de l’histoire de Mathis, photographe.
    Les cinq premiers chapitres racontent l’histoire de personnes différentes, puis des liens commencent à se créer entre ces personnes.
    Il faut presque prendre des notes pour comprendre le rapport entre elles.
    Le style est basique, sans fioritures ni personnalité particulière.
    Espérons que l’ensemble va prendre un peu plus de corps et susciter un peu plus d’intérêt. Mais il y a de l’espoir, il reste encore 350 pages

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    • Elizabeth Pianon le 19/08/2014 à 08h38

      Lorsque Jacques meurt dans un accident, sa femme Mireille vivra en en faisant le mari idéal, sa fille Venciane fuira de pays en pays, son fils Mathis deviendra un grand séducteur, comme son père.
      Tous trois vivront avec le fantôme de cet homme, refusant inconsciemment de vivre sans lui.

      Le début du livre donne une impression de décousu. Chaque chapitre aborde un personnage différent, et il faut un certain temps pour faire le lien entre eux. C’est assez lassant.
      Et puis, quand tout est enfin mis en place, commence à se dessiner l’existence de Mathis principalement, de sa sœur et de leur mère. Et le roman devient vraiment intéressant.
      On se laisse emporter par certains passages, le ton devient de plus en plus précis
      L’acceptation et la mort d’un être proche, l’influence du père, sont traités avec justesse et délicatesse. Tout est crédible. Je me suis sentie pleine d’empathie pour Mathis qui se débat avec ses fantômes.
      Est-ce un hasard si il est photographe, comme Franck Courtès ?
      Après mon scepticisme du début, je ne regrette absolument pas la lecture de ce roman.

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  • LE RENDEZ-VOUS DE LA PAGE 100 des explorateurs littéraires de la rentrée -
    Cent premières pages qui me laissent un peu... perplexe ! Les deux premiers chapitres sont très brefs et le deuxième est absolument époustouflant. Le tissage entre les temporalités et les changements de points de vue et...
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    LE RENDEZ-VOUS DE LA PAGE 100 des explorateurs littéraires de la rentrée -
    Cent premières pages qui me laissent un peu... perplexe ! Les deux premiers chapitres sont très brefs et le deuxième est absolument époustouflant. Le tissage entre les temporalités et les changements de points de vue et de modes de narration m'ont contrainte à plusieurs retours en arrière. C'est étrange : je crains que cette construction ne relève du procédé et en même temps j'ai hâte de lire la suite ! J'en devine les contours... mais ai-je raison ? Je vous en donne d'autres nouvelles très bientôt !

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    • Sophie Gauthier le 19/08/2014 à 11h15

      CHRONIQUE D'UNE EXPLORATRICE LITTERAIRE
      La disparition brutale d'un père admiré et sa survivance dans l'esprit de son épouse, souvent trompée, de sa fille et de son fils, le narrateur, forment la trame du roman. Les ellipses, les retours en arrière par l'évocation de souvenirs, le passage à un narrateur extérieur pour évoquer la vie de Mireille, l'épouse, de Vinciane, sa fille, et de Thierry, responsable de l'accident, m'ont semblé autant d'artifices pour tenter de donner une profondeur à l'intrigue. La lecture n'en est pas désagréable mais je n'ai pu m'identifier, ni éprouver un brin d'empathie pour les personnages. L'histoire me paraissait pourtant riche de possibilités d'explorations du deuil et des différentes formes que prend l'impossible oubli. Mais toutes les émotions se diluent au fil des pages. La lecture m'en a semblé bien longue, alors que la thématique suscitait mon intérêt. L'écriture ne laisse guère de place à l'implicite et à des interprétations stimulantes. J'ai eu l'impression que le roman glissait sur moi sans rien troubler. Après ma lecture, je suis comme avant... Mais peut-être suis-je trop exigeante et peu indulgente ! C'est un roman qui se laisse lire... et oublier.

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