"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
UN ROMAN QUI COMMENCE COMME UN POLAR ET FINIT COMME LE PLUS TERRIBLE DES THRILLERS.
Lors d'une intervention de routine à Paris, Cécile Rivère, une jeune gardienne de la paix un brin désabusée, entend une femme appeler au secours dans un appartement pourtant vide. Le lendemain, on apprend que la locataire a été assassinée à des centaines de kilomètres de là. Cécile n'a pas pu l'entendre.
Sauf si...
Mais quand on est flic, on croit au Mal, pas aux fantômes. Moquée et mise au ban de sa brigade, Cécile est recrutée par le capitaine Kermarec, le seul à ne pas la prendre pour une folle, le seul prêt à lui donner une nouvelle chance.
Ensemble, ils vont enquêter sur la mort d'une infirmière de vingt-cinq ans, décrite comme un modèle de gentillesse par ses proches. Mais qui cachait de bien sombres secrets...
Une héroïne décidée au franc-parler déconcertant, un rythme vif, des scènes d'une justesse incroyable. Un polar original que vous ne lâcherez plus dès la première page tournée !
Une découverte surprenante que le premier roman de cette Louve du Polar. Un roman que je qualifierais d’inattendu, sans doute parce que sans réellement le choisir, on lit souvent des romans qui se ressemblent. Est-ce parce nous choisissons paresseusement, parce que la différence n’est pas assez mise en avant en librairie ou parce que les auteurs souvent surfent sur les mêmes vagues ? Toujours est-il que Marlene Charline a un océan bien à elle, avec des vagues aux univers un poil parallèles, quand ils ne sont pas perpendiculaires. Et à la fois les codes du noirs sont bien présents : des meurtres, des flics cabossés et fragiles traînant derrière eux des malles de souffrances passées et présentes, du méchant bien sadique, et des victimes (plus en arrière plan que l’opposition flics/suspects), victimes à qui l’on doit rendre justice pour leur permettre d’être en paix… Car précisément les mortes ici ne vont pas lâcher les vivants tant que leur meurtre ne sera pas résolu. Et c’est ce qui fait l’originalité de cette intrigue où le surnaturel ne s’invite pas pour faire frémir ou déstabiliser le lecteur mais davantage comme un élément de résolution. J’aurais d’ailleurs vraiment aimé que cette veine soit exploitée plus en frayeur ou en souffrance, plus en profondeur aussi, quitte à ronger sur les pages érotiques et sensuelles de l’intrigue. Mais c’est une préférence personnelle, pas un défaut du texte. Malgré cette frustration, un premier roman que j’ai lu très vite et c’est toujours signe que la mayonnaise des personnages et de l’intrigue a pris.
Cela faisait quelques années que je passais à côté de Marlène Charine, mentalement et physiquement. Depuis son Prix au Festival Sans Nom en 2020 pour son premier roman, j’envisageais de découvrir son œuvre. Cette décision était aussi motivée par les différents échanges que j’avais eu avec elle durant des salons. Il fallait que je lise cette autrice si sympathique ! Cette anomalie est enfin corrigée.
L’affaire policière se balade entre le présent et le passé, de chapitre en chapitre. On assiste aux péripéties avant le crime et aux conséquences après celui-ci. Mais un lien mystérieux va très vite apparaitre entre ces deux périodes.
Même si le surnaturel n’est pas ma tasse de thé, il n’a pas été un obstacle à ma lecture. Les évènements qui appartiennent au domaine du fantastique sont dispensés par petites touches. L’intrigue policière est la priorité de l’histoire et ils permettent surtout de donner une dimension supplémentaire au personnage principal. L’héroïne est confrontée à sa propre incompréhension et ces détails paranormaux permettent de dévoiler sa véritable personnalité.
Dès lors, l’écrivaine suisse nous livre une Cécile Rivière pleine de tempérament et de folie. J’ai tout de suite accroché à ce bout de femme volcanique, instable et attachante. Hantée par ses fantômes et ceux des autres, elle entraîne le lecteur aux frontières du réel. Déstabilisés par les surprises du scénario, on vit ses aventures à ses côtés.
En conclusion, j’ai pris beaucoup de plaisir avec cette enquête, empreinte de manipulation. Je vous conseille ce polar hors normes qui, il est important de le signifier, se révèle par moments assez malsain. Je suis ravi de constater que Marlène Charine est aussi talentueuse qu’elle était adorable. Maintenant, je n’ai qu’une seule envie : retrouver son duo d’enquêteurs dans de prochains épisodes pour confirmer la bonne impression que m’a laissé l’écrivaine suisse !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2023/10/24/887-marlene-charine-tombent-les-anges/
Tout le monde prend Cécile pour une folle, car elle entend (en autres ...) les fantômes et quand on est flic on croit au mal pas aux esprits qui nous parlent mais le capitaine Kermanec va la prendre dans son équipe, sous son aile et bien plus apres affinites .
Pour ma part, je n'ai pas accroché avec les personnages mêmes s'ils sont complémentaires, j'avais envie de secouer les deux, mais pas pour les mêmes raisons ... . Son don est inexploité et apparaît un peu comme un esprit, il est là, il n'est pas là ! J'attendais un peu plus de frisson dans ce genre d'histoire, ce ne fut qu'une enquête banale jusqu'à la fin ou la tout s'enchaîne : meurtre, surnaturel, sentiment comme beaucoup de livre du moment malheureusement à chaque fois trop tard pour moi ...
Ce livre plus policier que surnaturel ne m'as pas convaincu, mais je n'ai pas détesté non plus j'essayerai donc de me faire un avis plus objectif sur l'auteur en lisant prochainement un autre livre de cette personne.
Un premier roman qui promet .........
Cécile est une jeune gendarme qui, parce qu'elle ressent des émotions spéciales, voit des images sur les lieux des crimes n'est pas au mieux avec sa hiérarchie.
Par contre pour le capitaine Kermarec avoir ce genre de coéquipière est une chance et il lui demande d'intégrer son équipe.
La première enquête sur laquelle ils vont travailler ensemble est le suicide d'une jeune infirmière qui trvavaille en EPAD.
Dans la salle de bain, ils trouvent Audrey dans la baignoire, les poignets tailladés mais quelque chose attire leur attention ....... De plus, Xavier, le frère de celle-ci ne comprend pas le geste de sa soeur et jure qu'elle n'était pas suicidaire.
Mais qui était vraiment Audrey ? Etait-elle la gentille infirmière ? quelles étaient ses fréquentations ? Qui était le psy chez lequel elle se rendait en consultation ?
Et c'est Cécile qui va mettre l'équipe sur la voie à suivre et le lecteur va aller de surprise en surprise ......
Coup de chapeau pour Marlène Charine qui écrit son premier thriller. Quelle réussite, j'ai été complètement emballée dès les premières pages et cette sensation est restée présente jusqu'à la dernière page.
Le texte mène l'enquête policière, dont les personnages principaux viendront épicier les procédures puisqu'elle est ici quelque peu perturbée par des faits qui leur sont d'habitude étrangers, à un coupable cruel et psychopathe qui joue de ses victimes telles des poupées de chiffon.
Le tout est saupoudré de quelques faits fantastiques, il n'y aucune lourdeur de texte, tout est dans le prolongement des événements pour aboutir à une note d'espoir.
Un vrai régal, je ne peux que vous conseiller de vous laisser tenter. Vivement le prochain volume :-)
Un très bon polar mâtiné d’une pointe de surnaturel. Nous allons suivre Cécile Rivère jeune flic qui vient d’être recrutée comme stagiaire par le capitaine Kermarec. Il compte bien profiter de ses dons pour menées à bien ses enquêtes. Cécile a un don qui se développe depuis peu, elle est capable d’entendre et de ressentir les émotions des victimes de ses enquêtes. Au début cela paraît bien effrayant et elle pense devenir folle. Les personnages sont attachants et le duo Rivère/Kermadec fonctionne parfaitement. La personnalité de Cécile pourrait nous faire penser qu’elle est vulnérable mais cette fragilité cache une personnalité sensible et qui va se révéler plus forte que se que l’on ne croit. Le lien qui la relie à sa sœur Audrey est intense et les flashbacks sont des éléments précieux pour la compréhension de la personnalité é de Cécile. L’enquête sur le suicide présumée d’une jeune infirmière va se révéler noire et vraiment tordue. L’écriture est incisive, il y a du mordant dans les dialogues qui sont excellents. Le scénario quand à lui reste sombre et secret pour se révéler dans un final stupéfiant. Beaucoup de rythme et d’action et même si tout est une question de croyance, le paranormal est dosé juste comme il faut pour nous donner la touche de réalisme dont on a besoin. Une lecture quasiment en apnée tant la montée en tension ne faiblit pas. Des personnages secondaires bien huilés qui captivent notre intérêt. Un thriller étonnant et d’une efficacité redoutable pour moi ce sera un coup de cœur même si on peut toujours trouver à redire ici où là, cela reste dans l’ensemble une lecture qui m’a emballée. Pour son premier thriller, Marlène Charine nous livre un scénario aboutit et relève le tout d’une pincée surnaturel qui donne une autre dimension à ses personnages. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2020/07/02/38373691.html
Mon esprit a subi un bug livresque !
Tous les ingrédients sont réunis pour un excellent thriller avec ce mélange des genres : romance, mais sans tomber dans le gnangnan, fantastique que la lectrice que je suis adore.
Une très belle découverte. Autant par l’écriture d’une grande qualité, que par l’intrigue déconcertante et extrêmement bien construite. On ne s’imagine pas un thriller doublé de fantastique, paranormal et pourtant l’auteur réussit le tour de force de présenter un récit crédible.
On pourrait trouver bizarre que le surnaturel côtoie cette enquête hors norme, mais bien au contraire. L’auteure arrive à maintenir une tension sur une grande partie du récit avec des éléments que l’on ne voit pas venir, du moins que l’on a du mal à imaginer tellement c’est déconcertant…
On lit en apnée pour reprendre son souffle et se poser pour digérer, car c’est un livre qu’on ne peut lire que vite tellement on a envie de comprendre, de savoir et en même temps, on se dit, non mais sérieux ? Oui sérieux, « Mais pourquoi pas ! Après tout ! » Pourquoi certaines personnes seraient douées de perceptions particulières et surtout pourquoi celles qui le seraient ne travailleraient pas dans la police ?
Lorsque l’on pense que l’auteure distille des infos anodines, qui semblent sans rapport avec l’intrigue, plus loin, on comprend que les choses sont beaucoup plus compliquées que cela n’y paraît et tout est relié d’une manière très surprenante.
Cécile, complètement perdue, mais on le serait à moins… Merlin, supérieur attachant meurtri par la vie… Et les autres : une équipe de choc, chacun avec ses qualités et surtout une équipe d’une grande empathie et d’une cohésion à toute épreuve.
Une lecture qui m’a fait passer par plusieurs sentiments… La révolte face au sexisme… L’empathie pour Cécile, perdue entre ses peurs, ses visions et ses envies, et même cette petite romance, entre deux être meurtris par la vie est sympa au point de trouver belle cette rencontre. La haine face aux découvertes et comme toujours, on découvre que l’homme est un être vil, malsain et manipulateur, prêt à tout pour assouvir ses travers…
Je profite de cet article pour féliciter l’auteure. Je suis très heureuse que son livre soit édité chez Calmann-Lévy, et qu’il puisse être connu par un plus grand nombre de lecteurs. J’ai eu le plaisir de le découvrir en 2017 et je dois dire, que j’en garde un très bon souvenir.
J’en avais eu le pressentiment, dès les premiers chapitres, mais avant de crier au coup de cœur, je préférais terminer ma lecture. Histoire de ne pas avoir une mauvaise surprise qui aurait fait retomber mon enthousiasme.
Des surprises, pourtant, il y en a pléthore dans ce thriller, mais aucune de mauvaise.
Cécile est une jeune flic qui se découvre un talent pour le moins terrifiant : elle ressent, physiquement, les sensations des victimes.
Déjà dotée d’un tempérament borderline et d’une émotivité presque handicapante, elle se retrouve, suite à la découverte de cette capacité, à enquêter sur une affaire où elle devra affronter le Mal à l’état pur, mais également ses propres démons.
336 pages littéralement dévorées en une journée. Tout simplement impossible à lâcher.
Pourtant, même si ce roman m’attirait beaucoup, je ne pensais pourtant pas autant adhérer à cette intrigue avant de le commencer.
En cause ? Ma personnalité profondément cartésienne.
Je suis du genre à penser que chaque chose a une explication, et que si ce n’est pas le cas, alors ça veut dire que cette chose n’existe tout simplement pas.
Alors comment Tombent Les Anges a-t-il pu à ce point m’embarquer ?
Grâce aux personnages dans un premier temps. L’auteure nous en offre un bel éventail, allant du plus monstrueux au plus abîmé.
Elle ne les pose pas simplement là en attendant que l’on s’attache (ou non) à eux.
Non, la simplicité de sa plume leur offre le chemin pour s’imposer à nous, qu’on le veuille ou non.
Et ça, déjà, ce n’est pas donné à tous les écrivains.
L’histoire et le rythme ensuite.
Aucun relâchement. Aucun sas de décompression.
Dès les premières pages ont se retrouve coincé dans cette histoire, avec comme seule issue d’avancer le plus vite possible pour connaître la fin.
Attention, je ne dis pas que ce thriller est parfait. Vous rencontrerez même quelques petites maladresses ici ou là.
Mais pour une fois je crois que c’est justement ce qui m’a fait l’aimer autant : le style authentique, brut, sans fioritures, que Marlène Charine nous propose.
Une histoire et un style qui touchent et qui marquent. Immédiatement et durablement.
Un réel coup de cœur.
Un roman et une auteure à découvrir sans hésiter !
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