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Stephen Mitchell nous offre une nouvelle traduction radicalement moderne, accessible et poétique de ce classique de la sagesse chinoise.
Le Tao Te King, le Livre de la Voie et de la Vertu, écrit au VIe siècle avant J.-C. par Lao Tseu, est un guide intemporel et indispensable à l'art de vivre.
En 81 courts chapitres, Lao Tseu nous transmet l'essence de la sagesse chinoise, l'équilibre entre les pôles de l'univers, le Yin et le Yang, le féminin et le masculin.
Sa figure centrale, le Maître, vit en harmonie avec le Tao, l'essence de l'univers. En nous y abandonnant, comme le Maître l'enseigne, nous pouvons ressentir l'accomplissement. En nous dépouillant du jugement et du désir, nous découvrons en nous les vérités universelles : quand rien ne nous manque, nous trouvons la paix ; si nous lâchons prise sur ce que nous aimons, notre amour devient réellement présent.
Le Tao Te King, dao de jing dans la phonétique originale, est en réalité appelé tout simplement par les Chinois, le Lao Tseu, du nom de son auteur qui vécut quelques six siècles avant notre ère. Les plus anciens textes connus, tous fragmentaires, ont été découverts récemment dans des tombes, en 1973 à Tchang-Cha, et en 1993 à Guodian. Cette nouvelle édition, fidèle par sa haute tenue à la collection, présente, outre une préface passionnante, une traduction talentueuse. En effet, si l’on compare cette version à celle (qui a cependant le mérite d’être issue directement du chinois) faite en 1979 par François Houang, on ne peut qu’être subjugué par la beauté et la qualité poétique des traductions de Stephen Mitchell et de Benoît Labayle. Subjugué, on le sera encore à la lecture de cette œuvre, qui appartient sans nul doute au panthéon de l’humanité, et qu’il ne faudra pas chercher, comme tout livre sacré, à élucider complètement (les Chinois eux-mêmes y ont renoncé). C’est en cela que la forme poétique prend du reste toute sa pertinence (et sa conformité avec le texte d’origine) car le Tao Te King est – ce qui est surprenant pour un lecteur occidental - à la fois une œuvre esthétique, un livre religieux et un livre philosophique. Religieux, dans la mesure où il affirme que la Sagesse ne peut être obtenue que dans la solitude, et à travers une quête éloignée de toute domination, de toute compétition, de toute accumulation de biens matériels, philosophique – au sens de vision du monde - quand il prône sans ambiguïté une politique de justice sociale.
De toute évidence, le Tao Te King, est également, parmi les textes mystiques, le plus féministe lorsqu’il proclame :
Toutes choses sont adossées au féminin,
et le plus écologiste (avant l’heure) lorsqu’il déclare :
Quand l’homme interfère avec le Tao, le ciel devient sale, la terre s’épuise, les espèces s’éteignent, l’équilibre se désagrège.
Au-delà, pour nous tous, il est une source inépuisable de méditations, un livre pour l’Eternité.
Thierry Erhart et Marie-Hélène Fasquel.
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