"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
1849, il y a de l'or en Californie ! Max s'exile dans les champs aurifères, comme tant d'aventuriers avides d'or. Suite de l'intrigue initiée au tome 1, où notre héros torturé a rejoint les placers de San Francisco.Après l'assassinat d'un mineur chilien, le général de Freney pousse les mineurs à se débarrasser des Hounds et rétablir enfin la sécurité dans les placers. Mais son but est ailleurs et il est vraiment prêt à tout pour arriver à ses fins. Devenu Alcade, et toujours assoiffé de vengeance, Max va devoir naviguer à vue entre ses intérêts et ceux de son employeur, sa vengeance... et ce que lui dictera son coeur.
Chronique précédemment publiée sur le blog www.sambabd.net
Je reste un peu sur ma faim à la lecture de ce tome 2 de Sonora. J’ai envie de dire : « Presque un tome pour rien », mais je ne le dirai pas… Certes on continue d’y développer certains personnages dont on sent qu’ils vont compter par la suite, notamment Tortillard et la fameuse Lola Montez, mais surtout Tortillard qui est clairement en train de passer du côté obscur de la Force. Malgré cela, l’action n’avance pas tant que ça et l’enjeu dramatique de cet opus réside principalement dans le fait que la Californie devient le 31ème état de l’Union entraînant une reprise de contrôle assez violente par les autorités politiques Etats-Uniennes des régions minières où vivent les chercheurs d’or et, entre autres, la colonie de Français chez qui se déroulait l’action depuis le premier tome. En attendant, Max, notre héros, n’a toujours aucune piste pour retrouver le 3ème et dernier responsable de la mort de son frère.
Entre enjeux politiques, trahisons, et violence plus ou moins inévitable, c’est un tome de transition que nous livrent ici Pécau et Dellac.
Pour le dessin, je pourrais vous faire un copier-coller de ce que je disais du premier volume il y a quelques mois car c’est bien la même équipe qui officie, à savoir Dellac au dessin et Scarlett aux couleurs, avec le même résultat. D’ailleurs, puisque vous y tenez, je vais vous le faire… le copier-coller…
« Côté graphique, le dessin possède également les qualités requises pour illustrer cette histoire. Les tons choisis, les cadrages (Dellac aime le « penché ») et, d’une manière plus générale, la plupart des détails sont très bien travaillés, participant ainsi à la mise en place d’une ambiance western glauque et violente à souhait. Bon, vous allez dire que je cherche la petite bête, mais, malgré ses qualités, je tique un peu sur certaines cases. Des proportions, des positions, des mouvements, certains détails, me semblent parfois un peu légers comparés au reste. D’autant que l’impression générale reste très bonne. Autre point négatif, mais c’est pareil, c’est une question de principe chez moi, je ne comprends pas et je trouve ça toujours un peu limite quand la couverture est illustrée par un autre dessinateur que celui qui officie sur la BD elle-même, ce qui est malheureusement le cas ici… Je dois être vieux jeu… »
Bref, j’attends le troisième tome en espérant un peu moins de tergiversations et un peu plus d’avancées dans l’histoire de Max.
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