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Dans ces montagnes du nord de l'Albanie, le mal rôde toujours. Dressé sur un sommet aride et glacé, Matthias s'apprête pour la cérémonie du sacrifice. Très loin au-dessous de lui, le village entier retient son souffle. À des kilomètres de là, Lou et ses compagnons partent pour trois jours de trekking intense. Mais, égarés dans une effroyable tempête, terrifiés par la mort de l'un d'entre eux, ils vont devoir lutter pour survivre.
C'est addictif, bien écrit et extrêmement bien construit. Vous n'en sortirez pas indemne Annie-Claude Baratte, Maxi.
Comme toujours chez cette jeune romancière, talentueuse à souhait, la nature est l'un des personnages clés, fantastique et redoutable.
Emmanuel Romer, La Croix.
Sandrine Collette unit la noirceur de Boileau-Narcejac, une construction subtile à la Agatha Christie et la rigueur stylistique de Marguerite Duras. Christine Ferniot, Télérama.
" Le mal suinte de ce pays comme l'eau des murs de nos maisons tout le long de l'hiver. Enraciné en nous, telle une sangsue fossilisée sur une pierre.
C'est ce que disait mon grand-père, et avant lui son père, et le père de mon père : depuis toujours ces montagnes sont maudites."
Un roman bien prenant de Sandrine Colette que décidément je trouve super ! J'aime beaucoup son style, le réalisme, et l'intensité qui se dégage de ces histoires !
Depuis toujours ces montagnes sont maudites. Les malédictions et les superstitions, de même que les conditions de froid, de tempêtes et d’avalanches règnent en maître dans ces régions balkaniques. Mathias le sacrificateur de chèvres opère ainsi pour gagner sa vie ; que se soient pour tous les moments de la communauté : mariage, baptême, un départ ou autres fêtes. Car bien sûr qu’il est là, le mal, il rôde. Le diable disent les anciens. Raison pour Mathias de consacrer son existence à cette vie rude de solitaire, respecté et craint pour son étrange don.
En parallèle, une destination idyllique pour six jeunes français, qui s’émerveillent déjà de ce trek dans ces contrées sans flux touristiques, devant ces monts immaculés, cette nature préservée, bref un séjour de trois jours qui restera gravé dans leurs mémoires. Cependant, une aventure qui va virer au cauchemar, voire à l’indicible peur d’un enfer consacré : la faim, le froid, les pièges de la montagne qui révèlent la vraie nature de chacun, même celle de leur guide Vigan. Car on ne vaut pas grand-chose face à la nature. Risquer sa vie dans un déluge de neige, ainsi la question se pose pour les six fourmis blanches qui progressent difficilement dans la neige et la glace, la peur au ventre. Un drame en huis-clos dont les pièces seront les monts et les cimes enneigés !
Mathias dans son obligation de trouver un apprenti, verra par ses choix devoir faire face à l’ire du patriarche respecté dans toutes les vallées et surtout à sa vengeance implacable et inextinguible.
Ainsi les chapitres passent successivement de Mathias et son parcours puis au désarrois de nos jeunes randonneurs, avec une montée progressive de l’angoisse, d’un inexorable schéma de tension et de la persistance d’une peur viscérale des uns et des autres ; qui mènent vers une fin inéluctable et noire, que Sandrine Collette maîtrise à la perfection.
Une tension du début à la fin m’a permis de me laisser subjuguer par ce thriller, dont l’épilogue apporte son lot de surprises dans lequel la frontière de la dichotomie entre le bien et le mal se trouve bien ténue...
Mathias est scarificateur de famille ,son don ,il le tient de son grand-père .A chaque événement important de la vie,on le sollicite pour sacrifier une chèvre pour conjurer le mauvais sort .Même le patriarche de la région qui a droit de vie et de mort sur tous le respecte .
Elias et Lou ,eux ,ont voulu se prendre un bon bol d'air en découvrant les montagnes d'Albanie avec leur guide Vigan .
Seulement le destin de tous ses personnages va être bouleversé ,pas que par les esprits de la montagne .
Un bon thriller .
Tiens-toi prêt lecteur, enfile ton bonnet et tes gants, car nous partons pour une randonnée glaciale dans les montagnes. Si les touristes que nous sommes pourraient rire des croyances ancestrales disant que la région est maudite, nos certitudes risquent bien de s'envoler quand la tempête s'abattra.
Je n'avais encore jamais lu Sandrine Collette, mais j'étais attirée depuis longtemps par ce livre. Les récits de promeneurs, ou d'alpinistes perdus en pleine montagne me fascinent, et je n'ai pas été déçue. Difficile de lâcher ce livre une fois commencé, tant la tension est forte.
Elias er Lou participent avec quatre autres personnes à un trekking de trois jours en Albanie.
Parallèlement, Mathias, un sacrificateur qui a hérité du don de son grand-père a des démêlées avec un homme très influent de son village.
Tout au long du roman, on ne voit pas le rapport entre ces deux histoires complètement différentes.
Si la première est très actuelle, contemporaine, la seconde semble sortie d'une ancienne époque.
La montagne est omniprésente avec sa rudesse et ses maléfices
Encore une fois c'est du grand art que nous offre Sandrine Collette.
J'ai l'impression de le dire à chaque fois mais je suis toujours époustouflée par son imagination et la maîtrise de ses histoires.
Captivée de bout en bout, j'ai été scotchée par la fin que je n'avais pas du tout vue venir.
Certes, comme dans les autres livres, l'atmosphère est oppressante, mais quelle incroyable histoire !
J'ai eu des petits frissons en le lisant : il faut dire que toute l'intrigue se passe à la montagne et qu'il est un peu angoissant !
Ça m'a fait penser aux Dix petits nègres d'Agathe Christie, sauf que les personnages ne sont pas perdus sur une île mais en pleine montagne (ah le plaisir de la randonnée, du dépassement de soi…).
On pourrait faire un parallèle entre les deux ouvrages : une mystérieuse et dangereuse présence qui rode, de terribles événements, des disparitions, une intrigue construite sur le même fil : FRISSONS je vous dis !!!
Deux histoires parallèles qui se situent dans une montagne du nord de l'Albanie.
Mathias est un "sacrificateur' . Il sillonne la montagne, de villages en villages pour sacrifier une chèvres avant une cérémonie importante (mariage, baptême, ...) .Sacrifice qui permet d'éloigner le mal et de respecter les traditions ancestrales.
Lou et Elias vont rejoindre un groupe de randonneurs, accompagnés par un guide albanais, ils vont passer 3 jours en montagne, une belle balade dépaysante.
Le décor est posé et -comme dans tous les romans de Sandrine Collette - rien ne va se passer comme prévu.
Mathias commet une "erreur' et sa tête est mise à prix. Il doit fuir pour éviter un lynchage inévitable.
Lou, Elias et le groupe de randonneurs vont se retrouver prisonniers d'une tempête dantesque qui va bouleverser le programme et les mettre au pied du mur. La mort commence à faucher ce petit groupe et ils vont devoir sauver leur peau.
Commence alors une (deux ?) course contre la Mort.
Un roman qui démarre lentement et que j'ai failli abandonner mais n'en faites rien car le rythme s'accélère brutalement et la lecture devient addictive. On veut connaître le sort des personnages qui tout condamne .
Sandrine Collette manie avec brio le suspens et l'évolution psychologique de ses personnages.
La Nature (la Montagne dans ce roman) est un personnage à part entière.
Un agréable moment de lecture !
Les montagnes d’Albanie effraient toujours les habitants de ses vallées reculées : les superstitions ont la vie dure et continuent à faire vivre Mathias, le sacrificateur de chèvres auquel chaque famille à recours pour conjurer l’Esprit du Mal. Ce sont ces mêmes montagnes qu’a décidé de rejoindre un groupe de six Français, que leur guide attend pour un trek de quelques jours sur les pentes enneigées. Ils n’ont encore aucune idée de l‘enfer qui les attend.
Le récit alterne entre l’histoire de Mathias et les aventures des randonneurs jusqu’à ce qu’elles se rejoignent, dans un crescendo dramatique aux multiples rebondissements. Dans ce décor grandiose mais hostile, les faiblesses humaines s’exacerbent dès qu’il est question de la vie et de la mort. Et c’est bien un combat à mort qui s’engage, dans une blancheur glaciale et oppressante : alors que l’expédition comprend bientôt que les conditions météorologiques ne sont pas le seul obstacle à leur survie, Mathias, lui, doit faire face à la vindicte impitoyable de la vengeance à l’Albanaise.
Le suspense happe le lecteur dans un tourbillon de neige, de sang et de peur, au fur et à mesure que les phrases courtes et percutantes instillent un rythme où l’angoisse ne connaît aucune trêve, jusqu’à l’ultime et surprenant dénouement.
Ce thriller impeccablement mené m’a subjuguée de la première à la dernière ligne. Toutefois, en raison de quelques invraisemblances, il m’a semblé moins réussi que l’excellent Animal, qui, avec un certain nombre d’ingrédients similaires, avait été pour moi un immense coup de coeur.
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