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Si c'est un homme (édition 2017)

Couverture du livre « Si c'est un homme (édition 2017) » de Primo Levi aux éditions Robert Laffont
Résumé:

Si la géographie des bourreaux a permis l'extermination de millions d'êtres humains, il ne reste d'elle que ruines et musées. À l'opposé, la géographie du texte de Si c'est un homme ne cesse de vivre et de vivre encore, à mesure que des mains de lecteurs se saisissent du livre, et le lisent,... Voir plus

Si la géographie des bourreaux a permis l'extermination de millions d'êtres humains, il ne reste d'elle que ruines et musées. À l'opposé, la géographie du texte de Si c'est un homme ne cesse de vivre et de vivre encore, à mesure que des mains de lecteurs se saisissent du livre, et le lisent, s'en saisiront dans le futur et le liront, géographie donc ô combien vivante, innervée, nourrie, palpitante, humaine.
Humaine parce que jamais le texte ne parle d'autre chose, même en creux, que d'humanité. C'est l'humanité qui s'enfuit. C'est l'humanité que l'on malmène. C'est l'humanité que l'on broie comme un grain dans un mortier. C'est l'humanité que l'on nie. C'est l'humanité que l'on tente d'effacer, mais c'est l'humanité qui demeure. Elle demeure dans la voix de Primo Levi qui ne cède que rarement à la colère et qui fait le choix d'une description posée des faits, des actes, des lieux, des états et des sentiments.
Exempt de hargne, vide de rage et d'esprit de vengeance, le récit accueille les ombres, les silhouettes, les visages, les souffrances de ceux dont la vie est courte mais le nombre infini'.
Philippe Claudel

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Avis (1)

  • Lorsque l’on sait que Primo Lévi a survécu des camps de concentration, qu’il a témoigné de l’horreur nazie par ce livre et qu’il s’est suicidé ensuite ; on est dévasté par sa double tragédie : l’horreur vécue dans sa chair et dans son âme et le désespoir que toute cette cruauté génère et qui...
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    Lorsque l’on sait que Primo Lévi a survécu des camps de concentration, qu’il a témoigné de l’horreur nazie par ce livre et qu’il s’est suicidé ensuite ; on est dévasté par sa double tragédie : l’horreur vécue dans sa chair et dans son âme et le désespoir que toute cette cruauté génère et qui rend toute existence insensée ( en tout cas pour Primo Lévi). On voit ainsi que le Mal anéantit la Beauté, l’Espérance, la Foi, l’Intelligence et ce sont justement ces « caractères » de l’Etre qui constitue chez l’homme un élan de vie, un élan spirituel. Puissent ces martyrs, être comblés d’amour et de justice. Puissent les hommes, lire cet ouvrage et rendre hommage aux persécutés par une conscience aigüe de la possibilité du Mal.

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