"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Publier le roman-fleuve de Margaret Mitchell était déjà une gageure, mais faire d'Autant en emporte le vent un film était pure folie. Des centaines de décors, de costumes et d'acteurs pour un film d'une longueur invraisemblable : un défi qui aurait pu ruiner David O. Selznick, son producteur mégalomane, bien décidé à réussir «le plus grand film de tous les temps». Par-delà les tractations cocasses, les difficultés d'adaptation et les imprévus en tous genres, une question centrale s'invite au coeur des débats qui agitent les États-Unis : qui pour incarner Scarlett ? Trois années à voir défiler un bal d'actrices parmi les plus célèbres comme des milliers d'inconnues qui participent à ce casting homérique.Trois années où, à l'ombre des paillettes, Hattie McDaniel doit faire accepter à la communauté noire qu'elle préfère jouer le rôle d'une domestique plutôt que d'en être une.Dans ce roman trépidant, François-Guillaume Lorrain fait revivre les affres, les plaisirs et les jours des protagonistes de cette aventure qui marqua l'âge d'or d'Hollywood : le moralement douteux David O. Selznick, la très obstinée Vivien Leigh, le flegmatique Clark Gable, et Hattie McDaniel, la première interprète noire oscarisée pour le rôle qu'on lui reprochait pourtant d'endosser.
"Taratata !"
En grande passionnée du roman "Autant en emporte le vent", je n'ai pu résister à la tentation d'acquérir ce livre et le dévorer !
J'ai eu la chance, en plus, de rencontrer l'auteur dans ma librairie favorite !
François-Guillaume Lorrain, brillant journaliste et écrivain, nous a narré sa passion pour le cinéma et les conditions de réalisation de ce film gigantesque.
J'ai pu lui raconter que ce livre a été une révélation pour moi : à 16 ans, j'ai commencé à écrire !
Passionné d'histoire, nous avons parlé du XVIIIe siècle également et de la Virée de Galerne, qu'il a effectué dans son ouvrage "Ces autres lieux qui ont fait la France".
Je le remercie beaucoup pour sa très gentille dédicace.
Ce roman raconte l'histoire du livre "Gone With The Wind", le roman de Margaret Mitchell, un livre publié en 1936 : il raconte la guerre de sécession avec passion et réalisme et conquiert des millions de lecteurs. Il fut primé de très nombreuses fois.
Mais surtout, le roman de François-Guillaume Lorrain décrit le processus de création du film du même nom.
Une véritable épopée dans le Hollywood des années 1930 où règne alcool, drogue, agressions sexuelles, ségrégation et coups bas !
C'est David O. Selznick qui s'attaque à cette tâche ! Trouver les acteurs, il lança même une grande audition nationale, une première ! (la veille du premier jour de tournage, il n'avait pas trouver sa Scarlett ! ainsi que la difficulté de trouver l'actrice idéale pour jouer le rôle de la nounou noire !), réaliser les milliers de costumes, les décors et donc trouver un budget pharaonique !
Il fallait une sacrée volonté, une passion pour réaliser ce défi !
Il y réussit, pour notre plus grand plaisir !
Vous saurez, en lisant ce roman, pourquoi et comment les acteurs, comme Vivien Leigh, Clark Gable ou Hattie McDaniel ont réussi à obtenir leurs différents rôles ; leurs relations, leurs amitiés ou leurs frictions !
Tout est passion dans ce livre: les réalisateurs, les acteurs… Comme dans le livre !
J'ai adoré !
Le style, parfait, fluide, addictif ;
Les travaux de recherche de l'auteur sont impressionnants : il est très humble et les dissimule dans un roman…
Un roman à lire par tous les passionnés de cinéma et d'Autant en Emporte le Vent !.
Ca s'intitule "Scarlett" mais cela très bien pu être aussi "David", "Hattie" ou"Vivien". David , pour David O.Selznick, ambitieux et tatillon producteur de l'âge d'or Hollywoodien, qui mit des années à adapter pour le cinéma le roman de Margaret Mitchell "Autant en emporte le vent", parce que sa mégalomanie voulait qu'il soit " le plus grand film de tous les temps". Hattie, parce que Hattie Mc Daniel, dont on suit le parcours durant tout le livre, fut, en acceptant le rôle de la nounou noire de Scarlett, la première comédienne noire à obtenir un Oscar. Vivien, parce Vivien Leigh, jeune actrice anglaise, réussit au nez et à la barbe de toutes les stars féminines de l'époque, à décrocher le rôle ultra convoité de Scarlett et devint ainsi une star légendaire.
Le roman ( mais est-ce vraiment un roman?) suit donc en parallèle ces trois destins qui se trouveront unis à jamais grâce à ce film de plus de quatre heures qui reste encore, malgré "Star Wars", ou " Spiderman", le long métrage ayant réuni le plus de spectateurs dans le monde. On plonge donc dans cet univers du Hollywood d'avant guerre, son système de studios ( et donc ses rivalités), ses stars à la vie privée intense que le code de moralité obligatoire obligeait à des stratagèmes pas toujours légaux pour passer pour de belles oies plus très blanches mais présentables. On suit le parcours d'un best-seller annoncé qui attise toutes les convoitises des magnats du cinéma, puis les affres de la scénarisation et donc le fameux casting qui dura de longs mois avant de trouver celle qui incarnera à l'écran cette Scarlett adulée du public.
François-Guillaume Lorrain s'attarde beaucoup sur la recherche de l'actrice idéale, prenant plaisir à faire défiler beaucoup de stars dans le bureau de Selznick. Les cinéphiles n'apprendront pas grand chose sur cette épopée tant ce tournage a donné lieu à moultes articles ou documentaires depuis plus d'un demi-siècle. Les autres découvriront une saga aussi intense que l'était le roman " Autant en emporte le vent". Ecrit simplement, sans fioriture ni excès lyrique, le livre plonge dans un Hollywood dont la frénésie était à son apogée. On peut toutefois regretter deux choses après lecture : un montage alternée un peu poussif et le regret de ne pas avoir plus de détails sur le tournage et le parcours du film...
J'ai une passion pour Scarlett. Je n'ai pas lu le roman mais j'ai vu le film Autant en emporte le vent un nombre de fois qui frise la déraison. Et j'ai beaucoup lu autour. Sur Vivien Leigh dont je suis fan, sur le film et les anecdotes qui parsèment l'aventure épique de ce tournage. Alors... Alors j'aurais dû suivre ma première impression et ne pas céder à la tentation que ce nom écrit en orange sur la couverture allumait dans mon cerveau. J'étais partagée entre envie et crainte d'être déçue. Malheureusement, la déception est bien au rendez-vous.
Aucun doute, l'histoire de l'adaptation du roman de Margaret Mitchell en un film qui défie presque toutes les lois du cinéma est un roman à elle seule. Une réalité qui dépasse toutes les fictions. Un extraordinaire documentaire diffusé il y a quelques années (je ne sais plus quand et je n'ai pas vraiment réussi à le retrouver) avait brillamment raconté tout ça. La valse des scénaristes, le pari de Selznick, les péripéties du casting, les innovations technologiques, le changement de réalisateur, la recherche interminable de la Scarlett idéale... Je me doutais bien que ce livre n'allait pas m'apprendre grand-chose, ce n'est pas forcément sur ce terrain que je l'attendais. Ma déception vient du manque de travail romanesque. L'auteur se contente de transformer les anecdotes en une succession de scènes ou plutôt de scénettes pour lesquelles il brode quelques dialogues histoire de délayer un peu. Tout ceci avec une désinvolture que j'ai trouvée assez limite. Pour moi, c'est insuffisant pour faire un roman digne de ce nom, tout juste un divertissement qui permette à des lecteurs pas ou peu informés sur le sujet de glaner quelques bribes sur l'aventure de ce film. Même pour ce qui concerne l'atmosphère et le milieu du cinéma, la matière est trop peu (paresseusement ?) travaillée et ne souffre pas la comparaison par exemple avec ce que fait, dans un style différent, un Dominique Maisons dans Avant les diamants.
Moi qui comptais sur ce roman pour me changer les idées au cours du week-end du premier tour de l'élection présidentielle, ce fut raté. Ça ne m'arrive pas souvent mais j'ai vraiment regretté les 20 euros investis gaiement dans son achat. Tant pis pour moi.
(chronique publiée sur mon blog : motspourmots.fr)
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