Des exemplaires sont à gagner !
Raphaëlle est garde-forestière. Elle vit seule avec Coyote, sa chienne, dans une roulotte au coeur de la forêt du Kamouraska, à l'Est du Québec. Elle côtoie quotidiennement ours, coyotes et lynx, mais elle n'échangerait sa vie pour rien au monde.
Un matin, Raphaëlle est troublée de découvrir des empreintes d'ours devant la porte de sa cabane. Quelques jours plus tard, sa chienne disparaît. Elle la retrouve gravement blessée par des collets illégalement posés. Folle de rage, elle laisse un message d'avertissement au braconnier. Lorsqu'elle retrouve des empreintes d'homme devant chez elle et une peau de coyote sur son lit, elle comprend que de chasseuse, elle est devenue chassée. Mais Raphaëlle n'est pas du genre à se laisser intimider. Aidée de son vieil ami Lionel et de l'indomptable Anouk, belle ermite des bois, elle échafaude patiemment sa vengeance.
Un roman haletant et envoûtant qui nous plonge dans la splendeur de la forêt boréale, sur les traces de deux-écoguerrières prêtent à tout pour protéger leur monde et ceux qui l'habitent.
Des exemplaires sont à gagner !
Pas mal ,la nature attire toujours ,il faut beaucoup de courage pour vivre comma sa si jeune , sans peur surtout une gentille petite histoire à decouvrir
Raphaëlle est garde forestière dans l'immense forêt de Kamouraska, elle vit seule avec sa chienne et essaie au mieux de faire respecter la faune, et se bat contre les braconniers.
Un très beau roman où la nature est un vrai personnage, Raphaëlle est une femme engagée qui va jusqu'au bout de ses convictions quitte à flirter avec l'illégalité. C'est peut être un peu long à se mettre en place tout comme l'hiver dans ces contrées mais c'est bien mené, un peu de suspens des rebondissements, de belles amitiés.
Un roman dépaysant.
Raphaëlle, garde forestière très attachée à la protection de la faune et de la flore, vit seule dans une caravane dans la forêt de Kamouraska, dans les fins fonds du Québec. Elle n'a pour compagne que sa chienne Coyote. Quand elle découvre cette dernière blessée dans un site de braconnage, elle décide de partir en guerre contre les braconniers qui sévissent. Mais ceux-ci n'entendent pas se laisser faire.
Ce roman engagé se lit comme un thriller et ce qui relevait du militantisme se mue en un farouche combat et on suit physiquement et intellectuellement Raphaëlle dans cette démarche.
J'ai aimé ce roman pour son rythme soutenu, haletant, pour les descriptions des paysages et du rapport aux animaux, pour l'approche de la nature et la volonté farouche des gardes forestiers pour sa sauvegarde.
C'est un roman qui mérite d'être lu et relu car il y a plusieurs niveaux de lectures et donne l'envie d'intervenir pour la sauvegarde de la terre qui est bien malmenée. J'ai vraiment pris plaisir à me promener dans ces forêts et j'ai, par moment, ressenti la colère de Raphaëlle.
https://quandsylit.over-blog.com/2022/07/sauvagines-gabrielle-filteau-chiba.html
« Sauvagines » est un roman surprenant. D’abord par son écriture québécoise qui perd un peu le lecteur de prime abord. Mais au bout d’un moment, il commence à en faire abstraction et se dispense des fastidieux allers-retours jusqu’au lexique de fin d’ouvrage. Le rythme du livre est assez lent, parfois contemplatif, tout à fait adapté à cette forêt et ses habitants (animaux comme végétaux) que nous découvrons dans le sillage de Raphaëlle. Avec une plume pleine de poésie qui nous emporte avec elle, Gabrielle Filteau-Chiba parvient à nous la faire véritablement ressentir, comme une entité vivante dans son ensemble indépendamment de ses composantes. Avec Raphaëlle, on mesure l’action terrible des hommes sur la nature qu’elle essaye désespérément de défendre, mais aussi tout ce qui peut la menacer. Quand le poids économique de la braconnerie et de la trappe devient supérieur à l’intérêt de la préservation de la faune et de la flore, le lecteur réalise à quelle point la société perd la tête et se dit que peut -être que tous les moyens sont bons pour la préserver en définitive. Une histoire profonde et émouvante.
Raphaëlle exerce le métier de garde-forestière au cœur de la forêt du Kamouraska. Pour se sentir moins seule et par sécurité, elle adopte une jeune chienne husky qu’elle nomme Coyote. Un jour, la chienne disparait. Partant à sa recherche, Raphaëlle la découvre prise au piège d’un collet de braconnier. Furieuse, la jeune femme décide de se lancer sur la piste de cet homme et de se venger. Mais elle s’aperçoit très vite qu’elle-même est devenue la proie du chasseur. S’engage alors une véritable course contre la montre entre Raphaëlle et le braconnier dans laquelle la vie est l’enjeu principal.
Ce roman est résolument militant. En mixant habilement les codes du polar avec cette course poursuite engagée entre la garde-forestière et le braconnier, ceux du roman écologique et féministe voire du nature writing, Gabrielle Filteau-Chiba parvient à toucher son lecteur tout au long du récit.
La dénonciation est souvent virulente mais répond à une violence quasi quotidienne à laquelle sont confrontés la nature, les animaux et les femmes qui vivent à proximité de ce prédateur qui se pense intouchable. On est aussi sensible au personnage d’Anouck (vue dans le précédent roman de l’auteure, Encabanée) qui épouse avec conviction les combats de Raphaëlle et qui a elle-même choisi de s’isoler de l’humanité pour vivre en forêt.
Car Raphaëlle ne lutte pas uniquement contre les braconniers mais aussi contre sa propre institution qui semble au final bien plus sensible aux critères économiques et aux actions des lobbies qu’aux critères écologiques. Et on ressent cette terrible injustice, cette impuissance de ceux qui se battent sans être écoutés, ce découragement parfois. Et on comprend ce besoin qu’elle ressent d’agir en dehors de toutes les règles, sur le terrain de ceux qui bafouent la nature en toute impunité.
Bien sûr, les paysages du Canada sont omniprésents, donnant une certaine puissance, un véritable souffle et une belle lumière au récit qui pourrait sinon être très oppressant et sombre. Et puis il y a ces liens tissés entre Raphaëlle et Anouck, entre Raphaëlle et Coyote, entre Raphaëlle et Lionel qui jettent quand même quelques lueurs d’espoir et qui nous disent que l’entraide, l’amour, l’amitié, la compassion peuvent aussi être source de changement.
On pourra reprocher quelques longueurs, notamment sur la fin du roman. Mais l’ensemble se lit avec intérêt et éveille notre conscience.
En tant qu'agente de protection de la faune, Raphaëlle doit protéger la forêt des trappeurs indélicats, des braconniers qui chassent pour l'appât du gain, au mépris de toute règle, de toute considération des vies animales, qu'elles soient sauvages ou domestiques.
Quand elle retrouve sa chienne à moitié morte, prise dans un collet de braconnier, Raphaëlle voit rouge.
Marre de ménager les tueurs sans foi ni loi, marre d'obéir aux dictats économiques qui finissent par ternir jusqu'aux organisations aux vocations les plus nobles.
Elle se lance alors dans une vendetta personnelle, aidée du vieux loup solitaire qui lui sert d'ami et d'une quasi-inconnue rencontrée après avoir lu son journal intime (Anouk, que connaissent bien les lecteurs d'Encabanée).
Sauvagines est dominé par cette pureté de sentiment, le refus de compromission de Raphaëlle qui ne veut pas choisir entre deux "mauvaises" solutions quand toutes les deux auraient pu être évitées.
C'est un personnage qui m'a touchée au cœur, un personnage entier, qui va au bout de ses idées, de ses convictions.
J'ai été plus désarçonnée par les passages relatifs à Anouk, sentant confusément que j'étais censée en savoir plus sur elle. Et pour cause, puisque le roman précédent de Gabrielle Filteau-Chiba, Encabanée, raconte son histoire.
Mais cela ne gêne pas la lecture de Sauvagines qui s'avère être un roman écoféministe profondément marquant et riche d'idées, de prises de position et d'émotions.
Pour terminer, ces mots d'Einstein, cités dans le roman :
« Le monde ne sera pas détruit
par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent
sans rien faire. »
Chant crépusculaire du monde.
Une cabane au cœur de la forêt du Kamouraska, c’est là que s’est réfugiée Raphaëlle, devenue garde-forestière, elle vient d’adopter une chienne mi-husky, mi-coyote. Baptisée Coyote, justement.
« Tu sais que tu souffres de solitude quand tu souhaites bonne nuit à un chien qui dort déjà et que tu souris à ta poêle en fonte. »
C’est un territoire immense et dense, et ils ne sont que trois pour couvrir ce terrain où les règles régissant la chasse et la préservation de la nature ne sont pas respectées.
Autant dire que le risque est partout, en particulier quand on est une femme dans un monde de brutes.
Raph s’en rend compte rapidement quand sa chienne Coyote est prise au piège et grièvement blessée.
Là, la garde-forestière découvre un charnier, le braconnier travaille sur une grande échelle.
Elle qui est à sa place dans cette immensité et qui vit enfin la vie dont elle rêvait, voit la colère montée et elle se jure de mettre la main sur cet « assassin ».
La traque commence, mais elle se sent épiée, menacée.
Alarmée par les ours qui rôdent autour de sa cabane, mais aussi par des dépôts d’objets, qui montrent qu’elle est espionnée et qu’on lui signifie de déguerpir ou de s’écraser.
« Tandis que je m’habille en vitesse et me bats avec mes vêtements qui s’agglutinent sur moi, je repense à mon cauchemar, à la mer noire. Je tresse rapidement ma tignasse, enfile une tuque sur mes cheveux mouillés et marche vers le camion. Le nordet me transperce comme des milliers de harpons. J’appelle ma chienne ; elle tarde quelques secondes et la peur remonte. »
Pas question qu’elle vienne interférer dans le braconnage qui est très lucratif.
Il faut aussi lutter contre une législation de plus en plus favorable au commerce de la fourrure, oubliant la préservation de la faune.
Cette chasse aux braconniers se suit comme un thriller, mais j’ai été plus sensible aux descriptions de ces vastes paysages et à leur habitants à quatre pattes.
Les amitiés et les amours sont ici aussi rudes que le climat.
L’auteur ne nous épargne aucuns détails.
Si vous êtes tentés par une vie au fond des bois, ce livre est pour vous.
J’ai particulièrement apprécié le visuel de ce livre avec ses nombreux dessins.
Le parler québécois est toujours savoureux même si je ne me suis pas servie du glossaire.
Livre sélectionné pour le Prix Orange 2022, lu dans le cadre du Club des Ambassadeurs.
Je remercie Françoise Fernandes pour cette lecture.
©Chantal Lafon
https://jai2motsavousdire.wordpress.com/2022/05/10/sauvagines/
Raphaëlle, la petite quarantaine, est une transfuge de la ville.
Reconvertie en garde-forestière, elle s'est installée avec sa chienne, fruit des amours entre une husky et un coyote, au cœur du Kamouraska.
C'est par amour de la nature, souci de la protéger et désir de fuir une vie morne qu'elle a installé ses pénates dans ce lieu reculé.
Chaque jour, elle se frotte à des hommes qui, certains de leur supériorité et de leurs droits, mutilent et souillent ces espaces vierges et préservés en braconnant et en chassant à l'excès. Juste pour le plaisir de tuer et d'accumuler tout en affirmant sa virilité et sa puissance.
Profondément meurtrie par les actes incessants contre les animaux, Raphaëlle fait de la sauvegarde des êtres sans défense un engagement de tous les jours qui devient un combat lorsqu'elle découvre sa petite compagne prisonnière d'un piège.
Pour la venger et réparer les agressions aux habitants naturels du lieu qui aurait dû être pour eux un havre de paix.
Et pour cela, poussée par son ami Lionel et Anouk son amoureuse, elle est prête à tout...
Si j'ai bien aimé la première partie, portrait d'une femme seule qui trouve dans la fusion avec son environnement une forme d'apaisement, la seconde, avec ses redondances sur le mal que l'homme fait à une nature mythifiée comme s'il n'était pas, lui aussi, un élément à part entière de celle-ci, m'a plutôt ennuyée.
A force de confondre littérature et pamphlet, l'autrice a un peu raté son but.
J'ajouterai que la guerre menée par Raphaëlle est bien dérisoire face à la cruauté de tous ceux qui pillent la planète Terre en toute impunité. Comme Don Quichotte qui se battait contre les moulins...
Ce livre fait partie de la sélection du Prix des lecteurs de l'Armitière 2022.
EXTRAIT
- Tu sais que tu souffres de solitude quand tu souhaites bonne nuit à un chien et que tu souris à ta poêle en fonte.
http://papivore.net/litterature-francophone/critique-sauvagines-gabrielle-filteau-chiba-stock/
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