"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
1911. Geoffrey Staddon, un jeune et talentueux architecte, vient de concevoir une magnifique demeure, Clouds Frome. En travaillant sur ce projet, il est tombé fou amoureux de l'épouse de son commanditaire, Consuela Caswell. Alors que les amants projettent de vivre ensemble, Geoffrey abandonne finalement la jeune femme à son triste sort, préférant se consacrer pleinement à ses ambitions professionnelles.
1923. Geoffrey apprend par un article de presse que Consuela Caswell est accusée de meurtre et risque la peine capitale. Bouleversé par cette nouvelle qui réveille bien des fantômes et ravive son sentiment de culpabilité, il décide de retourner à Clouds Frome. Il ne sait pas encore que ce qu'il va y découvrir bouleversera son existence.
Bon j'avoue, j'ai utilisé tous les subterfuges possibles avec mon fils pour finir la lecture tellement j'étais happée par cette histoire où une femme étrangère et catholique a failli pendre au.bout.d'une corde...
Mais j'avoue comme d'autres lecteurs avoir trouvé que l'écriture laissait parfois à désirer par ses longueurs.
La façon dont l'auteur dresse un décor est facilement ennuyeux car trop long.
Mais celà reste une bonne lecture estivale.
Belle lecture mais trop de longueurs. L'auteur, au détriment de l'histoire, semble sortir de son chapeau de multiples rebondissements afin de donner plus de corps au récit. J'ai failli abandonner la lecture. J'avais ressenri la.même chose en lisant "Heather Mallender a disparu". Un peu décevant donc.
J’ai lu ce roman dans le cadre du Prix Polar du Livre de Poche de 2018, ce qui m’a obligé à le lire jusqu’au bout. Sinon, je pense que je l’aurais abandonné. Ce n’est pas que l’histoire en elle-même n’est pas intéressante mais il y a beaucoup trop de longueurs. Geoffrey Staddon a eu une liaison éphémère avec la femme de Victor Caswell alors qu’il leur construisait une superbe demeure, et puis il l’a lâchement abandonnée quand on lui a proposé de construire un hôtel. Douze ans plus tard, il apprend qu’elle a été arrêtée pour meurtre sur la personne de sa nièce et tentative de meurtre sur celle de son mari. A partir de là, Staddon se lance dans une quête interminable, faite de fausses pistes, de coups du sort (sa femme le quitte, il est au bord de perdre emploi et réputation, il est même arrêté un moment), d’humiliations diverses et variées qui nous amènent péniblement à la résolution des meurtres.
Etait-il nécessaire de nous raconter la liaison de Geoffrey et de Consuela ? Non, quelques lignes auraient suffi. Etait-il nécessaire de diluer sur des pages et des pages les tentatives maladroites et vaines de Geoffrey pour disculper celle qu’il avait aimée ? Un peu plus de dynamisme et d’élagage dans les chapitres auraient donné plus rythme dans l’intrigue. Pourquoi avoir choisi comme personnage principal ce Geoffrey mou du genou et assez lâche dans son comportement ? Honnêtement il m’a horripilé, je lui aurais bien donné des gifles pour l’obliger à être plus ferme, plus sûr de lui, plus énergique, un homme quoi ! Là, on a la nette impression qu’il subit plus qu’il ne vit les événements, balloté entre sa volonté de bien faire et son incapacité à trouver une piste ou encore à confronter ceux et celles qui étaient présents le jour du crime et qui ont tout à gagner à la condamnation de Consuela. Quant à cette femme, Consuela, pour qui il est prêt à tout, elle est plus un fantôme dans l’histoire qu’un être de chair et de sang. Non décidément, quand je suis arrivée à la fin, j’étais soulagée de pouvoir poser le livre et de passer à autre chose.
1923 : Geoffrey Staddon architecte, dont la cote est en chute libre suite à la dévastation par un incendie d'un hôtel dont il avait dessiné les plans, découvre dans le journal que son ancienne maîtresse, Consuela Caswell brésilienne et épouse du riche Victor Caswell, est accusée du meurtre par empoisonnement de la nièce de celui-ci.
Via des flashs-black, Geoffrey raconte la rencontre et l'histoire d'amour interdite qu'il a vécu avec Consuela en 1911, lors de la construction de Clouds Frome, la demeure qu'il a imaginée pour son mari.
Je ne vais pas m’attarder plus sur ce livre tellement il me fut difficile d'en finir la lecture. Un livre plat, ennuyeux, la fin arrive tout juste à nous faire oublier légèrement la platitude du reste de l'histoire. En bref, un livre pas fait du tout pour moi.
Éditeur : LE LIVRE DE POCHE (03/01/2018)
Nombre de pages : 795
Mon avis sur ce roman est mitigé, il y a du bon c’est certain, cependant je ne suis pas certaine qu’il suffise à rattraper le moins bon. L’histoire en elle-même est très prenante et touchante. Cette jeune femme qui risque la pendaison a été le premier amour de Geoffrey et même si les années ont passées, on comprend vite que son attachement est toujours présent. Il va véritablement mettre tout en œuvre pour tenter de la sauver. Il y aura des secrets de famille, de terribles non-dits, de la culpabilité, des trahisons, des complots, de l’amour, des drames, du suspense et des rebondissements. On retrouve tous ces thèmes qui sont traités presque avec maniaquerie. Des ingrédients qui nous assurent en général de passer un bon moment de lecture alors pourquoi ça n’a pas fonctionné avec moi ? Certainement parce que c’est trop long, le récit aurait gagné à quelques coupes franches, sur 800 pages il y en a clairement 200 de trop. Il faut attendre le premier quart du livre pour qu’il commence à se passer quelque chose, l’histoire peine à ce mettre en place. La construction du livre est tellement dense que j’avais l’impression d’être dans un rouleau compresseur qui allait écraser tout sur son chemin mais prenait grandement son temps pour le faire. Les indices nous sont donnés comme au ralenti, c’est long comme un jour sans pain et on finit par s’ennuyer ferme malgré de très bons éléments de départ. Le pire étant le moment du procès où j’avais la sensation de ne pas avancer. Je ne vous parle pas des redites, généralement avec une fois j’ai compris mais ici c’est dit et redit. Pourtant l’étude des personnages est fouillée et l’analyse de leur ressenti et de leur sentiment frise la perfection. L’histoire est longue certes mais elle est bien menée et surtout très bien écrite et puis il y a le charme que peuvent avoir les romans historiques avec leur langage désuet et précieux, il faut reconnaître que la traduction nous apporte ce rendu. Voici donc mon avis en demi-teinte, je ne regrette pas d’avoir découvert l’écriture de R. Goddard, je pense juste que ce livre n’est pas son meilleur.
Voilà un livre que j’ai refermé à regret ! Secrets de famille, suspense, et rebondissements jusqu’à la dernière page ont contribué à faire de ce roman historique un livre que j’ai dévoré en quelques heures de lecture avide.
Il s’agit d’une histoire d’amour et de trahison avec une intrigue tellement dense qu’il est difficile d’en faire un résumé.
Nous suivons les protagonistes sur deux périodes :
1911. Geoffrey Staddon, jeune architecte talentueux fait la connaissance de Consuela Caswell lors de la construction de son immense demeure "Clouds frome". Ils tombent amoureux l'un de l'autre mais Geoffrey l'abandonne au profit de sa carrière.
1923. Dans son cabinet d’architecte, Geoffrey Staddon mène une vie plutôt morne. Sa vie va basculer en ce matin de septembre : Consuela Caswell fait la une du journal. Cette femme mystérieuse et envoûtante, qu’il a aimée et abandonnée il y a douze ans, est accusée de meurtre et risque la peine de mort.
Persuadé de son innocence, Geoffrey va tout tenter pour le prouver, quitte à remuer un sombre passé.
Parallèlement à l’intrigue, ce roman nous plonge dans l’atmosphère de l’époque.
Outre la vie quotidienne dans une maison bourgeoise où l’on aimait se retrouver au salon à l’heure du thé, l’auteur nous plonge dans les arcanes de la justice britannique de cette première moitiè du XXème siècle.
Nous suivons le procès sans éprouver aucun ennui tant il est détaillé avec passion.
Le suspense est savamment dosé, les personnages sont passés au scanner, l’écriture est précise et fluide.
Que demander de plus ?
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