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Vendredi 13 novembre 2015 B. e´tait a` la terrasse du cafe´, quand les terroristes ont tire´. Son fre`re est mort, lui s'en sort presque indemne. Hagard, il quitte l'ho^pital au matin, monte dans le me´tro. Son regard croise celui d'un passager... Stupeur. Il reconnai^t ce visage : il s'agit d'un des hommes qui ont tue´, la veille.
Alors que ses proches le recherchent dans une capitale meurtrie, B., sous le choc, de´cide de suivre l'assassin jusqu'a` sa planque. Samedi 14 novembre est le re´cit du jour qui va suivre.
Pour plus d'infos, consulter la fiche du livre
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B et son frère sont sur la terrasse d'un café lorsque des terroristes ouvrent le feu ce maudit soir des attentats du Bataclan. B est blessé, son frère meurt.
Le lendemain, alors qu'il sort de l'hôpital et emprunte les transports en commun, B aperçoit l'un des terroristes de la veille qu'il reconnaît aussitôt tant son image s'est imprimée dans sa rétine.
Que faire? Crier ? Appeler la police? Le tabasser en public? Le suivre ?
B choisit la dernière option. Cette filature va le conduire dans un appartement dans lequel il va séquestrer son ennemi et sa sœur.
Jusqu'où ira B? Se fera t il vengeance lui-même ? En sortira-t'il indemne ?
Samedi 14 novembre est un roman court mais condensé, construit autour d'un huis-clos intense qui interroge l'humanité, la violence mais aussi l'altérité. Un roman qui pose la question de l'après et de la douleur des survivants.
"C'est la nuit pour toujours."
Une lecture un peu "difficile" pour moi, c'est brut, sensible, intime.
J'ai vraiment été touchée par la grande majorité du roman, mais j'étais parfois mal à l'aise et troublée notamment par la fin.
Ce livre traite des attentats de Paris du 13 novembre 2015. On a ici le point de vue d’une des victimes rescapées des terrasses d’un café. B, c’est son nom, va croiser par hasard l’un des terroristes le lendemain matin dans le métro. On va alors assister à la traque puis à un huit clos plein de tensions, de haine et d’incompréhension. Bien que ce récit soit une fiction les sentiments, émotions et valeurs des personnages sont très réalistes et m’ont beaucoup touchée. Ce récit est poignant par les témoignages, les émotions qu’ils véhiculent. J’ai aimé la rencontre entre B et la sœur du terroriste, j’ai trouvé leurs échanges très instructifs. C’est un très beau et puissant roman que je recommande à tous pour mieux comprendre les attentats et avoir foi en l’humain.
Ce livre a été lu dans le cadre de l'opération Explo'book, pour laquelle je remercie lecteurs.com et l'ensemble des éditeurs participants.
Place à la critique maintenant :)
Samedi 14 novembre est un roman court (200 pages), qui suit le personnage principal, B. à partir des attentats du 13 novembre (pendant lesquels il se trouvait à la terrasse du café visé, en compagnie de son frère) jusqu'en Belgique, sur les traces de l'un des assassins de la voiture. Roman polyphonique, le roman nous fait entendre la voix de son personnage principal, B, mais aussi de la multitude de personnes qui croisent son chemin au cours de ces quelques jours. Orignal dans sa structuration (en actes et entractes au lieu des habituels chapitres et parties), le livre nous fait osciller entre passé et présent, dans un style simple et efficace. Rythmé, le livre se lit très facilement sans céder pour autant à la tentation d'une simplification exagérée des personnages. L'auteur réussit, avec peu de mots, peu de pages, et une intrigue au final réduite à l'essentiel (là n'est pas l'intérêt principal du livre je pense), à nous ouvrir à une autre réalité et, plus important, à insuffler de l'espoir.
En conclusion, un livre sympathique, agréable à lire, et loin du pathos qu'on aurait pu appréhender au vu du titre.
Je remercie l'opération Explo'book, lecteur.com et les éditions sarbacane pour cette réception.
C'est un roman qui touche un sujet très touchant et très sensible (le terrorisme et ses victimes), point très important pour bien rentrer dans le livre. J’attendais beaucoup de ce livre. Je souhaitais une bonne maitrise des mots, de ce que fait le personnage. Et je dois dire que j’ai était satisfaite de ce livre. Tout d’abord, ce roman ne se lamente pas sur ce qui s’est passé, il ne dit pas comprendre et ça c’est important. L’auteur utilise des mots clairs, simple et précis. Pas de fioriture, pas de ton lourd pleurnichant, rien que l’essentiel. Voilà, pour le style de l’auteur. Quant au personnage, nous découvrons un B., B. Un personnage assez flou qui avec le temps sortira de son marasme personnel pour se présenter comme étant Benjamin. Les autres personnages, dont je ne dévoilerai pas l’identité ne sont pas aussi proches de nous de part notre non-connaissance de leur pensée mais aussi par leur rôle ou leur juste apparition. L’action est un huis clos psychologique, ne cherchait pas l’action, il n’y en a pas (ce sujet mérite plus de reflexion que d’action). Ce livre est intéressant surtout par le fait que l’auteur montre les amalgames ( que nous tous pouvons faire) et l’espoir qui n’est jamais perdu. Cependant, attention certaines scènes peuvent être assez violente et choquante. Car, il faut bien le dire, il y a quand même un minimum de vengeance (compréhensible bien sur!). En tout cas, pour moi, j’ai trouvée ces passages nécessaire à ce livre. Ce livre est théâtralisé grâce à une segmentation en acte et en entracte. Je trouvai cela très intéressant d’avoir une réadaptation théâtrale, surtout que l’œuvre le permet totalement. Mais une chose m’a gênée (vous me direz qu’une seule c’est déjà bien) c’est l’engagement politique de l’auteur, personnellement, je veux de la liberté d’expression. Pourtant, dans ce livre, cela tournée à la propagande en jugeant certaines personnes d’une manière manichéenne.
Je dis tout de même bravo à l’auteur d’avoir su toucher un sujet aussi sensible sans blesser personne.
Je sais que je ne donne pas beaucoup de détail sur l'histoire, mais si on veux suivre ce développement psychologique, il ne faut rien savoir.
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec ce roman, qui traite d’un sujet encore tabou et douloureux pour beaucoup : les attentats terroristes, en particulier les fusillades du 13 novembre 2015. C’est un petit coup de coeur pour moi.
C’est un roman très court, mais très éprouvant. Non pas sur le thème en lui-même, bien que cela joue, mais sur le traitement apporté : monté comme une pièce de théâtre, divisé en acte et entracte, le roman prend alors une dimension bien plus vivante, poussant alors le lecteur non pas à lire une histoire, mais à voir une pièce de vie, comme s’il était dans un théâtre. Les coupures sont aux moments clefs, les entractes édifiants et relevant différentes réalités, apportant un véritable éclairage sur les évènements.
Mais deux choses sont édifiantes pour moi et font la force et la violence de ce roman. D’abords, le style extrêmement percutant. Des phrases très, très courtes, extrêmement rythmées, dures. On a très souvent l’impression d’être touché par des balles, tant le rythme est puissant. Chose très bouleversante et éprouvante.
Ensuite, les scènes de violences. Les évènements en eux-mêmes ne sont pas décrit, ou uniquement pas allusions et ressentis brefs. Les scènes violentes sont celles qui suivent : le sentiment de détresse, de devenir fou, les scènes de tortures, etc… Qui ont été pour moi vraiment très difficiles à lire, même si elles ne relèvent pas d’un haut registre d’horreur.
À travers tout ce petit roman, nous avons vraiment une véritable palette de sentiment éprouvés face aux attentats, allant de la peur, à la haine, en passant par l’angoisse. Dans les entractes, l’auteur nous décrit brièvement la vie de certains habitants de quartiers, d’amis, de familles après les attentats, montrant alors la pluralité des réactions sans en condamner aucune ; bien qu’il fasse une allusion directe à la montée des extrêmes (et principale de Marine Le Pen et du FN, clairement cités dans le texte) et le danger que cela représente.
Mais ce que j’ai particulièrement apprécié fut son discours poussant à l’espoir et à l’ouverture à l’autre : la fin est pleine d’espoir, et dans tout un troisième tiers du roman, l’auteur s’efforce, de manière subtile, à désamorcer une bombe : celle de l’amalgame. En le personnage très fort de Layla, Vincent Villeminot montre très clairement la différence entre musulman et extrémiste radical, le danger de l’amalgame… Un message aussi fort qu’important en les temps troublés que nous traversons, que ce soit sur notre propre territoire que de l’autre côté de l’Atlantique.
En bref, un roman court émouvant, percutant, mais nécessaire à mon goût.
Citations :
Aurait-il fallu qu’ils s’aiment plus fort que la mort ? Plus fort que les autres haïssent, avec la même folie, la même intolérance ?
Si puissamment qu’ils auraient pu aller jusqu’à mourir pour ça ?
Il retourna son visage sous l’eau. Elle coula sur ses yeux, son nez, sa bouche.
Il vit le monde à travers, flou.
Se noyer. De l’air.
Suffoquer jusqu’à se sentir respirer, douloureusement. Vivre.
En une fraction, une révélation (un dévoilement), il se dit que l’essence de la pornographie, c’est ça : le spectacle de la violence. La soumission. Qu’on puisse lui infliger ce qu’on a en tête à la fille. Qu’elle se soumette, qu’elle soit profanée. Impuissante.
« - Des explications, il y en a. Mais pas d’excuses… »
« - Comme ces autres petits cons, a-t-il dit, qui partent faire le jihad. Ils n’ont pas d’excuses, il ne faut pas leur en trouver. C’est pas parce qu’on te baise que tu dois baiser l’autre. Haïr l’autre. Tuer l’autre et jouir de ce pouvoir… »
Puis, Pierre est mort sous les balles des petits cons.
Mais ceux qui l’ont perdu, pour Benjamin, son père, sa mère, pour les vivants, ceux qui restent en bas, ça ne fait aucune différence. Presque aucune.
Qu’ils y croient ou n’y croient pas, ils l’ont perdu.
« Comment tu la regardes… »
Comment tu la regardes, la mer ? La vie qui vient et reflue, nous traverse, puis se retire ? Comment tu la regardes ? Et vers où ? Vers quel horizon - quelle ligne de fuite ?
Ma note : 17/20
• Scénario – 3/4
• Ecriture/Style – 4/4
• Potentiel d’addiction – 3/3
• Personnage – 1.75/2
• Emotions – 2/2
• Originalité/Créativité – 1.75/2
• Suspens – 1.25/1.5
• Humour – 0.25/1.5
Ce livres me donne vraiment envie. Il doit être touchant et surtout c'est une histoire tiré de fait réel.
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