"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Niels Hogan s'est retiré loin du monde. Dans sa cabane de pêcheurs, au coeur d'un Sud encore sauvage, il fabrique des leurres pour la pêche. Quarantenaire bourru, il n'a que peu d'amis : son voisin Vieux Bob, pêcheur lui aussi, la fille de Bob, la détonante Lizzie, et le jeune geek Malik.
Alors, quand ce dernier est porté disparu et que la police retrouve du sang chez lui, puis le cadavre d'un inconnu, il n'en faut pas plus pour que notre héros ordinaire reprenne du service.
Accompagnés du capitaine Malkovitch, Niels, Lizzie et Vieux Bob vont tout mettre en oeuvre pour retrouver leur ami. Leur enquête les conduira sur la piste d'une vieille affaire liée au grand banditisme marseillais. De dangereux personnages viendront s'inviter à la fête, et troubler la vie si paisible que Niels s'est choisie.
Quel plaisir de retrouver la petite bande formée par Niels, Lizzie et le vieux Bob autour du Capitaine Malkovitch pour mener l'ennuage suite à la disparition de Malik, un ami geek passionné aussi de pêche.
Même si ce thème est un peu moins abordé dans ce tome, on suit un peu les déboires de Niels face à la concurrence plus jeune qui cartonne grâce aux réseaux sociaux. Mais ce n'est que la toile de fond du roman.
C'est fois leur ami Malik a disparu et chacun se démène de manière plus ou moins légale pour le retrouve au plus vite et surtout sain et sauf. Une fois de plus, Niels et Lizzie se mettent en danger, mais Malkovitch veille.
On suuit en parallèle l'évolution de la relation naissante entre Lizzie et Niels.
C'est dynamique, original et rapide à lire, tout ça avec une pointe d'humour.
Un roman qui sent le sud.
Ce deuxième volume des aventures de Niels et sa copine Lizzie est toujours aussi délassant que le premier volume.
Le lecteur se retrouve embarqué dans une histoire où le milieu marseillais vient régler des comptes et les dommages collatéraux sont compris dans les démêlés.
Le tout est un peu rocambolesque mais ça se tient malgré tout, l'important, c'est de prendre plaisir à lire une histoire agréable qui nous détend.
Après Bleu Calypso, Charles Aubert poursuit les aventures de Niels avec Rouge Tango. Bien que séjournant dans le département de l’Hérault, l’écureuil se demande si son prochain roman – en construction – ne s’appellera pas Mont-Blanc pour convertir sa saga aux couleurs de la France. Mais loin de votre serviteur de déposer le moindre appât, juste une mise en bouche pour une bonne pêche livresque.
Niels, désormais en couple avec Lizzie la fille de son copain Bob, arpente toujours son petit coin de nature préservée près de l’étang des Moures et oscille entre joie de vivre et tourments face à une société qui le dépasse un peu. S’ajoute la crainte parfois de tomber nez à nez avec un cadavre, ce qui va se réaliser concrètement lorsque la police va retrouver le corps d’un homme sans vie au domicile de Malik, geek et bon copain, qui a mystérieusement disparu, suscitant anxiété chez ses amis – dont le restaurateur Alex – et chez Malkovitch, le Capitaine à la Section de Recherches de la gendarmerie de Montpellier, Malko pour les intimes. Après quelques vérifications, Malik semble être la victime collatérale du milieu marseillais et tous vont s’unir pour retrouver leur ami sain et sauf. Avec comme invité surprise le père de Niels !
Une lecture qui ravira ceux qui ont apprécié Bleu Calypso car on retrouve les mêmes ingrédients : écriture à la fois légère et fine, souci du détail, réflexions en demi-teintes et de belles vagues d’humour. Quant à l’enquête elle est rondement menée en actes et en gestes.
Noisette sur le poisson, ces polars colorés permettent une immersion dans la région montpelliéraine et de goûter tout en restant chez soi des effluves méditerranéens – et d’avoir la dalle quand on arrive aux passages des huîtres et autres gourmandises.
Blog ==> https://squirelito.blogspot.com/2020/07/une-noisette-un-livre-rouge-tango.html
Il m’en aura fallu du temps pour rédiger cette chronique. Non pas que je n’ai pas aimé, au contraire.
Mais parfois il est difficile de poser des mots surtout quand il s’agit d’une suite. Alors que dire ? Que j’ai replongé avec plaisir dans cette nouvelle intrigue bercé par les mots de l’auteur et que je n’ai pas eu l’occasion de voir les pages défilées. Encore une fois je me suis prise dans les filets de l’histoire et c’est un brin nostalgique que j’ai terminé ma lecture.
Je vous parle aujourd’hui de Rouge Tango de Charles Aubert paru aux éditions Slatkine & cie.
Pour ma part, j’ai ressenti le même plaisir que lorsque j’ai découvert Bleu Calypso en début d’année. Ca a beau être un thriller tout doux, comme j’aime le dire, il n’en reste pas moins que je me suis retrouvée totalement transportée dans l’histoire.
Grâce à l’intrigue évidemment, mais aussi grâce aux personnages ainsi qu’à la description hypnotique des paysages.
Les personnages sont vraiment le gros point fort de ce livre. On continue à les découvrir dans Rouge tango, et on les observe évoluer dans leur quotidien.
Un quotidien qui se voit totalement chamboulé lorsque l’un d’entre eux disparaît. Ainsi chacun est prêt à tout pour le retrouver, quitte à aller au devant du danger, et récupérer la sérénité qui caractérise leur vie.
Pour le coup, cela entraîne un certain rythme car on assiste à une véritable course contre la montre pour éviter le pire. Et cette prise de vitesse est soutenu par des chapitres relativement courts et des retournements de situation qui te font sentir le caractère urgent de l’affaire. Peu de place à l’ennui donc.
Mais la place est parfaite pour éveiller les soupçons de chacun sur son entourage.
Peut-on réellement faire confiance à tout le monde, même à ses amis proches ? Surtout pour Niels, qui a cherché à s’éloigner de l’humain et être au plus près de la nature et plus précisément de l’océan. Et ces soupçons, au-delà de se propager entre nos protagonistes, ils nous frappent de plein fouet et moi aussi j’ai commencer à établir pleins de possibilités qui expliquerait la disparition de Malik.
L’intrigue est entrecoupé par des moments de vie de nos protagonistes ce qui nous permet de souffler un peu, de s’attacher un peu plus à ces derniers et surtout de profiter des paysages.
Ah ces paysages ! Ils sont aussi menaçant qu’apaisant. Ils te donnent autant envie de fuir fissa sans rien demander que de rester des heures à contempler le coucher de soleil. Et l’auteur sait tirer profit de son environnement afin d’insister sur une ambiance pensante, sentant le danger jamais bien loin mais aussi sur une ambiance un peu plus sereine où l’espoir est encore permis…
En bref,
Rouge tango c’est le genre de lecture qui se savoure et pourtant on ne peut s’empêcher de faire défiler pages parce qu’on est pris dans l’intrigue. Les personnages y sont pour beaucoup et c’est un réel plaisir que de les retrouver et d’en découvrir d’autres. C’est une lecture toute douce mais qui vous emportera et vous retournera la tête. Je ne peux que vous le conseiller.
Il faut se méfier des apparences, ce livre en vaut vraiment le détour.
C’était un grand plaisir que de retrouver notre couple d’enquêteur hors norme dans ce nouveau roman de Charles Aubert. Niels ne cherche plus à résister à la belle Lizzie, il lui est au contraire entièrement dévoué. L’’amour qu’il lui porte est touchant, qui eu cru que ce célibataire endurci puisse tomber ainsi dans ses filets. Niels vit toujours isolé dans sa cabane de pécheur dans le sud de la France. Il n’a que peu d’amis aussi quand Malik disparaît et qu’un cadavre est retrouvé chez lui, Niels et Lizzie décident de tout faire pour le retrouver. L’intrigue se dessine lentement et petit à petit on commence à comprendre ce qui se joue. L’écriture de l’auteur est très spéciale, il sait donner du sens et un rythme qui lui est propre. Il y a de la poésie, de la douceur, de l’humour et une façon de mener l’enquête plutôt sereine. Il faut dire qu’en tête de chaque chapitre on retrouve les trois lignes que forment les Haïkus et qui donnent à l’ensemble un souffle apaisant. Les lieux ont leur importance, on est loin de la ville et des citadins, on ressent cet isolement dans des paysages de toute beauté avec toujours cette passion de la pèche et de la fabrication de leurres par un Niels qui a laissé de côté son passé urbain. Il est aussi question de l’amitié, de la filiation et de l’amour bref un cocktail détonnant qui donne un plus à un polar rural de bord de mer étonnant. Les personnages secondaires ont une belle densité et Paddy (le père de Niels) fait une apparition remarquée. Vieux Bob reste fidèle à son image et on en apprend un peu plus sur Serge Malkovitch qui prend une place plus centrale dans ce nouveau polar. Un plaisir à lire avec un côté dolce vita bien sympathique. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2020/02/23/37983169.html
Palpitant, vibrant, « Rouge Tango » est construit avec brio, malice et frénésie. Charles Aubert poursuit son périple littéraire pour notre plus grand plaisir. Après « Bleu Calypso » au vif succès voici un roman policier riche de tendresse. Les sentiments sont des dorures. D’emblée, on s’attache aux protagonistes. Le narrateur Niels est le centre de l’histoire, le port d’attache. Celui, par lequel la trame va se magnifier, glaise dont on aime les pourtours en devenir. Niels est constant, fidèle au sceau de Charles Aubert. Le lecteur apprécie au plus haut point les retrouvailles avec ce fabriquant de leurres. Cet homme au parcours cabossé, sensible et quelque peu à l’instar d’un Cynique cher à Diogène. Il va lui-même s’affranchir d’un passé compliqué (dont je ne dirai rien). Si ce n’est que son enfance est une toile d’araignée dont il est encore pris au piège. « Rouge Tango » a une double lecture. C’est un paravent pour les jours de pluie. Riche de cette philosophie de vie et des fiançailles avec des rencontres nourricières. Les moments sont forts, deviennent un filigrane qui s’émancipe. L’apprentissage de la vie pour Niels est un labeur. Néanmoins, il reste maître de lui-même et distribue les cartes dans des échappées savoureuses. En prise aux diktats de la liberté il fabrique des leurres paraboliques et pêche le libre-arbitre. On aime sa posture altière, son endurance et sa constance. Il est le sublime de ce récit. Celui qui fait vibrer le moindre brin d’herbe. Les personnages qui gravitent dans « Rouge Tango » sont des fidèles à Niels. Tous empreints d’humanité et le lien entre eux est la force et la vigueur de ce récit. Et puis, vient le contre-feu. L’envers du décor. Un thriller mené d’une main de maître. Des mafieux, des meurtres, une disparition, des moments trépidants et une histoire dont pas un instant Le complexe de l’albatros, (se prendre les pieds dans le tapis) est d’actualité. Ici, nous sommes dans un « Rouge tango » hors pair. Que va-t-il se passer ? Que dire de Lizzie, lumineuse. Le vieux Bob dont la sagacité est un exemple ? Malik, le disparu, le volcan de ce récit. Rajouter les paysages, les lacs, les pêches métaphoriques et cette géographie littéraire qui est l’exposition universelle. « Rouge Tango » est donc réjouissant. Digne d’un film en version 3D. Il invite à la clarté d’une lecture colorée et dépaysante. Il fait un bien fou car il reste humble, jamais prétentieux. Ce récit à l’art du mot juste. « Rouge Tango » est une balade en canoë. Il faut savoir nager et se méfier des remous. Brillant. Publié par les Editions Slatkine & Compagnie.
L'univers de Niels est simple , calme et précieux : dans sa cabane perdue à coté d'un étang proche de Montpellier , il pêche , il fabrique des leurres , il aime sa belle et trépidante Lizzie et partage de temps à autre un bon repas et un moment de convivialité avec ses amis , le vieux Bob et Malko Une existence de tranquillité et d'amitié immuable comme un gage d'éternité . Malheureusement un sombre destin va soudain sembler s'acharner sur le pauvre Niels : des jeunes freluquets lui taillent des croupières sur le marché des leurres qu'ils vendent par internet avec des appellations au goût du jour , puis le jeune Malik disparait sans laisser de trace et pour finir un cadavre est découvert à proximité . Comme une loi de Murphy en version crescendo ou une sarabande maudite qui va embarquer Niels et ses amis avec en premier chef son ami le capitaine Malkovitch dans une enquête périlleuse où tous les coups sont permis quand cela touche à des règlements de compte mafieux .
Deuxième roman de Charles Aubert au goût de sel et d'eau mais savamment pimenté par quelques gouttes d' hémoglobine . On y retrouve notre anti héros préféré qui , malgré des problèmes de santé , ne renie en aucun cas sa verve légendaire et sa bonne humeur . Entrainé par sa compagne Lizzie , notre journaliste toujours aussi virevoltante et intrépide , Niels va être à nouveau confronté à la disparition , à la mort et aussi à une sacrée surprise . Vous l'aurez compris on ne s'ennuie pas une seule seconde avec ce roman qui respire la joie de vivre à travers des personnages extrêmement attachants et grâce un style au tempo parfaitement maitrisé qui laisse à Niels heureusement quelques instants pour déguster une belle bourriche d'huitres accompagnée d'un Picpoul blanc , frais et fruité .
Un bon bol de bonne humeur fortement recommandé pour traverser les grisailles et les frimas du moment .
Tout d’abord un grand merci aux éditions Slatkine & Cie pour ce roman fort sympathique.
A près Bleu Calypso, Charles Aubert poursuit avec Rouge Tango. On y retrouve Niels, le fabricant de leurres, Bob, un vieux pêcher et « beau-père » de Niels, et Malkjovitvh, le gendarme et l’histoire se passe toujours dans la région montpelliéraine.
Alors que Niels, dont l’entreprise de leurres peine à survivre en raison d’une concurrence agressive de jeuns prêts à prendre leur part du marché, décide d’améliorer son site de vente grâce aux talents de Malik, ami et informaticien. Mais ce dernier a disparu et un cadavre gît dans son appartement. Niels décide donc de partir à sa recherche et se retrouve empêtrer dans une sale affaire.
Autant Bleu Calypso m’avait enchantée, autant Rouge Tango m’a laissé un goût d’inachevé. J’ai trouvé l’histoire un peu trop alambiquée pour être crédible, ou bien est ce la façon de disséminer les indices qui est trop évidente gâchant ainsi le suspense.
Le point positif reste les relations entre les différents personnages et leur caractère qui les rendent très attachants. Il me tarde donc de découvrir le prochain, qui je pense devrait s’intituler Vert Sambre, pour retrouver, je l’espère, l’ambiance, l’atmosphère et le rythme du 1er.
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