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Guy et Rosemary, qui viennent d'emménager dans un immeuble bourgeois de l'Upper West Side new-yorkais, se lient rapidement d'amitié avec leurs voisins. Ces derniers sont charmants, attentifs aux moindres besoins de Rosemary, surtout depuis qu'ils ont appris qu'elle attendait un bébé, et rien ne devrait ternir la douce euphorie des nouveaux arrivants. Pourtant, peu à peu, le trouble gagne le jeune couple : ces regards bizarres et ces rêves malsains qui hantent les nuits de Rosemary sont-ils normaux ? L'atmosphère s'épaissit, le mystère devient angoissant...
Vendu à cinq millions d'exemplaires dans le monde, salué par la critique, adapté au cinéma par Roman Polanski avec le succès que l'on sait, Rosemary's Baby a laissé une empreinte indélébile sur l'histoire de la littérature américaine et sur l'esprit de ses lecteurs. Un chef-d'oeuvre du genre.
Ira Levin distille la peur avec une maestria gothique. Transfuge.
J'ai été plongée des les premières pages dans une ambiance surannée, et pour cause, l'histoire commence dans la première moitié des années 1960. Rien que le mot "pédéraste" page 42 nous amène bien loin d'ici. Ceux-ci sont considérés comme des "anormaux tout à fait normaux" par Rosemary page 54.
Guy et Rosemary visitent l'appartement de leurs rêves dans l'Upper West-Side new-yorkais et les premières descriptions de celui-ci donnent surtout envie de fuir, tant les pièces semblent sombres et oppressantes. D'autant que leur ami Hutch les a avertis de la sinistre réputation de cet immeuble où de nombreux drames se sont déroulés. de plus, aussi luxueux soient les appartements ils ne sont pas équipés comme aujourd'hui, il faut aller faire la lessive au sous-sol, dans un dédale de couloirs lugubres de brique au badigeon écaillé, et mal éclairés.
On est rapidement dans une ambiance étouffante, avec des voisins gentils mais envahissants, même Guy semble ne plus être tout à fait le même. le jour où Rosemary tombent enceinte, elle semble ne plus s'appartenir. Tout le monde veut décider pour elle et elle se laisse bêtement faire. La tension va aller crescendo jusqu'au dénouement que pour ma part je ne connaissais pas, n'ayant pas vu le film.
C'est un roman qui se lit bien mais qui personnellement m'a plus exaspérée qu'effrayée. J'ai trouvé tous les personnages horripilants dans leur façon de traiter Rosemary comme une gamine et de tout décider pour elle. Mais bien sûr, ça sert l'intrigue.
C'est une sorte de plongeon dans une époque totalement révolue et tant mieux car un peu étriquée, qui devient tout doucement horrifique, avec une balade plutôt sympa dans le New-York des sixties.
J'ai bien aimé, même si ça ne restera pas pour moi le roman d'horreur du siècle. Je l'ai trouvé assez inoffensif, pas du tout effrayant et assez prévisible. J'ai lu bien d'autres romans réellement terrifiants comme ceux de Dean Koontz ou Stefen King, et moins datés surtout. Mais ça reste une lecture agréable et surtout je ne pourrai plus dire que je ne connais pas l'histoire du bébé de Rosemary.
https://bruitdepapier.wordpress.com/2015/05/29/rosemarys-baby-ira-levin/
la fin m'a un peu déçue, on dirait que ira levin avait très envie de terminer son livre rapidement ..... Dommage
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