"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Je n'ai jamais rien écrit sur elle. Il n'y a pas d'ombre maternelle dans mes livres. Rien à dire sur les gens qui nous ont fait du bien. C'est injuste mais c'est ainsi. Tu comprends maman ? C'est comme en amour, on aime mieux ceux qui nous font du chagrin. J'ai trouvé des tas de phrases pour ne pas t'avouer que tu étais morte. Des tas de phrases en l'air mais rien d'encre, rien de papier, rien qui fixe comme une pierre tombale. Avec ce livre, je me dis que les graves de ta voix vont revenir et ton visage aussi ».
Près de trente ans après le suicide de son oncle alors qu'elle n'avait que six ans, Amanda revient sur le drame qui a bouleversé sa vie, parce qu'il lui a fait perdre sa mère, à jamais transformée par la perte de son demi-frère. Un écrit intime pour se délivrer des lourds silences de l'enfance, rompre le charme, et continuer à vivre.
Amanda parle de sa mère dont le demi frère s'est suicidé, drame dont elle ne s'est jamais remise et pour lequel Amanda a l'impression qu'elle a disparu.
C'est un écrit assez lourd, pour lequel je me suis longtemps demandeé si la mère était morte ou pas. Je n'ai rien trouvé de claire, c'est nombriliste, et j'ai eu l'impression que tout était dit à demi mot et que rien n'avançait dans cette histoire.
Malgré ces 128 pages,j'ai trouvé celà qu'une longueur interminable, j'ai attendu de page en page qu'il se passe quelque chose, que l'histoire bascule dans un sens ou dans l'autre.
Grosse déception sur ce livre prêté par une amie qui avait bien aimé.
Ce roman porte bien son nom car, pour la première fois, le charme est rompu avec les écrits de l'auteur.
J'aime l'écriture délicate, ciselée, pleine d'émotion d'Amanda Sthers et sa façon bien à elle de nous rendre ses personnages proches avec leurs défauts et leurs faiblesses si humains grâce à la tendresse, l'empathie de son regard.
Ce n'est pas le cas ici; ce roman traite de sujets éternels comme la relation mère-fille sur laquelle on a tant écrit et on écrit toujours ainsi que des ravages que cause un suicide dans une famille.
Elle essaye de retranscrire le ressenti d'une petite fille de 6 ans, elle apparemment ou qui lui ressemble beaucoup, qui apprend la mort de son oncle, le frère de sa mère et qui voit, dès lors, sa mère devenir autre; elle utilise d'ailleurs un vocabulaire très violent comme "fausse maman" ou "ma vraie maman est morte".
Je me suis ennuyée à la lecture de ce roman avec la sensation d'être complètement "larguée" à certains moments, de ne pas comprendre les propos de l'auteur; je n'ai rien ressenti face à cette famille pourtant touchée par le drame. Même le style, parfois haché, parfois abscons, ne m'a pas séduite.
Un roman vite oublié mais qui ne me détournera pas d'Amanda Sthers dont j'ai très envie de lire le dernier opus "Lettre d'amour sans le dire".
Ah les rapports mère-fille !
Amanda Sthers écrit un livre sur sa mère, mais pas seulement, un livre aussi sur le suicide de son oncle.
C’est plutôt intéressant et bien écrit.
Depuis le suicide de son oncle lorsqu’Amanda avait 6 ans, sa mère est devenu une autre, plus la mère qu’elle avait avant. Celle d’avant est morte, mais sa mère est toujours vivante. C’est très complexe et perturbant pour elle.
Avec ce livre elle essaie de comprendre le suicide de l’oncle et surtout de comprendre pourquoi et comment sa mère est devenue une autre mère.
Les confidences et le mal-être d’auteurs sont parfois plutôt pénibles et égocentriques, mais là, Amanda Sthers s’en sort plutôt bien sans lasser le lecteur.
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