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Antoine Bello s'attaque à un sujet rarement traité en littérature : combien coûte une vie humaine. Journaliste au Wall Street Tribune, Vlad Eisinger enquête sur la pratique douteuse du life settlement qui consiste à revendre à des tiers des assurances-vie en viager. À Destin cohabitent des personnes ayant revendu leurs assurances-vie et des investisseurs qui ont bâti leur fortune sur ce marché. Dans Siver, le deuxième narrateur décrit les répercussions tragicomiques de cette pratique sur les membres de la communauté.Un roman drôle et original, qui est à la fois une radiographie du capitalisme et une réflexion sur les armes propres à la littérature pour comprendre notre monde.
Pas fini, pénible. Loin de l'excellent "Enquête sur la disparition d'Emilie Brunet".
Ce qui à première vue semble une charge contre la revente des polices d'assurance vie se révèle en fait bien plus nuancé. Car Bello nous montre que cette pratique bénéficie aux clients et leur permet de mieux gérer un actif essentiel (l'assurance-vie étant beaucoup plus développée aux Etats-Unis). Bref un livre loin de la caricature (qui serait pourtant facile sur ce sujet).
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