Le plein de belles découvertes au milieu d'une rentrée littéraire foisonnante !
Jolene n'est pas la plus belle, pas la plus fine non plus. Et pas forcément la plus sympa. Mais lorsqu'elle arrive dans cet hôtel, elle est bien accueillie. Un hôtel ? Plutôt une pension qui aurait ouvert ses portes aux rebuts de la société : un couple d'anciens taulards qui n'a de cesse de ruminer ses exploits, un ancien catcheur qui n'a plus toute sa tête, une jeune homme simplet, une VRP qui pense que les encyclopédies sauveront le monde et un chanteur qui a glissé sur la voie savonneuse de la ringardisation.
Ce petit monde vivait des jours tranquilles jusqu'à ce que Jolene arrive. En quelques mois à peine, l'hôtel devient le centre de l'attention et le quartier général d'une révolte poétique, à l'issue incertaine.
Le plein de belles découvertes au milieu d'une rentrée littéraire foisonnante !
Un roman d'actualité sur l'espoir d'un rebond des laissés-pour-compte de nos sociétés dans les années 1980. " Requiem pour une apache ", une critique acerbe, enjolivée d'un brin de poésie et surtout d'altérité bienvenue. Un roman qui n'est pas sans rappeler " La vie mode d'emploi - de Georges Perec " avec le détail des particularités de chaque personnage et leur implication avec les autres. Également, avec le roman de " La plaisanterie - Milan Kundera " où un jeune homme, à la suite d'une blague sur une carte postale aura sa vie bouleversée ; itou pour – Jolene – l'héroïne du roman de " Gilles Marchand ".
Or donc, Jolene n'est pas la plus drôle, ni la plus intelligente, ni la plus sympa, ni la plus branchée ; ainsi avec beaucoup de paramètres vont la rendre impopulaire puis la plus absente, que ce soit au lycée ou par la suite à son travail de caissière. Où d'ailleurs, elle se fera virée – elle ne supporte plus l'ignorance des clients, leur manque de politesse, et surtout de se voir affublé d'un badge –.
Elle avait pris l'habitude de prendre, en silence, un verre dans un café hôtel tenu le patron Jésus. Car elle écoute, un disque de Dolly Parton " Jolene ", puis elle part. Ici les habitués représentent un microcosme en soi : un chanteur ringard, d'anciens taulards, d'idiot du village ou bête de foire, ayant tous franchi depuis longtemps leur point de rupture...
Jolene va s'intégrer et vivre avec eux, car elle trouve l'amitié et surtout l'absence de regards critiques en permanence, qu'elle rencontrait dans la jungle citadine. Car si Jolene, ne s'impose jamais, ne dit rien ; la rancœur va exploser quand un jour, un employé du gaz venu relever le compteur, demande d'une façon péremptoire où se trouve celui-ci, sans aucune formule de politesse ! Ainsi va débuter la période de révolution envers les riverains et surtout les administrations dont la police. Et bien sûr son corollaire le rejet de tous, voilà ce qu'il en coûte de ne pas être dans les normes et les codes sociaux. N'est-il pas infamant pour les habitants de cet hôtel d'être traités de hippies, de délinquants, de loubards, de clochards et d'ivrognes ?
Un récit qui semble hors du temps, mais tendre la main aux plus démunis ne fait pas uniquement partie d'une époque mais celle d'un humanisme invariable. Et en cela Gilles Marchand sous des dehors d'humour le distille parfaitement.
Ils vivaient en paix, soit, avec leurs difficultés, mais ils vivaient en paix…
Il aura fallu, un “petit grain de sable”, un “Releveur” de gaz qui refuse de dire bonjour et tout à commencé à ce moment-là !
Si vous connaissez déjà Gilles Marchand, alors vous connaissez sa poésie entre les mots.
Si vous connaissez déjà Gilles Marchand, alors vous que vous allez découvrir des personnages extrêmement attachants.
Si vous connaissez déjà Gilles Marchand, alors vous savez que vous allez sourire parfois, trouver son texte intéressant, toujours, voire un peu fou, un peu fantastique.
Si vous connaissez déjà Gilles Marchand, alors vous vous attendez forcément à prendre beaucoup de plaisir à cette nouvelle lecture.
Et bien, vous êtes au bon endroit, vous ne vous êtes pas trompé.
On y va ?
Bienvenue dans cette grande fable poétique, politique et aussi dramatique, même si Gilles a le don de nous faire sourire entre les lignes.
Jésus tient une petite pension, où il reçoit de drôles d'individus. Les cassés de la vie, les fragiles, les pas beaux, les laids aussi, un chanteur oublié, un catcheur qu'on a trop frappé, des gens en colère, d'autres qui sourient tout le temps. Jésus ne fait pas ça pour l'argent. Il s'est donné une mission. Aider. Même si Mario, le “chef” de la cuisine, se met à penser, au bout d'un moment, que cela commence à faire beaucoup de monde tout ça !
Et puis un jour… Jolene arrive silencieuse, intriguée. Alors qu'elle-même peine à s'éveiller dans un monde qu'elle ne comprend décidément plus, elle va transformer le “refuge” en un symbole de liberté !
Voilà, vous savez tout… Ou presque !
Bah oui !
Il en faudra quand même un peu plus pour partager la vie de cette “bande d'ignorés” et verser quelques larmes… mais c'est tellement beau !
Dans un style qui me ravit à chaque fois, un doux moment de lecture où la musique est omniprésente…
Requiem pour une Apache
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Ou requiem pour Jolene. Une femme ordinaire, une anonyme, une sans grade, une caissière de supermarché même pas jolie, devenue malgré elle la porte parole des sans voix, la passionaria des opprimés, des rejetés.
On est dans les années 70 et celui qui la raconte c’est Wild Elio, un chanteur sur le retour, un vieux beau devenu has been, l’auteur de quelques tubes devenus ringards, un yéyé démodé. Ne sachant quoi faire de sa vie, sans attache ou famille il atterrit un peu par hasard chez Jesus, le patron d’un hôtel désuet devenu pension de famille. Un endroit heteroclite où pou apôtres il s’est choisi d’anciens taulards, un cuisiner italien, un ouvrier retraité ou une vendeuse d’encyclopédie. Autant de personnes simples à l’opposé de la célébrité du narrateur mais auprès de qui il pouvait enfin être lui même, loin des miroirs déformants de sa lointaine gloire. Jusqu’à l’arrivée de Jolene , « Jolene qui a réussi à créer un nous avec des gens qui n’étaient jamais parvenus à être un je ». Jolene dont la première révolte aura été de refuser de porter un badge avec son prénom. La première d’une longue série
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Quel livre! Deuxième lecture de Gilles Marchand et c’est un nouveau coup de cœur. Un livre plein de tendresse pour ces cabossés, ces malmenés de la vie, un livre plein d’amour pour ces anonymes ordinaires. Une ode à la fraternité, un cri de révolte idéaliste. Mais c’est surtout un récit émaillé de dialogues décalés, de portraits déjantés voire complètement surréalistes. A l’image de cet homme qui se liquéfie par amour ou de ce résistant oublié pendant 40 ans dans un grenier. On sourit devant leur candeur et leur naïveté, on rit de la réaction des voisins ou des autorités mais on a aussi le cœur qui se serre devant la résistance de ces bras cassés dans cette satire caustique des travers de nos sociétés, dans cette fable politico comique. Et puis impossible de ne pas parler de la musique, omniprésente dans le récit, de cette bande son sublime de Dolly Parton à Bourvil, des Doors aux Beatles.
Il y a du Boris Vian dans cette galerie de portraits aux airs de cour des miracles, mais il y a surtout un merveilleux mélange de nostalgie, de poésie et d’amitié, mais surtout un livre pétillant empli d’humanité.
Fan de Jeunet, ce roman est pour toi !
Quelle découverte !! La pension tenue par Jésus n’a rien d’un hôtel, ni même d’un B&B. Elle tient plus du lieu de chute rassurant où l’on réussi à se faire des repères et à retrouver des habitudes quand dehors tout fout le camp. Mais quand Jolène s’installe parmi les pensionnaires, elle qui a toujours été « personne » devient vite le centre de ce petit monde et bouleverse la routine établie.
Une galerie de portraits haut en couleurs, véritable kaléidoscope de gueules/âmes cassées. De la fantaisie et de la poésie au service de messages forts et de leçons de vie.
C’est en zappant sur Un long dimanche de fiançailles ce week-end que le parallèle avec les films de Jean-Pierre Jeunet m’est apparu comme une évidence. On y retrouve la même magie, le même humour un peu absurde, ces mêmes personnages sortis d’une imagination fantasque.
Ce n’est pas le coup de cœur mais c’est un roman singulier qui mérite vraiment qu’on s’y attarde si l’on souhaite sortir des sentiers battus.
« Il aurait fallu commencer par le début mais le début, on l’a oublié. Ça a démarré bien avant nous. Et bien avant elle.
Rome ne s’est pas faite en un jour, la légende de Jolene non plus. On la présente aujourd’hui comme la meneuse d’une troupe d’insurgés. Plutôt que d’insurgés, ça tenait davantage d’une cour des Miracles contemporaine accueillant les trop maigres, les trop gros, les trop petits ou trop grands, les trop ceci ou trop cela, les roux, les Arabes, les Noirs et les Chinois.
Mais cette histoire n’aurait certainement jamais existé si les termes utilisés avaient été ceux-là. Parce que ce n’est pas les « Chinois », les « Arabes » ou les « trop gros » qu’on les appelait… Dans la réalité, elle était entourée par les chinetoques, les bougnoules et les bamboulas, les youpins, les gros tas et les boudins, les sacs d’os, les Poil de carotte, les nabots et les avortons, les salopes et les pétasses, les gouines et les pédés, les garçons manqués, les efféminés, les ploucs et les bouseux, les mongoliens et les débiles, les crânes d’œuf et les Queue-de-rat, les rastaquouères, les bâtards, les anciens taulards, les nouveaux crevards et les néoclochards, les boiteux, les bigleux, les neuneus, les peureux, les pas sérieux. Les vieux. Ceux qu’on ne veut plus, les rebuts de la société, les inutiles. Ceux qui n’ont plus rien à nous apprendre, qu’on n’écoute plus, qu’on ne veut plus entendre. Les pas comme il faut, les mal élevés, les malhabiles, les mal finis, les mal foutus, les malades, les bancals. Les sourdingues, les doux dingues et les baltringues.
Tous ceux qui prennent trop de place, qui ne rapportent pas assez d’argent, qui ne sont pas faits du bon bois, pas du bon moule, qui n’ont pas la taille standard. Entrée des artistes, sortie à l’hospice. Et sans un bruit. On ne veut pas vous entendre, on ne veut pas vous voir, on veut vous oublier. Surtout vous oublier. Faire semblant que vous n’existez pas, que vous n’avez jamais existé, que vous n’existerez jamais.
Cette drôle de troupe avait fini par rassembler tous ceux qui avaient, un jour ou l’autre, été insultés pour ce qu’ils représentaient. Jolene leur a donné une voix. La sienne. »
Quel manifeste ! Quelle entrée en matière !
Jésus (peut-être a t-il été prêtre avant, enfin c’est la rumeur qui le propage) tient un petit hôtel miteux mais pas borgne. Il y met tout son amour des autres. Habitent ici des déclassés de la société, une ancienne gloire de la chanson qui est également le narrateur, une vendeuse d’encyclopédie de couleur, un ancien catcheur, un couple de voleurs… Ce ne sont pas des déchets, loin de là, seulement des gens qui sont restés ou retournés sur le bord de la route, des perdants. Chacun paie sa chambre à l’aune de ses moyens et ce système fonctionne dans la confiance, avec l’amitié en prime.
Un lieu idyllique ? Non, Un hôtel, genre pension de famille où certains ont trouvé la chaleur humaine qui leur manquait et c’est ce qui a attiré Jolene, baptisée ainsi grâce à une chanson de Dolly Parton qu’elle met toujours sur le juke-box de la salle à manger, salle à vivre. Jolene est un bout de femme en colère. Depuis toujours, elle a été ni trop, ni pas assez, ou trop et pas assez, couleur passe-muraille, mais pas assez pour que les autres ne se moquent pas de ses fringues sans forme. Elle a des rêves de peinture tour Eiffel plein les yeux. Son père, peintre sur la Tour, licencié pour cause d’alcoolisme, lui parlait de sa fierté de rendre belle la grande dame. Elle, ils n’ont pas voulu l’engager, quoi, une femme sur la tour, impossible, c’est trop dangereux, et patati et patata. Alors, elle a tout arrêté, travaillé comme caissière dans un supermarché. Elle ne recueille jamais un sourire des clients, c’est bien simple, pour eux, elle n’existe pas, c’est une machine qui doit leur sourire et leur parler gentiment. Sur son buste, le badge portant son prénom et le patron refuse qu’elle le remplace par son nom pour qu’elle soit quelqu’un, qu’elle soit nommée. Non, impossible, elle doit se couler, se fondre dans sa caisse enregistreuse. Alors, elle plaque le boulot
Elle aime passer boire un verre à l’hôtel car elle s’y sent chez elle. Un jour qu’elle était avec les autres, un employé du gaz vient relever le compteur.
« Pas de bonjour, juste un « Relevé de compteur du gaz. ». Jésus, quand il n’y a pas de bonjour ou de formule de politesse, il ne répond pas. Il est vieux jeu »
Tout est parti de là, de la réponse de l’employé du gaz « Je ne suis pas payé pour être poli. C’est pas des mongoliens qui vont m’expliquer la vie. »
Il s’est retrouvé face à une Jolene, calmement remontée qui lui a fait comprendre que ces manières, ne convenaient pas... jeté dehors le gazier. Même chose pour la seconde visite. Pas de bonjour, pas de relevé. La coupure du gaz ne les a pas fait changer d’avis. Jolene a osé et tous lui ont emboîté le pas, l’ont soutenue, jamais lâchée.
Les choses ont pris de l’importance avec la venue de la télévision, et les voici dépassés par les évènements
Cette histoire m’a fait automatiquement penser à la révolte des gilets jaunes qui procède du même raisonnement, ne plus être des riens, mais devenir visibles, exister face à l’impitoyable machine économique.
Sur un rythme rock’n roll distillé par les vieux standards du juke-box, j’ai aimé voir la mayonnaise prendre. L’auteur raconte une histoire, une révolte spontanée, farce tragique où évoluent l’amour, l’amitié, la bienveillance, la dignité, mâtinées d’autodérision. Une bande de bras cassés, de Pieds Nickelés qui forcent l’admiration.
Le ton est alerte, enlevé, émouvant, drôle, poétique, total foutraque comme j’aime. Merci ami(e)s blogueurs(ses) pour cette belle découverte. Je vais remonter vers les livres précédents de Gilles Marchand.
Ce livre était dans ma PAL depuis ma participation aux Explorateurs de la rentrée 2020 : je l'avais repéré dans la liste des livres à commenter et j'ai pu enfin le lire.
A la fin des années 70, dans un quartier résidentiel se tient un hôtel, une pension de famille pourrait-on dire voire une auberge espagnole.
Là vit une petite communauté d'une dizaine d'habitués tous un peu perchés avec chacun sa part d'ombre. Comme le narrateur, star déchue, ou Bonnie et Clyde, 2 ex taulards.
L'hôtel n'est plus aux normes mais chacun y a trouvé un refuge pour rester un peu à l'écart de la société qui les égratigne. le prix des chambres est fixé par le patron en fonction des revenus de chacun…
Alors qu'au début, l'hôtel accueillait des groupes de musiciens le soir, il ne reste plus qu'un juke-box aujourd'hui suite aux réclamations du comité des riverains.
Dans ce groupe organisé, qui vit à son propre rythme, va débarquer une femme à la recherche d'un café avec un juke-box qui va y choisir à chaque fois le même disque : « Jolene » de Dolly Parton. Elle en héritera son surnom.
Jolene est caissière dans une supérette de quartier. Elle a du mal à admettre de devoir porter un badge avec son seul prénom alors qu'il faut appeler son patron « Monsieur le Directeur » et les clients « Madame, Monsieur ». Elle finit donc par se rebeller et retire son badge, ce qui causera son licenciement. Elle aussi va trouver refuge au sein de l'hôtel.
Puis survient un employé du gaz qui entre pour le relevé du compteur sans dire bonjour. Cette impolitesse va faire réagir les pensionnaires qui vont le chasser sans ménagement.
Cette événement va faire boule de neige. S'en mêleront la police et le comité des riverains qui supporte mal ce joyeux bazar.
Avec le mot « requiem » dans le titre et la construction du texte dès le départ, on sait que tout cela se finira mal.
Même si certains points improbables sont dérangeants, ce roman est drôle et délicat, un brin mélancolique, poétique (Aragon, Maïakovski, ...), et musical (Les Beattles, Jim Morisson...). Un bon moment de lecture hors du temps
La couverture, le titre, les personnages écorchés, burlesques, l'écriture de Gilles Marchand, rien que le nom de l'héroîne, Jolène, me faisant fredonner la chanson de Dolly Parton, étaient faits pour m'emporter... Mais je suis passée à côté, bien malgrè moi. Il y a beaucoup de poésie dans le texte et dans le décor, beaucoup d'humanité également : du rire, des larmes, du temps qui s'écoule, des spectateurs et des acteurs, de la colère qui déborde, da la passivité, de l'altruisme.
Pour tout cela, je me suis accrochée, ma lecture a été décousue, je n'ai pas réussi à me laisser emporter par ce roman.
Ne vous arrêtez pas à mon avis, car je ne suis pas la seule à l'avoir lu, et d'autres mieux que moi ont su l'apprécier.
J'y reviendrai car peut-être n'était-ce qu'une question d'instant et de rencontre.
"Ce n'est pas parce qu'une lecture est un échec que l'oeuvre n'est pas grandiose."
C'est une ode à l'amitié, à la solidarité, à l'idéalisme et au réalisme.
L'histoire d'une bande qui se rassemble dans une pension. Des laissés pour compte, des rébuts de la société sans attache et solitaires. Ils reconstituent la famille qui manque à leur vie.Il y a deux anciens taulards, un ancien catcheur, un architecte, un simple d'esprit et une représentante en encyclopédie.
À travers Jolene, qui rejoint aussi cette pension, battante, lumineuse et juste, c'est un poing levé et une révolte face aux injustices, aux humiliations, aux moqueries et aux insultes.
Un univers à la fois poétique et politique traité avec fantaisie et parfois humour. Un petit côté perché m'a interpellé même si ce n'était pas désagréable, cela m'a perdue. Je n'ai pas eu le coup de cœur espéré. Mais la toile regorge de très bons avis, je vous invite à les découvrir :)
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Tu verras, ils sont tous différents mais tous bien; j'aime beaucoup ses livres et leur auteur qui est très sympathique et a beaucoup d'humour: il a mis sa dédicace sur mon bras et non là où on l'attendait.