Requiem pour les trouillards

• Date de parution : 20/12/2007
• Editeur : Seguier
• EAN : 9782840495321
• Série : (-)
• Support : Papier

• Nombre de pages : 208
• Collection : (-)
• Genre : Littérature française
• Thème : Romans Nouvelles Correspondance
• Prix littéraire(s) : (-)

Chers gens d'aujourd'hui, de quoi nos coeurs et têtes sont-ils faits ? A dire vrai, nous survivons passablement à cette époque, pusillanime et neurasthénique. La religion d'une vie réussie nous tient dans ses églises, où nous nous économisons pour vivre le plus longtemps possible, beaux et... Voir plus

Chers gens d'aujourd'hui, de quoi nos coeurs et têtes sont-ils faits ? A dire vrai, nous survivons passablement à cette époque, pusillanime et neurasthénique. La religion d'une vie réussie nous tient dans ses églises, où nous nous économisons pour vivre le plus longtemps possible, beaux et lisses, selon les dogmes écolos, protectards et hygiéniques. Ben oui, les idéaux sont discrédités pour mauvais bilan, et les idées n'ont pas pris le relais. Avril 2004 à Paris. Charles de Peretti, lui, n'en peut plus de ce "frigidaire oecuménique"! Ce flic trentenaire veut l'aventure, la vraie, et échapper aux mélopées de la vacuité. La chance s'en mêle, et le voilà pris dans une course rouge-sang, de Paris à Rome via Benidorm, à la poursuite d'un scientifique et surtout d'une molécule: la Béta Carboline. Celle-ci s'avère être l'antidote absolu contre la peur, effrayant quant à sa portée. Dès lors, les politiques, l'armée et l'Eglise, perdent raison et succombent à la quête obsessionnelle. Au terme de péripéties et rencontres toutes sui generis, Charles connaîtra une vérité moins qu'un vertige. Parce qu'il se pourrait bien qu'un homme immunisé contre toute espèce de crainte n'ait, en premier lieu, plus peur de mourir... Ceci n'est pas un polar ! Au-delà de l'itinéraire policier, ce Requiem-ci raconte la peur et son oeuvre récente, sous-estimée. Où l'on comprend que les années post 2001 révèlent une époque rétrograde. Un style enlevé et décalé, un discret hommage à Boris Vian, et surtout, une parole de trentenaire qui dépasse le cynisme premier. Et si Charles de Peretti annonçait une génération oe