Camille, dix-sept ans, est un garçon sensible, très épris de justice. Il n'a pas connu son père. En revanche, il voit défiler les compagnons de Mathilde, sa mère, qui tous finissent par la tabasser. Il se fait un jour cette promesse : «Le prochain salopard qui cherche à démolir ma mère, je le crève, je le bousille, je lui arrache les yeux et je l'oblige à les avaler avant de lui couper les deux mains d'un seul coup de hache...» Mais bientôt Camille et Mathilde rencontrent leurs nouveaux voisins, Grégoire et Richard, son vieux père malade.
Les liens qui se tissent peu à peu entre eux vont bouleverser leurs existences, donner à la mère l'espoir d'un avenir et permettre au fils d'entamer sa croisade de rédemption. Avec cette histoire poignante d'un fils qui veut soulager les peines de sa mère et se bat pour plus de justice, Anne Bragance nous offre ici un roman plein d'humanité.
J’avais commencé ″Révélée″ et je me suis rendu compte que je n’avançais pas. J’ai dû le faire à un moment qui n’était pas le bon…Du coup, j’ai décidé de faire une pause et de passer à quelque chose de ″plus facile″. Et j’ai choisi ″Remise de peines″ d’Anne BRAGANCE.
J’adore Anne BRAGANCE, c’est une femme délicieuse que j’ai eu le plaisir de rencontrer lors d’une manifestation littéraire il y a environ vingt ans et avec laquelle j’avais eu le privilège de déjeuner.
J’ai pratiquement lu tous ses romans. Son écriture lui ressemble, simple, sérieuse, rieuse, malicieuse et surtout emplie d’humanité. Et ″Remise de peines″ ne déroge pas à la règle. Ce roman se lit d’une traite. On s’attache tout de suite à ses personnages : Mathilde, une écorchée de la vie, traductrice, célibataire et croqueuse d’hommes, sans doute pour oublier son unique amour Frédéric et père de son fils, Camille son fils d’à peine 17 ans, sensible, épris de justice, décidé à être une ″épaule″ pour sa mère. On peut citer aussi Grégoire, leur voisin et Althaea la petite amie de Camille.
Cette histoire à deux voix – parfois trois – par petits chapitres alternés, entre rire et larmes, nous parle de justice, de peine, de peines, d’amour, de compassion, de dépassement de soi, de prison, la sienne, celle dont on a le plus de mal à sortir. Vous l’aurez compris, sous des aspects parfois insignifiants l’auteur nous entraîne dans des réflexions profondes sur la vie, la justice, l’incarcération, la maladie, la mort…
Décidément, j’adore !
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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