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Raison et sentiments : le premier roman publié de la femme de lettres anglaise Jane Austen

Couverture du livre « Raison et sentiments : le premier roman publié de la femme de lettres anglaise Jane Austen » de Jane Austen aux éditions Books On Demand
Résumé:

Raison et Sensibilité est le premier roman publié de la femme de lettres anglaise Jane Austen. Il paraît en 1811 de façon anonyme puisqu'il était signé by a Lady.Résumé: Après le décès de leur père, Henry Dashwood Elinor, Marianne et Margaret Dashwood ainsi que leur mère se trouvent privées de... Voir plus

Raison et Sensibilité est le premier roman publié de la femme de lettres anglaise Jane Austen. Il paraît en 1811 de façon anonyme puisqu'il était signé by a Lady.Résumé: Après le décès de leur père, Henry Dashwood Elinor, Marianne et Margaret Dashwood ainsi que leur mère se trouvent privées de leur part d'héritage par leur demi-frère (né d'un précédent mariage de Henry Dashwood) qui se laisse facilement convaincre par sa femme Fanny qu'il ne leur doit rien. Leur situation financière considérablement diminuée, elles se retrouvent dans des circonstances particulièrement difficiles. Décidée à quitter le Sussex et le domaine de Norland, où sa belle-fille est venue s'installer en maîtresse sans tarder, Mrs Dashwood part avec ses filles pour le lointain Devon, où un généreux parent à elle, Sir John Middleton, lui a proposé de venir habiter sur ses terres, à Barton Cottage. Les jeunes filles sont rapidement acceptées par leur nouvelle société, particulièrement par Sir John, Lady Middleton et sa mère Mrs Jennings.Sense and Sensibility (traduit en français par Raison et Sensibilité, Raison et Sentiments, ou encore Le Coeur et la Raison) est le premier roman publié de la femme de lettres anglaise Jane Austen. Il paraît en 1811 de façon anonyme puisqu'il était signé by a Lady (« [signé] par une dame »). En effet, sa position sociale interdisait à Jane Austen de signer de son nom un roman destiné à la vente, mais elle ne voulait pas cacher qu'il était l'oeuvre d'une femme.Le texte initial, écrit vers 1795, probablement sous forme épistolaire, avait pour titre le nom des deux héroïnes, Elinor et Marianne, comme beaucoup de romans écrits par des femmes au XVIIIe siècle, mais le choix du titre définitif, pour la publication en 1811, semble indiquer une volonté didactique. Marianne Dashwood, ardente et romanesque, qui croit passionnément pouvoir s'affranchir des convenances, s'affiche avec le séduisant Willoughby dont elle est tombée amoureuse, tandis que sa soeur aînée, la raisonnable Elinor, cache le tendre sentiment que lui inspire son beau-frère, Edward Ferrars. Marianne devra apprendre à surmonter la trahison des sentiments, dans la douleur et avec l'aide de sa soeur, qui, de son côté, refuse stoïquement de rêver et se dévoue à sa famille.Publié par Thomas Egerton, et à compte d'auteur, à l'automne 1811, le roman est accueilli plutôt favorablement et paraît en français dès 1815, dans une traduction-adaptation très libre par Isabelle de Montolieu, sous le titre Raison

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Avis (1)

  • Bonjour. J' ai été transporté , ému par l'écriture de Jane Austen. Même s'il s'agit d'un roman , on sait que l'autrice se sert de situations réelles à cette époque pour nous livrer cette histoire romanesque . On comprend combien les femmes étaient peu considérées et qu'il fallait jouer des...
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    Bonjour. J' ai été transporté , ému par l'écriture de Jane Austen. Même s'il s'agit d'un roman , on sait que l'autrice se sert de situations réelles à cette époque pour nous livrer cette histoire romanesque . On comprend combien les femmes étaient peu considérées et qu'il fallait jouer des coudes pour se faire une place.
    La famille Dashwood n'est plus représenté que par un vieux monsieur .Alors qu'il se sent seul , il prend contact avec l'un de ses neveux qui viendra l'entourer d'affection tout au long de ses vieux jours . Cette jolie famille met du baume au coeur du vieil oncle . A sa mort , ses neveux hériteront de la maison , hormis le fils aîné de Henry Dashwood , son neveu qui se verra à la tête d'une fortune colossale . Henry mourut rapidement à la suite de son oncle . La vie n'est parfois qu'un tissu de misère . La femme d'Henry et ses trois filles se retrouvèrent à la merci de leur demi-frère , dorénavant , immensément riche , affublé d'une épouse jalouse et mesquine dont il est fou d'amour. John Dashwood était , pour sa part , radin. Quand sa femme lui eut exprimé le fond de sa pensée:" votre belle - mère sera fort à son aise avec l'intérêt de sept mille livres , et vos soeurs avec celui de trois mille , elles en auront par an pour cinq cent livres de revenus , et qu'ont-elles besoin d'en avoir davantage ..."
    Ainsi John se sentit soulagé et put sans regret voir partir ses soeurs et sa belle -mère dans un endroit où elles ne l'entendraient plus" se plaindre des dépenses excessives que lui coûtait à présent l'entretien d'une grande maison , de nombreux domestiques"
    C'est l'histoire de femmes de toute une époque , où si elles n'étaient pas mariées , n'intéressaient plus personne .Auprès des filles Dashwood et de leur mère , s'agite Madame Jennings car:" elle ne songeait plus qu'à marier les personnes de sa connaissance ..." . En effet , que restait- il aux femmes sans protection , sans sécurité, hormis le mariage.
    Mais combien de manipulateurs , de mal intentionnés...D'ailleurs et hélas , Madame Dashwood encourageait "au lieu de gronder sa fille comme elle l'aurait dû et de la retenir au moins par l'obéissance puisque la raison n'avait pas de prise sur elle , partageait tous ses sentiments avec une chaleur presque égale à celle de Marianne"
    On découvre l'histoire de toutes ces vies: une Madame Palmer qui raconte son bonheur aujourd'hui , d'être mariée à un homme qui ne lui porte aucun intérêt , alors qu'elle-même semble aveuglée:" je suis mariée : voyez c'est l'intime ami de mon beau frère .Sir John et maman s'étaient mis dans la tête qu'il devait m'épouser , ma soeur aussi le désirait beaucoup , c'était une affaire arrangée . Mais le colonel n'en parla point( Sir John Middleton); sans quoi , on nous aurait mariés immédiatement Maman dit cependant que j'étais trop jeune ; aussitôt après Monsieur Palmer me fit la cour , je l'aime beaucoup mieux ; il est si drôle Monsieur Palmer !C'est justement le mari qu'il me fallait pour être heureuse".
    Ou Elinor, fille aînée Dashwood, qui laisse Lucy envahir son espace , qui veut épouser l'homme qu'elle aime ...Il faut montrer patte blanche , être fortunée pour avoir le droit d'aimer et d'être aimée . Souvent les trois soeurs pouvaient entendre:" j'espère que vous trouverez un bon parti..." . Sans compter ces femmes qui font des "pactes" alors même qu'elles n'ont pas quatorze ans , pour être sûre d'épouser un bon parti . Une parole donnée est une parole donnée .Comme Lucy veut épouser Edouard car" il n'en viendrait peut-être pas d'autre"
    C' est un déchirement que les histoires de ces femmes , quasiment contraintes de trouver un mari pour vivre décemment
    Belles lectures. Prenez soin de vous

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