Des romans, livres de recettes et BD pour se régaler en famille !
Mathilde est devenue insomniaque. Puis elle a perdu le sens du toucher. Il y a eu d'autres signes : des feuillets retrouvés à la mort de son grand-père, une vidéo de Leonard Cohen à Jérusalem, le retour de la guerre en Europe. Mathilde est désorientée.
Est-ce pour cela qu'elle décide subitement de prendre un avion pour Israël?? Comme si la réponse aux questions qu'elle se pose l'attendait là-bas depuis toujours.
De Tel-Aviv à Capharnaüm, puis à Jérusalem, ses rencontres avec des inconnus - et quelques fantômes - ne font qu'approfondir le mystère.
Jusqu'au moment où, dans un éclair, la vérité lui apparaît. Prenant l'Histoire à bras-le-corps, Qui-vive est aussi l'itinéraire d'une femme qui cherche à réconcilier son paysage intérieur avec le monde qui l'entoure. Un roman aux multiples facettes qui confirme de manière éclatante le talent de son auteure.
Mathilde, professeur d'histoire géo, mène une vie plutôt banale mais heureuse entre son mari et sa fille.
Mais Mathilde est insomniaque.
Et Mathilde a perdu le sens du toucher, pas le goût ni l'odorat comme de nombreux malades de la Covid, mais bien le toucher. Quelle étrange et perturbante sensation.
Quand en plus tout cela lui arrive alors qu'elle perd son père, son monde vacille. Pandémie oblige, impossible d'aller le voir, d'aller aux obsèques, de récupérer ses affaires. Elle est très troublée lorsqu'elle découvre au milieu de ses maigres possessions des feuillets manuscrits absolument incompréhensibles. Est-ce l'écriture de son grand-père ? Qui parle, et de quoi parle-t-il ? Un bout de bois devenu violon raconte sa vie...
Mathilde est aussi une grande fan de Léonard Cohen. Elle écoute en boucle une vidéo dans laquelle l'artiste hésite à chanter par respect pour son public car il pense qu'il n'est pas au mieux de sa forme. Une vidéo d'un spectacle donné en Israël.
Troublée par cette série d’événements concomitants très perturbants, Mathilde n'a qu'une envie, être seule. Elle part pour Israël sans prévenir personne.
La-bas, elle sait qu'elle peut retrouver sa famille, perdue de vue depuis longtemps, et suivre les traces de Léonard Cohen. Mais en Israël comme à Paris, la vie est compliquée, la guerre en Ukraine bouleverse l'équilibre du monde, conflits et attentats se succèdent. Et de façon plus personnelle, plus intime, difficulté à vivre, à être soi, à aimer. Mathilde s'interroge, profite de ce moments pour faire un retour sur ses envies profondes, sa vie, ses sentiments, sa famille et le monde qui l'entoure.
C'est le premier roman que je lis de Valérie Zenatti, que j'avais eu le plaisir d'écouter lors d'une encontre à la librairie Tonnet à Pau, ce n'est sans doute pas le dernier. J'ai aimé sa façon d'écrire, de dire les sentiments, les troubles, de s'interroger sur la religion, l'humanité, le monde qui nous entoure, tout en nous plongeant dans une intimité attachante et un quotidien qui finalement pourrait être celui de n'importe qui d'entre nous. Elle donne une universalité à son personnage qui nous le rend très proche et nous touche sans doute d'autant plus.
https://domiclire.wordpress.com/2024/07/10/qui-vive-valerie-zenatti/
Mathilde, prof d'histoire géo est mariée et mère d'une grande fille.
Le confinement leur tombe dessus et amène chez elle sa part d'insomnies, de perte du toucher, de questionnements divers.
Elle suit depuis toujours les événements du monde qu'elle prend le plus souvent de plein fouet.
Épuisée, elle décide de faire une voyage seule pour tenter de remettre ses idées en place.
Ce sera Israël, destination de dernier moment.
Ayant adoré « Jacob Jacob » j'étais heureuse d'ouvrir un roman de l'auteure.
Pourtant je ne suis pas tombée sous le charme.
Certes, il y a beaucoup de réflexions intéressantes, mais je suis restée le plus souvent extérieure à l'histoire de Mathilde.
Son séjour en Israël m'a paru décousu et peu crédible.
Bref, une petite déception.
Le roman s’ouvre sur un bouleversement. Mathilde ne dort plus et a du mal à se retrouver dans sa vie, dans son monde et dans son époque. La mort de Leonard Cohen la chamboule et elle se plonge dans ses vidéos de concert, donnant une des plus belles pages du livre. Par ses mots, Valérie Zenatti apporte le réel. J’ai même eu l’impression de voir la vidéo juste en la lisant.
Mathilde part, fuit, se cherche. Elle quitte la France pour aller en Israël. Le livre n’est pas un roman d’initiation mais une quête de sens, d’air et d’apaisement. Les rencontres faites sont étonnantes, mêlant tragédie intérieure et une certaine légèreté. La guerre, la chute du monde sont toujours en filigrane, posant le texte dans notre réalité complexe.
L’aventure déambulée de cette femme est avant tout motivée par la beauté. Mathilde tente d’en retrouver les traces, comme si le fil laissé par Leonard Cohen avait disparu. Le livre est composée de nombreuses rencontres, autant de points de vue habités par le désespoir et la fatigue des temps présents. Pourtant, à la fin du roman, aucune amertume, aucune leçon de géopolitique mais la description des sources d’un espoir. Celui que tout n’est peut-être pas perdu.
Novembre 2016, deux évènements viennent perturber la vie de Madeleine : La mort de Leonard Cohen et l'élection de Donald Trump, "un homme délicat disparaît, un homme brutal entre à la Maison Blanche."
Et puis, il y a cette découverte d'une vidéo de 1972 dans laquelle Leonard Cohen, lors d'une tournée en Israël, se trouve dans l'impossibilité de chanter sur scène, une vidéo dans laquelle le chanteur exprime tout son désarroi, toute sa sensibilité, toute sa sincérité et enfin, cette lettre laissée par le grand-père défunt de Madeleine.
Tous ces évènements vont conduire Madeleine sur la terre d'Israël dans les pas de la tournée de 1972 de Leonard Cohen.
Qui-vive est un livre où la voix du chanteur est présente à chaque page, une voix qui crie dans le désert, une voix d'or.
LeH'ayim, A la vie!
Auteur d’ouvrages remarqués, traductrice d’Aharon Appelfeld et scénariste occasionnelle, Valérie Zenatti tente, dans un nouveau roman interrogateur, de conjurer le vertige qui la saisit face au tumulte du monde contemporain.
Pandémie, guerre en Ukraine, élection de Donald Trump et… mort de Leonard Cohen : la narratrice Mathilde, professeur d’histoire-géographie habituée à « tâcher d’y voir clair dans ce capharnaüm qu’on nomme l’histoire de l’humanité », ne sait plus interpréter le sens de l'actualité. Désorientée, perturbée même puisqu’elle en a perdu le sommeil et le sens du toucher, elle décide sur une impulsion de se soustraire à son quotidien parisien, laissant un temps un mari compréhensif et une fille adolescente nettement moins compatissante, pour un voyage éclair en Israël. Sans se le formuler, sans doute a-t-elle ainsi le réflexe, sentant les vents du temps secouer en tous sens les branches de sa vie, de chercher une réassurance du côté de racines jusqu’ici reléguées très loin à l’arrière-plan de son existence. C’est aussi pour elle une plongée dans un véritable inconnu, là où elle pourra enfin se sentir « légitimement étrangère ».
Entre Tel-Aviv, Capharnaüm et Jérusalem, commence une errance sans véritable but, au hasard de rencontres et de lieux qu’elle découvre imprégnés des traces du conflit israélo-palestinien. Rédigé avant les attaques du Hamas d’octobre 2023, le récit entre en résonance troublante avec l’actualité récente, alors que, cherchant les traces du passé dans le présent, elle s’interroge sur ce que le présent peut contenir de germe de l’avenir. Mais, elle qui s’offre le temps d’une pause soustraite au rythme de son quotidien, en marge du monde tel qu’elle le perçoit de sa minuscule vie parisienne, se retrouve sans le savoir au bord d’une vraie accélération. Car on ne s’écarte jamais bien longtemps du temps qui vous rattrape sans qu’on le voie venir. Cueillant le lecteur lui aussi par surprise, le dénouement permettra à Mathilde de conclure qu’elle n’était « pas la seule à ne pas avoir vu la fin de l’Histoire ».
Invitation à réfléchir à notre place dans une époque que l’on dirait emportée dans une course folle, ce livre est une pétillante méditation sur le temps et le rapport au monde, en même temps qu’un vertigineux instantané d’un Israël coincé par un passé et un présent colonial qui rendent bien difficile toute projection d’avenir.
Mathide professeur d'histoire géo, a tout pour être heureuse, un mari aimant et une fille.attachante. Elle devient insomniaque, perd le sens de toucher, elle trouve des feuillets énigmatiques à la suite du décès de son grand- père, rien ne va plus, elle découvre une vidéo de Léonard Cohen,. Elle décide de quitter la France, pour Israël, un besoin d'être seule, elle part sur les traces de Léonard Cohen , celui qui vient de décéder, Elle va se retrouver face à la réalité , ce monde en guerre, un conflit qui perdure, Elle va faire des rencontres de parfaits inconnus , des liens qui vont se créer, Un mode de vie nouveau, pour elle, un mode de vie loin de sa vie en France, trouvera t'elle en Israël à son questionnement, ce besoin de quiétude, qui l'avait abandonné, reprendre confiance , laissant derrière elle ce désespoir ce dessaroi , qui la poursuivent.
Un roman intense sur la quête de soi, une résilience entre ses pensées internes face à la réalité externe. Il y a toujours une pointe du vécu de l'auteure, elle qui navigue entre la France et Israël
Un récit bouleversant, poignant, sensible, vu les conjonctures actuelles, cette quête de sens qui la poursuit tout le long de la lecture, La plume de l'auteure est toujours aussi fluide, saupoudré d'un brin de sensibilité, une plume poétique , voir philosophique .Alire et à écouter avec un fond musical de Léonard Cohen pour mieux s'impregner de l'histoure de l'histoire et du personnage de Mathilde
Belle découverte qui me laisse dans mon propre questionnement.
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Dernière réaction par Jean-Thomas ARA il y a 3 jours
Dernière réaction par Yannis Fardeau il y a 6 jours
Dernière réaction par RC de la Cluzze il y a 8 jours
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