"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Alice, vingt-cinq ans, est architecte. Elle aimerait construire des maisons où il fait bon habiter. Des cocons, des foyers. Seulement les clients ne pensent qu'optimisation de l'espace et rentabilité.
Tout bascule lors d'une traversée en bateau, quand elle est rattrapée par le lieu de son enfance, la rue des Rigoles, quittée trop vite il y a quelques années. Alice décide alors d'y retourner. L'endroit l'appelle, comme une nécessité.
C'est le début d'un voyage dans une rue de Paris où les trottoirs se font face comme les classes sociales et où l'amour s'éloigne à mesure que le temps passe. C'est aussi l'histoire d'enfants qui, au rythme de la flambée de l'immobilier, deviennent grands.
Prière au lieu est un hommage vibrant aux lieux de vie, ceux que l'on chérit, et qui nous façonnent.
« Un roman profond et émouvant [...]. Le récit est finement construit. L'écriture délicate et vivante. » Télérama « Découverte de la nostalgie attachée aux lieux, et de l'importance d'en entretenir la mémoire, Prière au lieu est aussi un texte où les considérations sociologiques croisent discrètement les méandres d'une mémoire affective, qu'elles viennent amender mais surtout renouveler. » Le Monde des Livres « Un poétique roman d'apprentissage. » La Vie « Dans ce premier roman, l'auteure évoque avec une douce nostalgie les endroits qui façonnent notre histoire. » Version Femina
Ce livre m'a beaucoup touchée. Alice Babin a su trouver les mots juste pour décrire la nostalgie d'Alice pour un moment de sa vie, que la seule adresse rue des Rigoles réveille ses souvenirs et l'entraîne dans son ancien quartier. Elle part en quête pour retrouver à travers sa maison d'avant tous les bons moments qu'elle a vécu dans ce quartier. Des connaissances réapparaissent : tout est pareil et différent. Ce livre aborde aussi les différences de classe, l'architecture d'aujourd'hui : plus axée sur l'économie que sur l'émotion et ce besoin de revenir en arrière : que ce soit pour Alice ou Suzanne, uneamie de la famille
C’est l’histoire d’Alice, jeune architecte, qui cherche des projets qui lui plaisent : construire des lieux où il fait bon vivre. Mais tout ne semble être qu’optimisation d’espace et rentabilité.
Alice est profondément marquée par un lieu de son enfance, cette maison rue des Rigoles, dans un quartier populaire de Paris. Au fur et à mesure que ces souvenirs reviennent, elle part en quête de ce quartier, de cette époque de sa vie, traverse Paris et ne peut que constater l’évolution architecturale et le temps qui passe.
Premier roman d’Alice Babin, on découvre une jolie plume, sensible et poétique. Malheureusement le thème du roman ne m’a pas touchée. Néanmoins, autrice à suivre et je la recommande aux lecteurs souhaitent une lecture qui les fera sortir des sentiers battus !
Un premier roman à découvrir.
J'ai été séduite par l'histoire que nous conte l'auteure dont les souvenirs d'enfance prédominent. J'ai aimé suivre le parcours de cette petite fille devenue une jeune femme diplômée en architecture.
Elle retrace avec émotion et curiosité, sa vie d'enfant dans son quartier qui lui est cher. La rue "des Rigoles" où elle a habité avec ses parents tient une place importante dans son cœur.
A travers cet endroit qu'elle redécouvre vingt ans après, les souvenirs affluent : ses amis, son amour de primaire, ses parents habitant encore ensemble.
Aujourd'hui, tout a bien changé dans ce quartier où la mixité était une force et un bonheur aux yeux de la petite fille.
C'est avec nostalgie qu'elle retrouve son quartier et les personnes qui ont compté pour elle, enfant.
Dans ce récit, il y a aussi d'autres thèmes forts qui sont abordés comme les liens familiaux, les classes sociales et les inégalités.
J'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce livre. J'aime particulièrement la simplicité des mots et des sentiments. Ce premier roman insuffle un vent de fraicheur et d'authenticité.
Un livre qui se lit tout seul où les pages défilent, paisiblement sans s'apercevoir que la fin approche grâce à une écriture délicate, poétique et vivante.
Pour toutes ses qualités, j'espère que l'on parlera de ce roman qui m'a fait passer un joli moment de lecture.
A savourer tout simplement.
https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2021/11/priere-au-lieu.html
Alice Babin développe une idée intéressante, celle de la nostalgie du lieu de son enfance ......malheureusement, je n'ai pas accroché au style d'écriture trop moderne à mon goût
Un livre écrit avec douceur et nostalgie sur les lieux de vie qui nous ont construits dans notre plus tendre enfance. L'auteure nous retransmet l'attachement pour la maison dans laquelle elle a vécu et plus précisément dans la rue où elle a grandi. Elle évoque la rue coupée en deux par une route bitumée, d'un côté les pavillons, de l'autre les barres d'immeuble. Le logement détermine ce que l'on est, ce que l'on devient. Dans un premier temps, tous unis par l'école puis, une fois adulte, certains accèdent aux grandes études et quittent le domicile familial pour le regretter ensuite tandis que d'autres restent dans leur quartier, vivant de petits boulots en espérant qu'une chose, partir vivre ailleurs.
Son amie Suzanne joue également un rôle important dans cette histoire, elle qui veut à tout prix découvrir les secrets de sa famille et laisser une trace de son passage sur notre chère planète.
J'ai aimé cette lecture ainsi que le sujet du livre qui est très original. Je regrette juste le manque de lien entre certains passages. On sent que l'auteure est très marquée par ses souvenirs et ses pensées qui vont et viennent parfois de manière un peu décousue.
Vingt ans ont passé depuis l’année en trois zéros, 2000, lorsque ses parents ont acheté la maison rue des Rigoles. Curieux nom qui définissait finalement assez bien le lieu : d’un côté ça pouvait être drôle, mais de l’autre, des familles entières vivaient entassées dans des cubes blancs. Deux classes sociales différentes face à face.
A 25 ans, Alice est architecte. Pourtant, Elle ne partage pas la frénésie du « du neuf, du mieux, du plus… ».
Dans le bateau qui la conduit à Belle-Ile, vers Suzanne, une ancienne amie de ses parents qui décide de faire du tri dans sa mémoire, elle est happée par sa propre histoire, celle de la rue des Rigoles. Comme Suzanne, elle se remémore. Elle personnalise ces lieux, creusets de ses souvenirs, dans une sorte de prière de reconnaissance, « sa prière au lieu ».
Tel un mantra, elle fera sienne cette phrase d’un de ses employeurs « Concevoir des lieux, c’est décider de ce qui peut avoir lieu ». Ainsi, 25 années plus tard, les décideurs se sont succédé et ont modifié la physionomie du quartier et de la rue des Rigoles. Malgré tout, personne ne pourra imposer une autre histoire à Alice, parce que l’histoire qu’elle s’est écrite ici, « a un grand H aussi ».
D’une grande sensibilité, empreint d’une belle nostalgie , d’une certaine mélancolie, porté par une oralité qui apporte à l’histoire chaleur, humanité et sincérité, tout simplement : un roman coup de cœur !
Prière au lieu : ce titre car Alice, la narratrice, 25 ans, architecte, depuis toujours adresse une parole chuchotée ou une pensée silencieuse au lieu qui l’héberge momentanément ou régulièrement et dont elle souhaite garder le souvenir.
Alice consacre une semaine par mois à Suzanne, une vieille amie de sa mère, partie vivre à Belle Ile, dans sa maison d’enfance qu’elle fouille consciencieusement, invoquant les souvenirs oubliés et enfouis dans les objets afin d’écrire l’histoire de sa famille qu’elle dicte à Alice.
Lors d’un trajet vers Belle Ile, Alice surprend une conversation téléphonique qui la replonge dans sa maison d’enfance rue des Rigoles. Elle éprouve alors, elle aussi, le besoin irrésistible d’un retour aux sources, au temps où tout paraissait facile, doux, lumineux, insouciant.
Ce livre est une ode aux souvenirs des enfants devenus adultes.
C’est un travail de mémoire, la nostalgie du temps qui passe et le constat que les endroits ou nous vivons nous imprègnent et nous façonnent, souvent en fonction du côté de la rue où nous habitons.
Mais peut-être attend-t-on trop de nos souvenirs idéalisés qui ne résistent pas aux temps qui changent en même temps que nous évoluons ?
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