"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Sérgio Milliet (1898-1966) est né à Sâo Paulo.
De 1912 à 1920, il vit à Genève. C'est en Suisse que le jeune poète commence à publier, en français. Fin 1920, il retourne au Brésil où il noue des liens avec tous les écrivains brésiliens qui comptent alors (Mârio de Andrade, Guilherme de Almeida, etc.). Son bilinguisme lui permet de faire le pont entre le continent sud-américain et l'européen. Il rapporte des livres français et commence à traduire ses amis brésiliens.
Il participe à la fameuse Semaine d'Art Moderne de février 1922 qui se tient au Théâtre Municipal de Sâo Paulo. En 1923, il retourne à Paris où il fréquente Cendrars, Larbaud, Satie, entre autres, et publie, à Anvers, un nouveau recueil écrit en français OEil-de-Boeuf. À Paris, il retrouve aussi son compatriote Oswald de Andrade et la peintre Tarsila do Amaral. Il se trouve au Brésil en 1924 pour la venue de Blaise Cendrars (il sera un des dédicataires de ses Feuilles de Route).
De fin 1924 à fin 1925, il est à nouveau entre les deux continents ; il écrit en français et en brésilien, collabore à la revue anversoise de Michel Seuphor, Het Overzicht, y publiant ses propres poèmes ou des traductions de ses amis brésiliens. Cet ouvrage rassemble les textes les plus importants de ces années décisives, textes français ou traduits du portugais. On y découvre un poète, un écrivain à la prose singulière et un critique central, avec Mârio de Andrade, pour l'histoire des lettres brésiliennes modernes.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !