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Plutôt la fin du monde qu'une écorchure à mon doigt

Couverture du livre « Plutôt la fin du monde qu'une écorchure à mon doigt » de Paula Jacques aux éditions Stock
  • Date de parution :
  • Editeur : Stock
  • EAN : 9782234080881
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Louison Desmarais, une jeune femme sensuelle, dotée d'un fort appétit de vie, se rend à Marseille afin d'embarquer pour Alger où l'attend son fiancé du moment ; mais nous sommes en juin 1940 et aucun bateau ne peut quitter la ville assaillie de réfugiés fuyant le nazisme. Désemparée, Louison... Voir plus

Louison Desmarais, une jeune femme sensuelle, dotée d'un fort appétit de vie, se rend à Marseille afin d'embarquer pour Alger où l'attend son fiancé du moment ; mais nous sommes en juin 1940 et aucun bateau ne peut quitter la ville assaillie de réfugiés fuyant le nazisme. Désemparée, Louison fait la rencontre providentielle de Tonton, le parrain de la mafia corse. Sous sa protection, elle trouve à se loger et à jouir des avantages du marché noir... C'est la guerre ! Et alors ? Les grandes causes, les grands sentiments sont pour elle autant de mots creux. Or Tonton, patriote et résistant de la première heure, va lui présenter un jeune Juif exalté d'idéalisme. La voici prise de passion pour ce garçon fait de l'étoffe des héros. La voici mère, contre son gré, d'une petite fille, bravant la guerre et déjouant toutes les épreuves du sort. La voici enfin poursuivant sa quête du bonheur, triompher là où tant d'autres ont péri.

Roman d'une femme sans principe ni morale, roman d'une ville martyrisée sous l'occupation, Paula Jacques la conteuse signe l'un de ses livres les plus captivants et délicieusement irrévérencieux.

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Avis (5)

  • Autre roman reçu via net galley par les éditions Stock : Plutôt la fin du monde qu'une écorchure à mon doigt de Paula Jacques.
    Louison Desmarais est une jeune femme dotée d’un fort appétit pour la vie. Nous sommes en juin 1940. Elle se rend à Marseille afin d’embarquer pour Alger où l’attend...
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    Autre roman reçu via net galley par les éditions Stock : Plutôt la fin du monde qu'une écorchure à mon doigt de Paula Jacques.
    Louison Desmarais est une jeune femme dotée d’un fort appétit pour la vie. Nous sommes en juin 1940. Elle se rend à Marseille afin d’embarquer pour Alger où l’attend son fiancé du moment ; mais aucun bateau ne peut quitter la ville assaillie de réfugiés fuyant le nazisme....
    Débrouillarde, elle fait les bonnes rencontres... Elle aime.. Elle devient maman...
    Plutôt la fin du monde qu'une écorchure à mon doigt c'est donc l'histoire de Louison, une jeune femme haute en couleur. Elle pétille alors qu'autour d'elle la guerre fait rage.
    J'ai aimé ce portrait de femme toutefois je n'ai pas toujours accroché avec cette lecture. Louison m'a parfois agacé, elle est attachante... mais pas toujours.
    J'ai apprécié que ce roman se déroule à Marseille et que l'auteure nous fasse découvrir cette ville sous l'occupation. J'ai surtout lu des romans se déroulant à Paris ou dans des petits villages pendant la seconde guerre mondiale mais pas à Marseille. Du coup, cela me change et j'ai trouvé ça très intéressant.
    Dans l'ensemble, ce roman m'a plu et je le recommande.
    Ma note : quatre étoiles.

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  • Juin 1940, Louise décide de quitter son père et sa sœur pour rejoindre Marseille. Elle espère embarquer sur un bateau pour se rendre à Alger où se trouve son fiancé. Mais nous sommes en pleine guerre et aucun bateau ne quitte le port. La voilà donc retenue à Marseille où elle y fait la rencontre...
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    Juin 1940, Louise décide de quitter son père et sa sœur pour rejoindre Marseille. Elle espère embarquer sur un bateau pour se rendre à Alger où se trouve son fiancé. Mais nous sommes en pleine guerre et aucun bateau ne quitte le port. La voilà donc retenue à Marseille où elle y fait la rencontre d’un gangster-résistant qui la prend sous son aile, puis d’un jeune juif, David, de qui elle tombe amoureuse.

    Difficile de s’attacher à cette Louise égoïste, tournée toute entière vers les plaisirs de la vie au point d’en oublier sa famille et sa propre fille. Tout tourne autour de son confort.

    Si sa quête du bonheur est, somme toute, légitime, sa façon d’y parvenir est tellement chargée de frivolité et en tel décalage avec la vie et les souffrances de l’époque qu’on s’interroge vraiment sur son caractère.

    Frivole, égoïste, inconsciente, superficielle, voilà les adjectifs qui me sont venus en tête à la lecture de ce roman qui possède par ailleurs d’indéniables qualités de style et de narration.

    Mais finalement, n’est-ce pas l’objectif de Paula Jacques de nous montrer toute le paradoxe qui peut exister entre une époque et ses contemporains et de nous proposer un récit impertinent et décalé.

    Car si Louison s’était comportée de cette manière à un autre moment cela serait sans doute moins choquant et son envie de vivre, à 20 ans, parfaitement compréhensible, justifiable et excusable.

    On l’aura compris, mon avis n’est pas tranché sur ce livre, ou plutôt sur son héroïne. Mais j’ai globalement passé un bon moment de lecture.

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  • Un titre qui interpelle ,un roman en 2 époques de nos jours,et,autour de la seconde guerre mondiale dans les années 40; au Havre puis essentiellement à Marseille(des descriptions précises),sous le joug de l'occupant.Agaçante,arrogante mais attachante,l'héroïne Louison est dépeinte par sa propre...
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    Un titre qui interpelle ,un roman en 2 époques de nos jours,et,autour de la seconde guerre mondiale dans les années 40; au Havre puis essentiellement à Marseille(des descriptions précises),sous le joug de l'occupant.Agaçante,arrogante mais attachante,l'héroïne Louison est dépeinte par sa propre fille Mathilde comme une"égocentrique narcissique"en quête de bonheur à tout prix.Les liens familiaux,religion comme morale,peu lui importe:sa grande affaire ,c'est l'Amour!Carlo qui lui fera Le Havre(des pages amusantes sur sa rebellion adolescente),pour atterrir à Marseille où Tonton,mafieux corse mais grand résistant lui présentera David,futur père de Mathilde mais qui lui préfèrera le maréchal Leclerc.Son corps,ses plaisirs sont son unique préoccupation,désormais,à 56 ans elle refuse la chimio pour ne pas perdre ses cheveux,comme elle a éloigné Mathilde pour jouir de la vie.C'est une battante qui refuse le malheur,réagissant toujours aux contrariétés positivement quelques soientt leurs gravités.Son inconséquence force presque l'admiration!On se laisse porter par la plume alerte de P.Jacques,toutes les émotions nous traversent,on apprend également beaucoup sur l'Occupation.D'excellents moments de lecture!

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  • Est-ce le portrait d'une femme égoïste, d'une écervelée, d'une personne légère et superficielle ou plutôt celui d'une femme courageuse ? Une femme qui refuse le malheur, la douleur, les obligations, la maternité, qui aime les hommes, l'élégance et les plaisirs. Une femme également capable de...
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    Est-ce le portrait d'une femme égoïste, d'une écervelée, d'une personne légère et superficielle ou plutôt celui d'une femme courageuse ? Une femme qui refuse le malheur, la douleur, les obligations, la maternité, qui aime les hommes, l'élégance et les plaisirs. Une femme également capable de refuser la chimiothérapie qui la sauvera, juste pour ne pas perdre ses cheveux. Louison Desmarais, l'héroïne du roman de Paula Jacques, est sans doute bien plus complexe qu'il n'y parait.
    C'est Mathilde, sa fille, qui va nous raconter cette mère amorale, irrévérencieuse, qui n'a aucune conscience des autres. Ni la guerre, ni les allemands, ni le sort des juifs, ne la priveront des plaisirs de son âge.

    Une lecture agréable, une écriture simple, un roman qui se lit vite - donc à voir ce qu'il m'en restera dans quelques temps.... Un roman dont l'intérêt réside dans ce portrait de femme sans principe ni morale

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  • J’ai retrouvé avec grand plaisir la plume de Paula Jacques que j’ai découverte il y a quelques années avec « Gilda Stambouli souffre et se plaint» et plus récemment avec « Au moins il ne pleut pas ».
    Dans ce nouveau roman, au titre judicieusement choisi, l’auteure brosse le portrait de Louison...
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    J’ai retrouvé avec grand plaisir la plume de Paula Jacques que j’ai découverte il y a quelques années avec « Gilda Stambouli souffre et se plaint» et plus récemment avec « Au moins il ne pleut pas ».
    Dans ce nouveau roman, au titre judicieusement choisi, l’auteure brosse le portrait de Louison Desmarais, jeune femme belle et rebelle.
    Dès son plus jeune âge elle se montre têtue, insolente, frondeuse. A l’âge de neuf ans, elle est renvoyée du pensionnat religieux où elle avait été admise après le suicide de sa mère enceinte de son troisième enfant pour avoir osé danser quasiment nue sous le jet d’arrosage mettant à mal la quiétude de la communauté des bonnes sœurs et mis le feu aux sens du jardinier.
    Lorsqu’elle tombe amoureuse, Louison fait des pieds et des mains pour rejoindre son amoureux, non sans avoir subtilisé quelques billets dans le portefeuille de son père et s’être approprié les bijoux de sa mère, sans penser à sa jeune sœur.
    La ville de Marseille l’accueille sous un bien mauvais jour, tout est bloqué, la ville est occupé par les allemands.
    Louison fait la connaissance de Tonton, corse au grand cœur, héros de la résistance pour sa part de lumière, patron de boîtes de nuit de de tripots clandestins pour sa part d’ombre.
    La vie s’organise et Louison trouve rapidement sa place, ne cherchant que son bien-être personnel. Elle ne s’embarrasse de personne, même pas de la fillette qu’elle vient de mettre au monde.

    Louison est détestable, égocentrique, narcissique, sa motivation principale et unique est d’être heureuse et qu’importe ceux qui restent sur le bord du chemin.
    Malgré tous les défauts dont Paula Jacques affuble son héroïne, on ressent une extrême bienveillance à son égard, car au fond d’elle-même la jeune femme ne se rend pas vraiment compte de son attitude.
    Elle agit presque innocemment, sa devise étant « Plutôt la fin du monde qu’une écorchure à mon doigt ».

    Outre des personnages dépeints avec talent et minutie, Paula Jacques s’attarde sur la ville de Marseille sous le joug de l’occupant et c’est parfaitement réussi.

    Un grand merci à NetGalley et aux Editions Stock.

    #PlutôtLaFinDuMondeQuuneécorchureàmonDoigts #NetGalleyFrance

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