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Pour quelques plastok de plus !Après que le monde des hommes ait disparu, les insectes ont pris le pouvoir et érigé une nouvelle civilisation ! Dans ce monde, Bug le puceron est désormais l'ennemi public numéro un, depuis l'assassinat de la grande prêtresse Anasta ! Chassé de la cité d'Hexapoda, il s'est lancé dans une cavale effrénée. Heureusement, il peut compter sur l'aide de Sagawa, une mante religieuse qui l'accueille volontiers sur le navire pirate de sa mère. Mais ce sera à une condition : que ce petit puceron dont la tête est mise à prix guide l'équipage vers le continent rêvé de plastok laissé par les hommes. Clamant toujours son innocence, Bug n'a pas vraiment le choix. S'il veut atteindre cet eldorado, il doit d'abord récupérer une carte qui se trouve dans l'antre de la redoutable sorcière à huit pattes... Les ennuis ne font que commencer. Avant de s'éteindre, la grande prêtresse a bien laissé des instructions à Bug, mais s'aventurer dans le marais puant ne présage rien de bon. Pour découvrir la vérité Bug devra affronter des créatures monstrueuses, les fourmis et autres nuisibles. Sans oublier que l'empire a des antennes partout et que les mauvaises surprises risquent de leur coûter des vies. Tandis que Bug tâche de récupérer la carte, une question reste en suspens, à qui profite le crime perpétré contre la grande prêtresse ?
Maud Michel et Nicolas Signarbieux nous offrent encore une fois des dialogues savoureux dans ce second tome aux allures plus sombre, proche du western horrifique. Une trilogie avec un univers graphique bien à part, aussi visuelle que sensorielle qui nous plonge dans le monde de l'infiniment petit pour un grand moment de lecture.
Le tome 1 m'avait laissé sur une très bonne impression avec de belles perspectives.
Force est de constater que le tome 2 poursuit sur sa lancée. L'histoire s'étoffe comme il faut avec cet équilibre subtil entre un message écologique sans exagération ni caricature, et le fond qui reste excellent.
Mélanger le post-apocalyptique suggéré (car on ne peut situer l'époque et l'état de la civilisation humaine) à l’anthropomorphisme entomique est un pari très original. Il en est de même pour le "merveilleux" qui fait irruption au travers de technologies humaines.
Ce dessin est sans doute la griffe caractéristique de Nicolas Signarbieux et permettra dans le futur de le démarquer d'autres dessinateurs. Les scènes de combat sont très dynamiques et l'association des couleurs me fait curieusement penser au graphisme de Yojimbot, qui développe pourtant un univers radicalement opposé.
Cette histoire est adaptée aussi bien aux petits et aux grands avec les registres de langage associés. Il y a une double lecture : littérale et symbolique. Le symbolique a trait aux dérives de toute civilisation et leur exploitation pour s'accaparer le pouvoir.
J'attendrai le tome 3 avec impatience car cette trilogie fonctionne en escalier : chaque tome répond à des questions et en apporte d'autres. C'est tout l'intérêt de la démarche.
Une très belle lecture. J'ai eu la chance, une fois n'est pas coutume, de rencontrer Nicolas Signarbieux pour la dédicace. Un beau moment de partage et d'échanges.
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Bonne lecture ! :)
Merci Pierre34 pour cette avis j'ai eu la chance l'an dernier de découvrir le Tome 1 lors des comités de lectures des Talents Cultura. Je prend note de la sortie du 2 pour le découvrir et donner mon avis également sur lecteurs.com et Zoolemag